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    Sur les quais
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    4,2
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2008
    Un excellent film, une mise en scène impeccable et des acteurs de choix à commencer par le grand Marlon Brando, qui irradie litteralement l'écran par son charisme et son jeu tout en finesse, Rod Steiger est excellent lui aussi en grand frere de Terry qui a choisit le banditisme, Eva Marie Saint n'est pas en reste, très juste dans son jeu.
    Mention speciale à l'acteur qui joue le pretre, qui est absolument genial!
    Bref, le film nous tient en haleine jusqu'à la fin du film .
    Une reussite .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Impossible de passer à côté de ce classique pourtant si éreinté à l'époque. Marlon Brando incarne un docker égaré dans ses pensées. Son passé d'ancien boxeur lui forge une réputation de travailleur acharné mais les propositions alléchantes faites par la mafia viennent le chambouler.
    Les premières minutes suffisent pour convaincre le spectateur notamment au niveau du casting mais aussi pour la bande sonore et la photographie.
    Un grand film signé Elia Kazan qui malgré les années ne vieillit pas.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2024
    "Sur les quais" en 1954 avec Marlon Brando et "A l'est d'Eden" en 1955 avec James Dean. Deux monuments du cinéma signés Elia Kazan, le premier en noir et blanc, le second en cinémascope et couleurs. Marlon et James, huit ans d'écart, tous deux Actor's Studio, c'est à dire physiques, tout dans le masque, sans effets oratoires. Ce qui m'était resté à l'époque du premier film, outre le trio Brando, Malden, Saint, c'était le personnage du frangin ripou joué par Rod Steiger. Or j'ai constaté aujourd'hui qu'il n'avait ici qu'un petit rôle. Sa prestation se résume en fait au dialogue entre les deux frères dans le taxi. Dialogue décisif pour la suite du scénario, et marquant en soi par conséquent. Le nom de Steiger est écrit en petit dans le générique mais c'était pour lui le point de départ d'une brillante carrière de personnages tortueux et psychologiquement compliqués. Kazan c'est du beau cinéma, bien éclairé, bien cadré, des gros plans suggestifs, du mouvement, des acteurs bien dirigés. Il a réussi à rassembler une troupe d'acteurs secondaires très typés, avec mines patibulaires pour les méchants. Naturellement, et comme d'hab chez Kazan, c'est très théâtral. Lee J Cobb, le chef des méchants, en fait des tonnes dans l'éructant et le grimaçant. Malden est parfait en prêtre, catholique puisqu'il donne des confessions, mais un peu trop disert, solennel et didactique dans ses sermons improvisés aux dockers. Les duos d'approche ou amoureux entre Eva Maria Saint et Brando sont émouvants. Eva Maria n'est pas la froide séductrice hitchcockienne qu'elle sera plus tard avec Cary Grant. Cette fois-ci j'ai remarqué la musique : c'est du Léonard Bernstein et cela ponctue bien l'action dramatique. Je ne vais pas brûler aujourd'hui ce que j'ai aimé autrefois. "Sur les quais" c'est la révélation de l'acteur Brando vu par Kazan, et cela vaut le coup de le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2008
    Très beau film d'Elia Kazan décrivant le monde des dockers avec un syndicat aux méthodes controversées et des travailleurs respectant la loi du silence, sous peine d'en payer les conséquences. Le film est admirable par son atmosphère se situant dans un groupe social à identité forte. Toute cette ambiance accentue d'autant plus la tension dramatique de l'histoire et la torture du personnage de Marlon Brando faisant face au dilemme de sa conscience. L'acteur crève l'écran et rend le personnage inoubliable jusque dans les moindres détails. Il est l'ex-boxer professionnel dont la vie a été pourrie par une magouille, dur à cuir et en même temps fragile. A ses côtés, sublime Eva Marie Saint ou époustouflant Karl Malden. C'est un vrai mélange de romantisme et de réalisme qui détonne.
    Gellis
    Gellis

