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OMTR
19 abonnés
263 critiques
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4,5
Publiée le 24 août 2020
Egalite et Justice
Quel que soit l'employeur, la ségrégation fondée sur l'appartenance ethnique, le sexe et la nationalité reste un problème majeur dans le monde entier et ce n'est pas acceptable.
Les dirigeants corrompus n'aiment pas les personnes de qualité qui ont des valeurs et refusent leurs concepts immoraux: tricherie, mensonge, escroquerie et vol, car toute personne agissant de bonne foi réaffirme son attachement à l'état de droit et est capable de tenir la distance.
Les gens bien intentionnés se battent non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs coéquipiers et le plus grand bien / bien commun. C’est cette Force qui les fait gagner à la fin, car comme le dit Peter Parker : «Quoi qu’il arrive, quelle que soit la bataille qui fait rage en nous, nous avons toujours le choix. »
Demi Moore réalise une performance phénoménale, qu'elle qualifie justement comme sa « plus grande fierté professionnelle » dans ses mémoires « Inside Out ».
G.I. Jane est certainement l’un des films les plus impersonnels de son auteur, quoique ses thématiques et ses obsessions demeurent, plus en retrait, et ressemble davantage à une œuvre de Tony Scott : musique grandiloquente (ici épouvantable), caméra libre et expérimentale, domaine militaire que l’on retrouve à l’identique dans un Top Gun (1986) ou un Crimson Tide (1995). Le parcours de Jordan O’Neill consiste en une mutilation de l’Ève pècheresse, figure biblique de la faiblesse et de la séduction, qui passe avant toute chose par une violence qu’elle s’inflige physiquement et mentalement : elle soumet son corps aux coups, au froid et à l’usure, elle se rase elle-même les cheveux, partage le dortoir des hommes qu’elle sauve au combat, notamment son chef instructeur lors d’une mission de rapatriement qui dégénère. Sa féminité éprouve la virilité telle qu’elle se définit et se pratique dans l’armée : vantardise, répartie et vulgarités sont de mise et constituent le langage de ce microcosme extrême au sein duquel les individualités sont broyées. Si l’ouverture et la clausule souffrent de situations proches du ridicule, avec par exemple l’une des pires idées esthétiques vues chez Scott – la manie de zoomer dans l’image à chaque détonation d’arme à feu –, reconnaissons néanmoins l’efficacité de sa réalisation lorsqu’il s’agit de former les recrues, ainsi que la réflexion plutôt fine sur la place de la femme dans l’armée, articulée à ses retombées politiques. Le cinéaste sait peindre des antagonistes détestables dont les motivations demeurent vraisemblables et, en ce sens, disent quelque chose de l’humanité : la sénatrice Lillian DeHaven rappelle que les avancées de la cause des femmes sont aussi dues à des calculs électoraux et carriéristes ; elle est campée par une Anne Bancroft impériale. N’oublions pas enfin de saluer la performance de Demi Moore, métamorphosée pour son rôle, et qui livre ici une démonstration de son talent.
Un bon film porté sur de bonne intention .La réalité des scènes et réussi, l'actrice crédible et le scénario plutôt réussi reste la réalisation médiocre et passable.Ridley scott pouvait mieux faire.
Comment Ridley Scott a pu pondre un truc pareil ? Du féminisme à 2 balles. avec une Demi Moore qui joue de son physique (Ah les entrainements bien au ralenti et en gros plan) On pourrait croire à une parodie. Que d'images éculées : le haut gradé avec son cigare... Scénario plus que prévisible : spoiler: la nana qui est rejetée par tous, et qui va retourner tout le monde, et finir en héros au combat
Et c'est quoi cet entrainement qui vire au pugilat proche de la torture. Les seals ont du rigoler en voyant cela. Zut Viggo Mortensen: qu'es tu venu faire dans ce bourbier ?
Demi Moore où on ne l'attends pas, avec un physique imposant et un rôle détonnant. Elle nous prouve qu'elle peut jouer un personnage perdu d'avance dans un film de "guerr" intelligent et ouvert à la reflexion. Un film à montrer à toutes les femmes, pour leur donner du courage.
Un bon film avec beaucoup d'avtion et de bonnes scènes mais on tombe très vite dans les clichés ainsi que dans le feminisme de bas-étage. Les scènes s'enchaînent à un bon rythme et es acteurs sont très bons mais des moments d'ennui se font sentir.
Si le propos sur le statut de la femme au sein de l'armée est traité d'une manière trop superficiel, on se réjouira en revanche de l'interprétation de Demi Moore, qui donne vraiment tout ce qu'elle a. On sent qu'elle s'est réellement investi dans le rôle et on oubliera les critiques ridicules qui fusérent à la sortie du film en moquant sa coupe GI (la presse people que voulez vous...). On n'échappe pas à certains clichés du genre, mais l'ensemble est trés plaisant et la réalisation dynamique. Un bon moment de cinéma en somme.
