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    Sur les quais
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    AMCHI
    AMCHI

    5 775 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Peut-être suis-je aveugle mais je n'ai pas ressenti la puissance dramatique tant vantée de Sur les quais, je n'ai pas trouvé non plus la romance entre Brando et Eva Marie Saint touchante. Les seuls instants qui m'ont plu dans le film de Kazan sont les 15 premières minutes et le final qui est vraiment époustouflant mais entre Sur les quais m'a très peu passionné. Un film des années cinquante qui par certains aspects a très bien vieilli mais qui souffre de l'académisme de son époque.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Dans un film qu'il veut résolument noir, Elia Kazan dénonce la main mise de la pègre sur les docks des villes portuaires. Et fait de son personnage principal l'emblème de la lutte contre tous ces salopards. Mais il y a un hic. Si en 1954 « Sur les quais » pouvait être élevé au rang de chef d'oeuvre, ça n'est plus du tout le cas aujourd'hui. La linéarité du truc ressort beaucoup trop. Et si l'on ne s'ennuie pas, l'ensemble se montre beaucoup trop convenu pour convaincre. On expose le problème durant les vingt premières minutes (à peu près), il est ensuite résolu un quart d'heure avant la fin du film. Et entre ces deux instants, on suit le semblant d'idylle entre Marlon Brando et Eva Marie-Saint. Certes Brando, toujours aussi charismatique est royal, parvenant sans forcer à rendre son personnage de tocard incroyablement sympathique et touchant. Marie-Saint est aussi à son aise. Mais leur relation est bien trop superficielle. Et les interrogations au sujet de la loyauté humaine le sont également. Pas convaincu donc par ce film souffrant de son classicisme total et des critères castrateurs du codes Hayes que Kazan ne parvient pas à contourner.
    caro18
    caro18

    171 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2011
    Le rythme est mou, trop malheureusement pour captiver.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2018
    En plus d’être un film noir, c’est aussi un plaidoyer contre le crime avec le jeune naïf qui vit une belle histoire d’amour, en décalage avec la sombre histoire de son frère et en même temps si évocatrice d’un bonheur qui pourrait le sortir de son monde.
    J’ai parfois l’impression que Kazan filme une sorte de Roméo et Juliette témoin la scène sur les toits avec en plus la musique de Berstein!!!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2019
    M’étonnerais pas que ce film fasse partie des influences majeures de Scorsese, on retrouve beaucoup d’éléments narratifs, puis Brando est époustouflant, portant son rôle de docker paumé en figure vengeresse face à la corruption, j’aime beaucoup ce genre de personnage tiraillé, c’est riche en émotions, Kazan tient en haleine tout du long, je ne m’attendais pas à être autant conquis.
    Vraiment adoré, en plus la musique est superbe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2019
    La prise de conscience sociale d'un ancien boxeur qui par amour s'oppose à un gang de NY. Une œuvre violente et réaliste d'une grande puissance dramatique, soutenue par l'interprétation magistrale (et oscarisée) du duo Marlon Brando/Eva Marie Saint, et par la sublime musique de Leonard Bernstein. 8 oscars dont celui du meilleur film et réal pour Elia Kazan. Bref malgré quelques longueurs, un classique !
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Un très bon cru que cette réalisation d' Elia Kazan, il reçu 8 oscars en 1955. Marlon Brando est (ce qui n'est pas une surprise) juste excellent, tout comme le reste du casting d'ailleurs. Le film nous montre la dure vie de dockers qui doivent pour avoir le droit de travailler se soumettre à un syndicat véreux et à la loi du silence sous peine de payer de leurs vies la trahison. Un grand classique du film noir qui happe le spectateur dès les premières minutes.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Un film à 8 statuettes, et pourtant, il ne transporte pas au plus loin que de notre vision. Certes c'est un film sur la dureté sociale, la corruption, le meurtre autour d'une profession, et la misère qui coule entre les doigts d'un homme. Alors oui, il y a matière à oscars. Le film est sublime de part sa distribution, que de beaux noms au générique, que de grands acteurs, la vedette est presque volée à Brando par un nommé Karl Malden, tous ces caractères si puissant, du chef des dockers, à la jeune fille amourachée du bad boy un peu simplet. La masculinité sauvage d'un Brando torturé, manipulé, tous cela fait de Sur les Quais une œuvre majeure dans le paysage cinématographique.