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    On le sait dès le début, ici encore le pot de terre gagnera contre le pot de fer. En Amérique au cinéma le bon pauvre gagne toujours contre le vilain puissant, exactement le contraire de la vraie vie.
    Et c'est d'une cruelle ironie que de voir E Kazan redresseur de torts aux manettes, lui qui fut un des instruments du Maccarthysme, une des plus grandes vilenies américaines.
    Si les décors et la mise en scène sont d'une grande qualité, on peut vraiment regretter ce manichéisme programmé pour que le bien triomphe, sous la protection de l'église et de la justice. Le revirement des ouvriers dockers, qui tous unis contre Brando terminent tous derrière lui, touche au n'importe quoi. Bien sûr ces grands acteurs US ont la classe, petits et grands rôles, la prestation de Brando pendant la première partie du film est convaincante en loser défait. Ses moues de bas du front dans sa révolte, elles, sont bien surjouées et son maquillage gore final grotesque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    Un grand film d'Elia Kazan. (1954) Marlon Brando ( son plus beau rôle) y est extraordinaire. Mais les autres acteurs, Lee J. Cobb et Karl Malden, notamment, méritent la citation. L'ambiance est lourde, et il existe une véritable montée en puissance de la dramaturgie (révolte des dockers). Difficile d'imaginer, après avoir réalisé avec grand courage un tel film, que Kazan s'est transformé en accusateur de plusieurs de ses collègues devant la commission des activité anti américaines, attitude qu'il a, je crois, regrettée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Un film d’une grande puissance. Sa beauté narrative et sa mise en scène sobre et efficace en font un chef d’œuvre. La psychologie des personnages, évolutive, est très complexe. Les discours, renversants et bluffant de sincérité, sont un exemple du genre. En particulier le monologue du personnage Terry Malloy campé par Marlon Brando.
    Le réalisateur Elia Kazan traite avec brio plusieurs sujets, comme celui de la délation, de l’injustice sociale et de la religion. Mais il ne se pose pas en moralisateur, chacun se fera son propre avis.
    Michael Corleone99
    Michael Corleone99

    3 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2011
    Ce film est assez magistral je le conseille avec des scènes mythiques.
    Un pure classique, avec Marlon Brando.
    Seul bémol on peut reprocher que le film parfois est un tout petit peu plat et ennuyeux.
    Néanmoins à voir!
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    "Sur les quais" est un peu décevant. Sur la forme rien à dire la mise en scène est impeccable avec un cadrage exceptionnel et de belle photographies ainsi que des scènes très bien filmés comme celle de la voiture dans la ruelle, cependant sur le fond il ne se passe pas grand chose, avec un scénario banal ou un Marlon Brando va tomber sous le charme de la sœur d'un collègue tué par son crapuleux boss, suite à cela il va peu à peu changer de bord... c'est du déjà vu. Puis il y a pas mal de dialogues qui sont parfois pompeux, tout comme la musique. Toutefois les quinze dernières minutes du films sont intéressantes même si celles-ci sont un peu invraisemblables. Hormis le fond qui rattrape le tout, le jeu des acteurs masculins et incroyable que ce soit Marlon Brando,
    Malden, ou encore Cobb ils sont tous impeccables en revanche Eva Sainte Marie est un peu trop théâtrale à mon goût. Un bon film mais un peu trop surcôté je m'attendais à beaucoup mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Peut etre le chef d'oeuvre d'Elia Kazan, avec un marlon Brando magistral. On ne présente plus la scène de confidence entre les deux frères dans la voiture, qui est vrais très émouvante.
    Snéario bien ficelé avec un début qui va toute de suite vers la trame de l'histoire, les présentation des personnage passerons après...
    J'ai un peu moins aimé le jeux d'acteur de Karl Malden...
    Film également très connu pour etre une sois disant réponse d'Elia Kazan pour avoir moucharder pendant le maccartisme. Les gangsters sont les communiste et BRANDO jouant le role de KAZAN dans cette histoire ?

    Parallèle historique pas vraiment necessaire à la qualité du film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Un grand chef d'œuvre avec en tête d'affiche Marlon Brando dans son meilleur rôle mais pas son meilleur film (le parrain)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2007
    Brando + Kazan + New-York = CHEF-D'OEUVRE
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2010
    Un classique particulier de par ses fortes préoccupations sociales et morales. Un désespoir tiraillant, une révolte profonde. Marlon Brando est excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Sur les quais est un film construit autour d'un beau personnage, celui de Terry Malloy, jeune docker et ancien boxeur. Et, pour l'incarner avec une profondeur à la mesure du rôle, un acteur de génie, Marlon Brando, magnétique, animal et fragile.

