Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Parkko
162 abonnés
2 020 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 5 novembre 2012
Bon, franchement quand on regarde la filmographie de Roman Polanski je pense que le plus intéressant commence vraiment dans les années 1970. Sa période des années 1960 est quand même beaucoup moins intéressante à mon sens, que ça soit Répulsion (1965), Le bal des vampires (1967) et maintenant Cul-de-sac (1966), coincé entre les deux précédement cités. On est vraiment dans les premiers tâtonnements du réalisateur, qui a déjà un certain style visuel, des thèmes qui se dessinent mais les films sont comme bloqués dans un cadre que Roman Polanski leur donne, loin des sommets qu'il atteindra par la suite, une décénie plus tard environ - et il suffit de voir The Ghost Writer pour s'assurer que l'homme n'a pas perdu la main. Cul-de-sac est donc assez décevant, on navigue entre la farce et le drame sans que Roman Polanski lui même ne sache s'il veuille faire un des deux ou les deux à la fois. Le film intéresse, amuse, puis peu à peu se désintéresse d'une histoire dont Roman Polanski cherche à dérouler jusqu'à son apogée mais qui se prend quelque part les pieds dans le plat. Dommage, encore une fois, je conseille plutôt aux membres de se diriger vers la suite de sa très belle filmographie...
Ce n'est pas un indispensable de Polanski, je ne sais pas trop quoi en retenir! Belle prestation d'actrice de Françoise Dorléac en tout cas. Roman Polanski aimait déjà ses situations difficiles qui peuvent mener à la folie. Un film que je ne conseillerai pas, on peut aisément se passer de son visionnage.
Ce film est loin d'être le meilleur de Polanski mais il y a quand même quelque chose. Situations et dialogues absurdes, ça fait penser à Beckett. Les acteurs sont bons, on rit jaune mais rien d'exceptionnel. Particulier mais loin d'être désagréable.
4 794 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 3 mai 2021
Je ne suis pas un fan de Polanski et j'ai finalement pu regarder ce film de ses débuts. Une partie du jeu des acteurs est raisonnable Jacqueline Bisset dans un premier rôle mais non parlant est hélas la chose la plus intéressante de cette histoire qui ne tient pas debout et j'aurais aimé qu'elle soit plus présente ou qu'elle ait plus de répliques. Ce film échoue sur tous ses autres aspects même si Polanski tente de faire d'une vieille intrigue quelque chose de nouveau ou une comédie noire c'est en fait une comédie noire plutôt grise. Il s'agit d'une étude de personnages mais ils sont tous si inintéressant que cela échoue. Cul-de-sac est très irritant à cause de ses personnages. Ce film ne pourrait pas être plus éloigné de ses autres films tant il est mauvais...
Avec "Cul-de-sac", Roman Polanski signe une comédie étrange. L’histoire suit un couple isolé dans un château en bord de mer, perturbé par deux gangsters en fuite. Filmé en noir et blanc, la mise en scène est visuellement inventive et crée une atmosphère oppressante. On pourra toutefois regretter un rythme inégal et des personnages trop excentriques.
Pour son troisième long-métrage, Polanski met en scène dans un NB sublime, une œuvre insolite et loufoque avec des personnages excentriques interprétés par un excellent casting. Dommage que l'intrigue manque d'intérêt.
Signé Roman Polanski, ce "Cul-de-sac" n'est clairement pas le meilleur cru du cinéaste. Le scénario est plutôt convenu et les personnages sont stéréotypés. Cependant, le soin de la mise en scène et les performances des acteurs emporte le tout et nous fait passer un agréable moment. "Cul-de-sac dégage un certain charme malgré un rythme et une ambiance assez lourds et pas toujours appropriés. Si on préfèrera un "Bal des Vampires" ou un "Rosemary's Baby", ce long métrage demeure des plus honorable.
