D’une telle sensibilité ce film en noir et blanc muet au sujet de deux orphelines pendant la révolution française, une réalisation américaine s’attarde sur son héritage, pour leur pays et la crainte des exécutions consécutives postérieures ultérieurement.
Une vue d’opinion visionnaire en alerte des événements après octobre russe, l’américain 1917 est prévenu, cette mise en scène 1922 agitant le péril bolchevique est plus nuancée que the birth of a nation.
Une vraie polémique par reaction en chaîne, c’était sa société bienséante et pensante justicière, vengeuse et violente en 1915, un ensemble de circonstances à garder sa neutralité, le mauvais règne du dernier roi Louis de France sonne le glas.
Pour ses protégés aristocrates, la fête arrosée est finie quand l’annonce de Bastille embastillé, son château lève le camp, un saccage vienne la grande terreur, là où se termine la loi commence la tyrannie, synonyme siècle de corruption, la misère sociale délaissée et anarchie.
Des figures instigatrices de l’arbitraire dans ce film analyste moralisateur, la guillotine comme arme politique, le changement de régime et de gouvernement s’opère, l’inversement des rôles, royalistes et révolutionnaires, vers la transition républicaine.
Des personnages importants ayant participé à la contribution indépendantiste émancipation révolutionnaire des treize ex-colonies devenus États-Unis puis la France à son tour, retour aux sources pour ces natifs, on pense à la galerie tenant son nom et ses rues franco-américaines.
Parlant des qualités orateurs populaires comparatifs, trouvant les bons mots de justesse ce qui doit être sauvé, seul l’amour fraternel sœur pénible connue tant de périple, nous sauvera tous dans ce chef-d’œuvre, cruel et sentimental, c’est superbe.