Le film a certe un peu vieilli mais le travail de création de fausses archives est toujour aussi impressionant.Un peu comme les fausse information de citizen kane, Woody Allen crée une réalité parralléle donc il interpréte le personnage central : le tourmenter et hilarent Leonard Zelig.A voir pour tous fan de Woody Allen qui se respect.
A partir dune idée simple, celle dun homme qui copie lidentité de son entourage, Woody Allen fournit au grès de son ironie jouissive une réflexion intelligente sur lidentité, et sur limpact inconscient de lautre sur soi. Si Allen ne sait lui-même ce quest fondamentalement son film, cest parce que «Zelig» (USA, 1983) est si bien une comédie ironique et névrosée, une métaphore de lartiste «schizophrène» quune illustration de soi par rapport aux autres. De la comédie, grâce à la mise en scène qui incruste le personnage de Zelig (Woody Allen) dans des images de véritables archives. Les dialogues dAllen efficaces véhiculent comme daccoutumés lhumour typique du cinéaste, soulignés dun névrotisme. Lutilisation des archives en noir et blanc et lapparence dun reportage fait de «Zelig» un faux témoignage comme «Take the money and run» (USA, 1969), premier film dAllen. Dune métaphore de lartiste car ce Zelig qui change daspect, de psychologie cest lartiste, Allen ou autres, qui créé un univers, interprète un personnage pour leurrer le monde de ce dont il est, pour exister par le truchement de-. Ainsi si Zelig devient son entourage cest pour se fondre dans la masse, daprès sa propre confession. Cela dailleurs, dans une scène chargée de drôlerie et dun regard particulier, mènera Zelig dans la masse nazie. Cest dailleurs lultime métamorphose de Zelig comme si cette maladie devait lamener à la folie hitlerienne. Enfin du rapport de lindividu au tous. Car la névrose allenienne et les névroses majeures naissent de cette peur qua une personne dinsatisfaire lautre, cest en devenant cet autre que Zelig pallie à cette névrose. Mise en scène jouissive, film emprunt dun humour génial, utilisation discrète mais réussie des effets spéciaux, seule la discrétion du procédé freine lardeur quentreprend «Zelig». Mais le plan de conclusion nous amène si bien au Charlot de Chaplin que le film sachève bien avec une nostalgie toute allenienne.
Une comédie originale, une mise en scène incroyable, des montages de folie dont le film « Forrest Gump » sest inspiré (Allen sinsère dans des scènes celebres de lhistoire), un film OVNI totalement décalé, original mais devant lequel je me suis ennuyé.
Un seul mot me vient à l'esprit pour décrire ce film : original. Zelig est une sorte de documentaire fictif qui narre le parcours de Leonard Zelig ( intense Woody Allen ),un homme capable de se métamorphoser, ou plutôt de s'adapter au monde l'entourant, à l'instar d'un caméléon. Le cinéaste juif annonce la couleur : son docu-fiction est un film imparfait, avec des personnages imparfaits et une esthétique décalée ( comme peut en témoigner la photographie granuleuse de Gordon Willis ), mais réellement attachant. Cet anti-héros qu'est Leonard Zelig finit par devenir "normal" le jour où il rencontre une psychiâtre ( interprétée par Mia Farrow, qui fut la femme de Woody Allen pendant de nombreuses années...) bien décidée à le faire évoluer. Certaines scènes sont anthologiques, comme par exemple celle où Zelig et Mme Fletcher ( la psychiâtre ) entament une discussion hilarante sur Moby Dick et les démons intérieurs de l'homme caméléon, qui cherche tant bien que mal à conserver son statut de médecin spécialiste en schizophrénie paranoïde...Le tout accompagné par les chansons entraînantes de Dick Hyman. Excellent montage, et brillante description des Etats-Unis des années 1920 et de la montée de l'antisémitisme.
Un faux-documentaire à la sauce Woody Allen? Je prends! Reprenant toutes les ficelles du documentaire (témoignages solennels et "actuels", voix off, photos agrémentées d'enregistrements sonores d'époque...), ce cru 1983 (une bonne année assurément - je ne révèlerai pas mon âge...) est des meilleurs. Tout du moins du point de vue de l'originalité, du détournement du propos. Pas le plus drôle mais réalisé avec beaucoup d'intelligence. Dans le même registre, le génial faux-docu de William Karel, intitulé Opération Lune.
Certainement pas le milleur de Woody Allen, Zelig n' en est pas moins un excellent film. Sous la forme d' un documentaire on suit les traces d' un homme chaméléon qui n' a évidemment jamais existé. Bourré d' humour et de subtilités, Zelig est un voyage vers les années folles, intelligent, drole et optimiste.
Une comédie satirique,un drame psychologique et un faux documentaire.Voici un film des plus génial jamais fait par le grand Woody Allen.Le film qui nous plonge dans les années 20 et nous fait découvrir la psychologie d'un homme qui cherche à tous pris d'être accepter par la société.Un film intelligent bouillant de culture et d'histoire.
Un Woody gran cru, très drôle et brillament réalisé. L'idée d'un faux documentaire dans lequel interviennent d'authentiques grands intellectuels américains (pas réputés pour être des rigolos!) est l'une des meilleures du cinéaste new yorkais. En plus, l'histoire est tès belle, alors...