On démarre ici la saga des Corleone, une famille de la Mafia de New-York.
Il faut bien s’accrocher dès le début car il y a énormément de noms, de visages, d’histoires et de “magouilles”. Le moindre détail, la moindre parole peut s’avérer avoir de l’importance. Pour autant, je n’a pas vu le temps passer malgré la longueur du film (3h) car on va de rebondissements en rebondissements, entre vengeances, traîtrises, coups de bluff, intimidations et pressions en tout genre entre les uns et les autres. Le tout est orchestré par le fameux chef de famille : Don Vito Corleone, interprété par Marlon Brando. Il incarne son personnage à la perfection, quand il est à l’écran, on ne voit que lui, même s’il ne parle pas, il a une présence incroyable, il impose le respect. Il donne de l’intérêt à chaque scène dans laquelle il apparaît, il EST clairement Don Vito Corleone, avec tout le poids et l’importance que cela implique, que ce soit dans son attitude, ou dans ses paroles. Dans le premier tiers du film,
alors qu’on pense qu’il a été assassiné, on est déçu à l’idée de se dire qu’on ne le verra peut-être plus à l’écran
. Mis à part ce personnage central, les autres personnages sont également bien fouillés, notamment avec les enfants de Don Vito : Mike, celui qui ne voulait pas être mêlé aux affaires de la famille ; Sonny, le colérique et impulsif qui n’a pas froid aux yeux et qui est au plus proche des affaires de son père ; Freddo, impliqué dans les affaires mais à qui on ne confie pas les missions trop stratégiques ; Connie, la soeur qui se fait malmener par son mari ; et enfin Tom, pas un fils biologique mais qui est très proche de la famille et qui considère Vito comme son père (ce personnage m’a d’ailleurs beaucoup plus, de par son côté rassurant et réfléchi).
Bref, la saga familiale tient ses promesses, on reste en haleine du début à la fin, la musique - magnifique - participe à la bonne impression que laisse ce film.