    New-York. Le syndicat des dockers, gangrené par une organisation maffieuse, ne cesse de s'enrichir au détriment des travailleurs qu'il raquette et qu'il contribue grandement à asservir et à appauvrir. Nul n'ose se rebeller et ceux qui se risquent à parler sont réduits au silence par des méthodes expéditives. Terry Malloy est donc un jeune docker, ancien boxeur raté, vaguement méprisé du fait de sa bêtise supposée, mais dont le frère aîné est l'avocat véreux du syndicat corrompu. Presque malgré lui, Terry participe à l'assassinat d'un docker qui s'apprêtait à faire des révélations à la police, en l'attirant sur le toit de son immeuble sous un prétexte fallacieux, croyant qu'il sera simplement intimidé alors que le crime était bel et bien prémédité. En découvrant la mort de l'homme, Malloy se sent mal à l'aise, trompé par ceux qu'il croyait ses amis et qui ne font en définitive que le manipuler. Car qu'obtient-il en échange de son silence et de sa docilité ? Une planque minable au "grenier", partie des cargos où il est possible de feuilleter des illustrés couchés sur les sacs de marchandises. Il reste avec sa veste usée jusqu'à la corde quand les pontes du syndicat portent beau en manteau en poils de chameaux. Et malgré tous ses efforts pour retourner à sa vie passée, le doute et la culpabilité ne vont plus quitter Malloy, d'autant que la sœur du docker assassiné et le curé de la paroisse - Karl Malden magistral, tout en puissance - se battent pour faire triompher la vérité et lui ouvrent peu à peu les yeux. Terry finit par comprendre que sa carrière de boxeur, pourtant prometteuse, a déjà été avortée par son frère et ses amis à des fins de paris truqués. Se sentant injustement dédaigné, Malloy va reconquérir dignité et humanité, non pas par la vengeance des armes, mais par le fait de faire respecter ses droits aux yeux de tous.

    Basé sur l'enquête du journaliste Malcolm Johnson, Sur les quais a un côté un peu documentaire, avec un point de vue souvent réaliste et des images jamais esthétisées. Il flirte également avec le film noir, dans des ambiances de gangsters et d'arrière-salles de bars un peu glauques. Il a également un côté indéniablement politique, évoquant au final l'action collective et la reconquête du syndicat par les travailleurs, même si dans ce domaine, Kazan reste plutôt timide et préfère faire de son personnage un symbole, parfois presque christique, puisqu'il souffre dans sa chair pour l'émancipation de ses camarades. Malloy est un véritable personnage de tragédie, qui cristallise les aspirations collectives et endosse la responsabilité du destin des dockers, comme il endosse le blouson de celui qui a été assassiné, faisant de lui un homme nouveau.

    De ce fait, de part ce côté multiple parfois déstabilisant et malgré d'indéniables qualités dramatiques, Sur les quais est une œuvre qui interroge. Quel était le but de Kazan ? Après avoir vu le film avec un réel plaisir, j'avoue néanmoins ne pas être capable de répondre à cette question de façon très claire. Réalisateur au parcours controversé suite à son positionnement durant la période de la chasse aux sorcières du Maccarthysme, Elia Kazan a sans doute mis beaucoup de lui-même dans Sur les quais, qui sonne parfois comme une tentative de justification.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2006
    Aujourd'hui,après avoir fait le "tri",il s'avere que peu de films et peu de realisateur arrivaient à mettre autant de puissance dans leurs films.Elia Kazan ne possédait pas le moyen de Georges Stevens à l'epoque,il n'avait pas de stars comme Rock Hudson,mais il avait compris ce que tout le monde compris deux decennies plus tard (avec le Nouvel Hollywood),il faisait des films huamins,proches du public,mettait en scene des personnages ordinaires qui se posaient de questions ordinaires comme dans SUR LES QUAIS.
    Marlon Brando y tient l'un de ses plus grands roles,celui d'un docker,Terry Maloy,anciennement boxeur qui avait vu sa carriere ruinée à cause d'un match truqué par son frere gangster,interpreté par Rod Steiger.Kazan analyse dans ce film toutes les possibiblités et les dilemmes posés à Brando,qui incarne ici la brute au coeur d'or.Doit-il temoigner du meutre du frere de sa petite amie?Doit-il Trahir son frere en le livrant aux authorités?
    En pleine periode du Maccarthysme,la qestion de la delation était de taille,Kazan en a fait un film y ajoutant:les relations fraternelles,l'amour impossible,la trahison et la corruption,tout en restant completement axé sur le personnage de Brando.La fin est magnifique,Marlon Brando completement epuisé et en sang passant devant tout les dockers qui l'attendent pour reprendre le travail.
    Un film magnifique,surement le chef-d'oeuvre des années 50 et de Kazan par la même occasion,dont personne peut sortir indifférent.
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