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Anonyme M
60 abonnés
1 649 critiques
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5,0
Publiée le 17 janvier 2023
très bon film classique. si le film dure longtemps (3h) il n'empêche que c'est une mine d'or pour tout fan de film classique: histoire de guerre, différence de classe sociale, différence entres les hommes et les femmes (courrant a cette époque), les conséquences de la guerre et le malheur, les grandes dificultés de cette dur époque, un mode de vie chamboulé et la tristesse. les costumes d'époque sont magnifiques ainci que le jeux d'acteur incroyable.
Honte à moi ! Je n'ai jamais lu "Guerre et paix" Comme un collégien pris en faute qui regarde "le bossu de Notre-Dame" faute d'avoir lu "Notre Dame de Paris" en temps utile, j'ai essayé de me rattraper en allant voir le film de King Vidor (1956) qui ressort ces jours-ci à la Filmothèque. Je ne suis pas sûr d'y avoir gagné beaucoup de temps : le film dure 3h30 interrompu par un trop court entracte qui ne laisse pas le temps à une file de spectateurs cacochymes de soulager leur vessie (en clair : j'ai eu envie de pisser pendant toute la seconde moitié !) L'histoire est connue : la jeune et jolie Natacha Rostov (Audrey Hepburn et ses yeux de chat) vit dans l'insouciance des bals et des réceptions tandis que Napoléon s'apprête à conquérir la Russie. Elle se fiance au prince Bolkonski (Mel Ferrer) qui mourra à la bataille de Borodino. Elle trouvera finalement l'amour dans les bras du comte Bezoukhov (Henry Fonda) qui l'aime secrètement depuis toujours.
Ce péplum étincelant en impose par ses reconstitutions grandioses. La retraite de Russie et le passage de la Berezina donnent lieu à des scènes d'anthologie. Napoléon d'un côté, Koutouzov de l'autre se livrent à un combat à distance, une lutte du chat et de la souris. Mais, à la différence de "Docteur Jivago" qui m'avait enthousiasmé (parce que j'étais jeune et romantique ? parce que c'était le premier péplum de ce genre que je voyais) ou de "Autant en emporte le vent", je n'ai jamais senti le grand frisson de l'histoire ou simplement le pincement au cœur d'une belle histoire d'amour.
Une grande fresque romanesque à l'époque de la conquète napoléonienne en Russie. Les décors sont superbes et le nombre de figurants dans les scènes de bataille impressionants. Evidemment, ça pourrait être plus spectaculaire (notamment pour la mise en scène des scènes de batailles), mais ici on s'attache surtout à la vie des personnages dont celle de Henry Fonda qui s'oppose à la guerre et évidemment celle de la très charmante Audrey Hepburn. Si je mets 3 étoiles (plutôt que 2), c'est notamment pour elle et sa fraicheur qui illumine l'écran. Malgré ses 3h, le film se laisse regarder et est ponctué de plusieurs scènes sympathiques (le duel au pistolet, le coup de la bouteille de rhum sur la fenêtre, la scène de bal...). Pour finir, ce film est un peu, pour les guerres napoléoniennes en Russie ce qu'était "Autant en Emporte le Vent" pour la guerre de Secession (même genre d'histoires d'amour, contexte de guerre, film de plus de 3 heures...).