    Un vrai bémol toutefois sur la bande son, qui est toujours présente pour appuyer ici le mélo, ici l'intensité, ici l'espoir, et les seuls moments où la musique cesse, c'est vraiment là que l'on est pris à la gorge, où les émotions sont les plus fortes.
    Le cinéma de Elia Kazan transpire l'honnêteté, les valeurs, la responsabilité de chacun de vouloir faire du monde qui nous entoure, un monde meilleur.
    Redzing
    Redzing

    1 107 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2016
    Ayant involontairement participé au meurtre d'un témoin gênant pour ses patrons mafieux, un docker se retrouve travaillé par sa conscience. "On the Waterfront" est avant tout une déclaration personnelle de la part d'Elia Kazan. En effet, en plein maccarthysme, le réalisateur dénonça plusieurs de ses amis, et fut alors violemment critiqué par sa profession. Le film est donc l'occasion de présenter le tiraillement moral qui fut le sien. Au delà de ceci, il s'agit d'un mélange réussi de film noir et de drame, présentant les méthodes des syndicats mafieux de dockers. La mise en scène et les dialogues sont très efficaces et inspirés, et offrent quelq spoiler:
    ues scènes d'anthologie (le beau final, les regrets du protagoniste sur sa carrière avortée de boxeur...). Marlon Brando colle parfaitement à ce personnage de raté, paumé entre un passé sur lequel il se lamente, et un futur incertain. Face à lui, des acteurs charismatiques, tel Lee J. Cobb, excellent en patron mafieux et gras. Un film personnel et puissant.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Un Drame en N&B mêlant Romance et action réalisé par Elia Kazan en 1954. Bien que le dénouement de l'histoire soit trop prévisible. Le scénario déchirant est heureusement superbement interprété.
    Le film démontre de grandes qualités avec la mise en scène d'Elia Kazan, la musique remarquable de Leonard Bernstein, et un casting impressionnant. Il nous montre des acteurs de grand talent comme Eva Marie Saint la belle et charmante Edie, Karl Malden dans le rôle du curé, et bien sur Marlon Brando, comme toujours exceptionnel, dans son personnage de docker et ancien boxeur.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Dans la série on découvre les classiques aujourd’hui :sur les quais d’Elia Kazan dont ce n’était pas pour ma part la première incursion dans sa filmographie. Sur les quais c’est une histoire de prise de conscience et d’affirmation. On suit l’itinéraire de Terry (magnétique Marlon Brando) homme de main d’une crapule qui gère le syndicat des dockers et qui couvre pour lui un meurtre. Il va peu à peu changer sa vision de son univers après sa rencontre avec Edie la sœur d’une des victimes de Johnny le caïd local. Bien emmené, assez fort et poignant le film est pour moi vraiment gâché par une musique pompier bien trop présente et accentuée qui gâche vraiment la dramaturgie du film au lieu de la renforcer. J’ai en revanche bien apprécié le personnage du prêtre joué par un excellent Karl Malden révolté par l’exploitation des dockers qui se tuent pour subsister. Même si le film est un peu trop démonstratif à mon goût il conserve tout de même une belle force et quelques moments marquants.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2022
    Le film date de 1954 et ne semble pas avoir pris une ride. La modernité et l’authenticité de la mise en scène d’Elia Kazan y sont bien entendu pour quelque chose. Le scénario est socialement engagé mais la tension dramatique de « Sur Les Quais » est rarement élevée. Faisant preuve de beaucoup sentiments sous sa carapace de gros dur, Marlon Brando est au sommet de son art et met tout le monde d’accord en montrant sa sensibilité et sa fragilité face à Eva-Maria Saint dans son premier rôle au cinéma. Lee. J. Cobb, Karl Malden et Rod Steiger complète brillamment l’affiche.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Terry Malloy (Marlon Brando) travaille sur des docks tenus par un syndicat aux pratiques douteuses. Un des dockers a été récemment assassiné, le syndicat craignant qu’il les dénonce à la police. Terry a été à l’origine de ce meurtre malgré lui. Il fait rapidement la connaissance de la soeur de la victime, Edie Doyle (Eva Marie Saint).