Polanski s'amuse avec cette comédie que n'aurait pas renié les frère Coen. Drôle et amère, malgré quelques faiblesses de rythme. La mise en scène est subtile, et l'utilisation de la nature comme moteur au récit est une idée particulièrement intéressante. Un deuxième film qui confirme le talent de son auteur.
Un début de film très prometteur, drôle, dynamique et avec un trio qui fonctionne à merveille et puis, au fur et à mesure, le film s'enlise et offre moins de bons moments. La comédie laisse place à une histoire plus lente, moins soignée je trouve et notre concentration en prend un coup. Le final ne parvient guère à raviver la flamme entrevue au départ !!
Deux gangsters en perdition après un coup ayant mal tourné se retrouvent piégés par la marée sur une île dans laquelle seul vit un couple mal assorti. Un quadragénaire au physique ingrat vit avec une très jeune et jolie femme (Françoise Dorléac) volage. L’arrivée des gangsters va être le révélateur du cul de sac dans lequel se trouve le couple. Les gangsters prisonniers de cette île par la marée doivent attendre le prochain cycle pour se carapater ; eux aussi n’ont pas d’issue et se trouve dans un cul de sac. Et le fatalisme hantera ces 4 personnages jusqu’à la fin ; quoi qu’ils fassent, ils sont bel et bien pris au piège. Polanski, avec ce film, compose un triptyque à l’humour noir sous forme de huis clos. Peu de personnages, une ambiance confinée, un lieu unique ; tout ce qu’aime le maître ; il s’éloignera par la suite de cette forme narrative pour y revenir avec succès en 2011 avec le très sympa « Carnage ». 1966, ce film choqua par la liberté de ton et de forme ; aujourd’hui ne ressort que l’absurdité et la farce poussée à son paroxysme. Outre le talent de metteur en scène que l’on sent déjà, les dialogues sont savoureux, inconvenants et remettent bien souvent en cause l’ordre établi. Polanski, un homme de son époque, on sent les prémisses de la Nouvelle Vague dans ce long métrage qui malgré tout à pris quelques rides avec le temps. A voir pour le casting et la naissance d’un grand réalisateur. tout-un-cinema.blogspot.com
Cul-de-sac est un film qui se tourne on peut dire en" huit-clos. Ici, la situation du film se déroule sur un île. Un couple que l'on croit tranquille avec leurs histoires va se retrouver comme dans un cauchemar à cause d'un brigand. Voila pour l'histoire, ce film est très psychologique et décrit chaque personnage dans son ensemble( ses peurs, ses angoisses, ses désillusions), tout les personnages sont ici amenés à se requestionner sur la vie qu'il mène. Polanski réussit à créer une tension tout au long du film. On peut ainsi se questionner sur la réaction des hommes face à la peur ou à la révolte.
Roman Polanski dans les années 60 a fait des films aux ambiances spéciale. La première heure m'a plut bien d'avantage que la dernière partie. Le ton oscille sans cesse entre le thriller et la comédie, les dialogues semblent sortit de nul part. Les images en noir et blanc sont pas mal du tout ainsi que les décors.
L’idée est plutôt sympathique et donne lieu à quelques bons moments de comédie, mais on dirait que le scénario a été écrit au fur et à mesure. Ça ressemble à du théâtre en partie improvisé sur un canevas et le temps paraît vite long. Le décor et le noir et blanc ajoutent un petit supplément d’âme, à part ça bof.
Je ne comprends pas le terme de chef d œuvre de la part de cinéphiles, je trouve pour ma part que c edt un film assez étrange, très difficile de le suivre jusqu'au bout car on s y ennuie la plupart du temps. Un film en noir et blanc qui rajoute avec une atmosphère très mortifère.l histoire de 2 gangsters en cavale coincé dans une presqu'île irlandaise,oblige de prendre en otage un couple résidant dans un château. Le reste est à découvrir pour la sublime Françoise dorleac.
Une bonne prestation des acteurs notamment de Lionel Stander énorme, un scénario original et une réalisation précise et pleine d'humour rendent le film agréable, seul bémol un final pas vraiment à la hauteur.