Les grands auteurs russes n'ont jamais été très bien traités par le cinéma américain qui n'a retenu de leurs oeuvres que ce qu'il y avait de décoratif (le spectaculaire et le romanesque) mais qui n'a jamais très bien saisi l'âme russe des personnages. Guerre et paix n'échappe malheureusement pas à cette manie de vouloir hollywoodiser l'esprit slave, c'est à dire de lui retirer tout ce qui fait son âme. Difficile de croire que cette interminable bobine, terne et ennuyeuse, soit réalisée par le metteur en scène de La foule, de La grande parade, du Grand passage, du Rebelle, de La Furie du désir, de L'homme qui n'a pas d'étoile... Tout ce qu'il y a d'intéressant dans le film appartient à Tolstoï... mieux vaut donc relire le livre que de regarder ce pénible spectacle poussivement mis en scène par un homme qui se contente de cadrer avec application des décors dispendieux. Les acteurs, guindés dans des costumes amidonnés ne parviennent jamais à véhiculer la moindre émotion. On pourrait regarder ça comme un beau livre d'images si ces images étaient belles... excepté la séquence de la retraîte napoléonienne (qui rappelle certains moments du Grand passage) tout le reste n'est qu'un état des lieux de ce que les décorateurs de Cinecitta savaient faire quand un producteur leur donnait beaucoup d'argent. A la décharge de Vidor, rappelons que le film est produit par Dino de Laurentiis (grand saboteur de talents) qui a imposé Henry Fonda (52 ans) pour jouer un personnage âgé de 21 ans ! Toutefois, le film peut être vu comme un des multiples exemples du déclin de grands cinéastes américains, contraints, dans les années 50-60, d'aller achever leur carrière en Europe, à la solde de producteurs cupides (la plupart italiens) sans grande éthique cinématographique...
Une longue et grosse production, les acteurs font leurs numéros correctement cependant le film ne dégage pas une énorme force d'ensemble. La réalisation a clairement pris un gros coup de vieux.
Ce film dure plus de 3h et pourtant beaucoup de passages très importants du livre de Tolstoï ont été zappés (normal me direz-vous, ça aurait pu durer 8h). Et alors? Personnellement j'aurais bien passé 5h de plus. Hepburn est merveilleuse, quoique un peu tête à claques dans son rôle, tout comme Fonda, excellent dans le rôle du naïf un peu balourd. Quant aux scènes de guerre, elles sont superbes. Kitchissime mais pas moins délicieux...
Une grande production hollywoodienne (en fait je crois qu'elle est italienne mais le film est tout à fait dans l'esprit d'Hollywood) adaptant un grand roman de la littérature ; un beau film qui ne parvient pas néanmoins à faire revivre Guerre et Paix de Tolstoï. Le livre ne m’avait pas trop passionné mais le film sans atteindre l’intensité du Docteur Jivago ou d’Autant en emporte le vent reste une belle production bénéficiant de grands acteurs et une belle reconstitution de l’époque. Dommage que les scènes de bataille soient bien légères même si l’on a droit à une belle charge de cavalerie. En fait le grand film sur la campagne de Russie reste à faire.
Ce grand classique des années 1950 n'a absolument pas vieilli, la n'est absolument pas son défaut, son coté jeune est bien entretenu, et d'ailleurs la mise en scène est très bonne, mais le soucis avec "Guerre Et Paix" c'est surtout que c'est très ennuyeux. On sent bien qu'il y a de bonnes choses qui peuvent être faites avec l'histoire, mais non, ça ne va pas du tout assez loin, des histoires de cœur pas très intéressantes, ça tourne presque en rond, on se demande où le réalisateur veut en venir... C'est un peu une synthèse des défauts des classiques hollywoodiens de cette époque.
Guerre et Paix est un film assez long est ennuyeux. Dommage car vu le casting ( Audrey Hepburn, Mel Ferrer et Henry Fonda sont quand même excellent ) et le metteur en scène King Vidor, ont pouvait vraiment s'attendre à un film beaucoup mieux, mais le scénario n'est vraiment pas à la hauteur. Maintenant il faut quand même préciser que les costumes, les décors et les maquillages sont tout de même de très bonnes facture. Les scènes de batailles sont très bien faites mais malheureusement pas assez nombreuses a mon goùt. Petite déception également pour la musique de Nino Rota qui est loin d'être la meilleure partition du compositeur. Voilà donc une fresque assez moyenne et donc franchement décevante.