    Ce film est plaisant et varié : romance, histoires de mafieux, drame social sur la dure condition des dockers obligés de céder au chantage du syndicat, histoires de famille. J’ai aimé l’ambiance générale du film : on alterne entre les moments de suspense / tension et les instants plus calmes de l’histoire d’amour naissante. J’ai trouvé la mafia crédible. On est transporté dans l’atmosphère des docks.
    Outre les instants de tension, il y a aussi de jolies scènes entre Marlon Brando et Eva Marie Saint comme celle de l’aveu, couvert par le bruit des bateaux.
    Le héros est attachant, il est partagé entre son attirance pour la jeune Edie et ce qu’on lui a toujours inculqué, la justice et la reconnaissance envers son frère (membre important du syndicat) qui représente sa seule famille.
    Outre la fin un peu curieuse, j’ai beaucoup aimé ce film qui alterne diverses ambiances.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    cure de Kazan cette automne. autant aimé "L'arrangement" plus tardif que On the Waterfront. Mais le jeu de Marlon Brando dans les années cinquante vaut à lui seul le déplacement, L'ambivalence constante entre subir son sort ou relever la tête. Kazan, accusé à tort ou à raison pendant la période de chasse aux sorcières sous Maccarthy a-t-il vécu en partie les mêmes affres? Un beau condensé de l'amérique industrielle, avec ses tendances mafieuses, et la possibilité à tout homme de se sortir de sa condition initiale. La photographie noir et blanc est superbe. DVD1 - oct 2014
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2024
    Le titre, On the Waterfront, renvoie à la fois au lieu unique où se déroule le récit, décor portuaire que perturbe, à plusieurs reprises, un autre lieu qui le conteste, la place de l’église – nous ne connaissons pas la distance qui la sépare le port – et à la posture des personnages engagés dans une lutte sociale, soucieux de défendre ce qu’ils considèrent comme leur appartenant, placés en cela « sur le front » : d’un côté le cartel mafieux dirigé par le mal nommé Johnny Friendly, qui organise la répartition du travail et qui impose aux travailleurs un ensemble de taxes contre une prétendue protection ; de l’autre côté, Terry Malloy, ancienne vedette de la boxe tombée dans l’oubli et qui, pour survivre et par insouciance, rend des services auxdits gangsters.
    Tout l’enjeu du film réside alors dans la peinture d’un groupe social égaré entre deux familles – la mafia versus la religion – et entre deux modes de justice : une justice arbitraire, illégale, reposant sur la loi du plus fort et émanant du milieu dans lequel il a grandi, et la justice constitutionnelle, légale, rendue au tribunal, qui l’effraie dans la mesure où elle ne saurait le protéger et qu’elle suppose un temps long, depuis la convocation du procès jusqu’à sa tenue et à l’application des peines. Le dilemme de Terry consiste à interroger la délation au regard de la morale, préoccupation chère à Elia Kazan qui, peu auparavant, avait dénoncé plusieurs membres de son entourage dans le cadre de la Commission des activités antiaméricaines, instrument du maccarthysme d’État. L’ambiguïté du protagoniste interprété par Marlon Brando correspond à l’ambiguïté de Kazan lui-même, qui s’y réfléchit dans ses contradictions fondamentales : il est un homme qui, pour devenir le héraut d’une cause qui le dépasse, doit être incompris et détesté par son entourage ; il est un homme tiraillé entre le Bien et le Mal, entre le haut (le pigeonnier) et le bas (les ruelles, les bars), entre le prêtre, la religieuse et la mafia, entre l’intérêt personnel et la défense du collectif ; il est un homme dont l’engagement en faveur des travailleurs advient par la nécessité des choses et par la révolte face à l’injustice.
    La métaphore christique en clausule suppose, après le martyre, la fin d’un âge et le début d’un autre, ainsi que la disparition du corps au profit du symbole de la lutte sociale.
    Situé entre les polars américains des années 30 et la pièce de Bertolt Brecht Der aufhaltsame Aufstieg des Arturo Ui (1941), anticipant le spectacle musical West Side Story (1957 à Broadway, 1961 à Hollywood) pour son New York dynamisé par Leonard Bernstein, On the Waterfront surprend par la grande complexité de ses personnages principaux, qu’il retranscrit à l’image par une direction d’acteurs rigoureuse et par un soin porté à la photographie et aux jeux de lumière signés Boris Kaufman.
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