Film intense, violent et cruel dans les méthodes d'entraînement et de sélection des meilleurs navy seal avec en plus la problématique des femmes dans l'armée . Bien sûr le trait est exagéré mais quelle intensité dans l'engagement physique et psychologique. Demi Moore est impressionnante en recrue body buildee, qui ne lâche rien, autant pour elle même que pour la cause des femmes, manipulée par une politique sans état d'âme. Demi Moore est une grande actrice et prouve par un engagement total qu'elle peut jouer tous les rôles alors qu'elle pourrait se contenter de rôles glamour et sexy. Sa performance à elle seule vaut le 4 pour un film où on ne s'ennuie pas une seconde.
C'est un Ridley Scott en petite forme qui accouche ici d'un film d'action simpliste et sans grand intérêt malgré de bonnes intentions et l'implication physique des comédiens.
Film tellement à gloire de l armée et des Marines qu il provoque le sentiment inverse. On se trouve face à des militaires tous plus débiles les uns que les autres, toujours à essayer de savoir qui pisse le plus loin et au milieu de ça une gonzesse qui veut être tout aussi crétine en voulant pisser debout à côté d eux. Le film est aussi un prétexte à voir Demie Moore le crâne rasé enchaîner les pompes en short et débardeur. La dernière partie du film encore plus invraisemblable que le reste est assez ridicule. Un joli raté pour Ridley Scott.
Film mineur de carrière cinématographique du grand Ridley Scott, "A armes égales" mérite amplement une deuxième chance avant d'être cantonné dans le vaste et poussiéreux monde des séries B type "médiocres". Loin d’être mauvais, "GI Jane" joue efficacement son rôle de film d'aventure/action à la sauce militaire. Critiquant l'esprit machiste et misogyne de la majeur partie de l'armée américaine, Ridley Scott mélange assez subtilement les problèmes sociaux actuels et l'esprit patriotique américain. Le film fait référence à ses semblables en nous étouffant avec sa morale et sa bravoure. Véritable ode au courage et à la volonté sans faille, l'histoire un brin trop chauvine ne manquera pas de nous intriguer. Je vous accorde volontiers le fait que cette histoire ne soit guère originale, sentant parfois même le réchauffé et la facilité trop ... facile? Pourtant on ne tournera qu'à de rares occasion le dos à cette intrigue cousue de fil blanc. Le film aurait pu être un bouse monumentale si Ridley Scott n'y avait pas déposé quelques subtilités par ci par là. Ainsi les personnages s'affichent comme plus crédibles et vraisemblables que la quasi totalité des films militaires. La vision de ces marines est je dirais même plus naturelle et réaliste que bon nombre de films d'action pseudo-épiques. "G.I Joe" a aussi le mérite d'être cohérent de bout en bout et de ne pas s'éterniser dans des discours inutiles ou des passages amoureux plus encombrants que stimulants. Le casting qui nous est ici offert est honorable. Demi Moore prend le risque de se raser la tête (mais elle en est pas moins sexy entre nous) et de se la jouer "garçon manqué aux muscles saillants". Elle épouse à merveille ce rôle pas si facile que ça et signe peut être ici le rôle le plus crédible de sa carrière. Nous retrouverons aussi un Viggo Mortensen aussi détestable qu'intriguant et que passionnant. Un acteur de très grand talent, qui se glisse dans ses personnage avec un professionnalisme et une classe sans aucun équivalent... ou presque. C'est donc une très bonne pioche que ce "face-à face" Moore-Mortensen, et rien que pour cela le film vaut largement le coup d’œil! En vérité, la mise en scène n'arrive quant à elle pas à la cheville d'un "Blade Runner" ou d'un "Alien" (histoire de citer deux classiques du grand Ridley). Elle se contente juste du strict minimum. Mais le film assume totalement son classicisme, du moins partiellement car certaines situations et dialogues sonnent presque faux et vieux-jeux (notamment les passages "judiciaires", très mauvais face aux scènes d'entrainement pures et dures, bien plus jouissives). Notons enfin une musique elle aussi démodée (aux relents de percu électroniques très 80's...et malheureusement carrément dépassées de nos jours). Pour le reste, Mr Scott nous glisse une belle grosse morale américo-militaire qui aurait très bien pu se trouver dans un Rambo ou une oeuvre d'Oliver Stone. Malgré ces relents de "We are the kings of the World", ce film constitue un très bon passe temps, pour ne pas dire une petite et belle surprise. Ne vous fiez pas aux apparences, et même si "A armes égales" n'est certainement pas LE film de Ridley Scott, il remplie aisément son job: nous divertir sans trop faire travailler notre matière grise! 13/20