Me voilà ici aux prises avec l’épineux problème de l’adaptation cinématographique. Est ce une saga romantique ou une saga guerrière? Comment Tolstoi a-t-il mêlé les deux aspects du récit ? Je suis davantage spécialiste de Hugo et ai critiqué les films avec la vision du livre. Ici je reconnais que je ne critique que le film. Est-ce finalement la meilleure façon? Peut-être. L’histoire est ici gigantesque de part son sujet. Le film est assez littéraire dans sa vision et naïf souvent dans les scènes de vie quotidienne. Mais il devient plus épique dans les scènes de guerre et plus profond dans les scènes d’amour. Je trouve l’adaptation donc assez réussie et le spectacle y gagne avec cette durée de 3h30.
Une fresque hollywoodienne en Technicolor qui malgré quelques belles scènes, manque de souffle romanesque, alourdie par des dialogues pompeux et un casting pas totalement maitrisé (Peter Fonda, Vittorio Gassmann, Alita Ekeberg). Reste le charme d'Audrey Hepburn, toujours. 2,75
Dans la rigidité de ses vignettes de cinéma classique américain dans lesquelles peine à s'épanouir le souffle romanesque de Tolstoï, seule Audrey Hepburn, idéale dans le rôle de Natasha, apporte son petit vent de liberté.
Il m'aura fallu attendre 2024 pour enfin voir Guerre Et Paix. En tant que fervent admirateur de Napoléon Bonaparte, j'avais sans doute inconsciemment reculé le moment de voir un film sur la triste campagne de Russie. Avant cet événement redoutable présenté comme une victoire du Général Koutouzov (vaincre sans combattre, un concept discutable), dans la première heure du film, après de longs passages ennuyeux sur la vie de la noblesse russe, les soldats reviennent tout sourire de la bataille d'Austerlitz, qu'ils ont perdue. Allez comprendre ! Entre deux batailles l'aristocratie enchaine les bals, les histoires de cœur, les opéras, les salons. C'est ennuyeux. Les têtes d'affiche Audrey Hepburn et Henry Fonda n'y changent rien. À tel point qu'on comprend que c'est un mode de vie, lorsque le père d'Andreï dit à son fils : "Lorsqu'un homme atteint la trentaine, la vie doit être triste, sans intérêt, désespérante." Rien d'étonnant que ces gens soient ennuyeux à regarder vivre ! Quant à Napoléon, il passe pour un petit excité capricieux, ce qui évidemment n'est pas pour me plaire. Je reconnais cependant le charisme de l'acteur (Herbert Lom, britannique, quelle ironie !) qui a su saisir certaines attitudes sombres de l'Empereur. Cela dit les reconstitutions de batailles sont impressionnantes, notamment celle de la Moscova. La Marseillaise déclinée en différentes nuances à chaque scène avec l'armée française est une bonne idée. Les images de la retraite de Russie sont terrifiantes. Le cartouche final signé Léon Tolstoï sonne comme un espoir : "Le plus difficile mais aussi l'essentiel, c'est d'aimer la vie, même dans la souffrance, car la vie est tout. La vie est Dieu et aimer la vie c'est aimer Dieu."
A partir d’un texte très haut de gamme, les Américains, qui n’ont décidément pas l’Histoire dans le sang, font du hollywood un peu grotesque, même s’ils se sont un peu appliqués. Dommage car on aime les acteurs, mais il y a trop de scènes soit limite, soit inutiles. Préférez, de très très loin, les versions russes autrement plus abouties.
J'avais vu ce film à la fin des années 50, alors que j'étais encore enfant et j'en gardais un souvenir flou, mais tout à fait positif. J'ai profité de sa projection à la TV pour le visionner à nouveau et j'avoue ma relative déception. Toute la première partie manque de puissance. Même si les décors sont magnifiques, on en reste à une longue et fastidieuse présentation des personnages principaux, animés surtout par des histoires d'amour à l'eau de rose. Les choses s'animent heureusement dans la deuxième partie, avec la campagne de Russie, les grandes scènes de bataille et de la retraite des armées napoléoniennes avec le passage de la Bérézina, les drames familiaux et les retournements amoureux. Je vais tenter de voir la version cinématographique soviétique de l'oeuvre magistrale de Tolstoï pour tenter de retrouver mes émotions perdues.