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Plume231
3 928 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 17 octobre 2012
Un Woody Allen créatif, divertissant et en grande forme niveau situations et répliques et aussi un Woody Allen très nostalgique même s'il est loin d'idéaliser l'époque pendant laquelle se déroule ce faux documentaire totalement absurde. Et, excepté pour la partie film Warner Bros 1935 pas pleinement convaincante, la prouesse technique globale surtout celle avec incrustation de personnages fictifs dans des images d'archives réelles est impressionnante. L'ensemble n'est pas super-mémorable mais se laisse voir sans ennui et même avec une pointe de plaisir.
Après plusieurs drames intimistes, Woody Allen revenait à la comédie, sa spécialité d'origine. Rien à voir avec les irrésistibles bouffonneries des années 70, "Zelig" est un faux documentaire sur un homme-caméléon cherchant à se fondre dans la masse à tout prix. L'occasion d'aligner les situations rocambolesques à la portée comique sans bornes. 1h20 hilarante et émouvante, car comme toujours le comique de situation et des dialogues est doublé d'une aventure sentimentale intelligemment touchante. Une merveille, dont se démarque Mia Farrow, toujours délicate et en parfaite adéquation avec l'univers de son compagnon d'alors. Indispensable.
L’histoire de cet homme-caméléon inventée par l’imagination sans borne de Woody Allen lui permet de réaliser un film d’une originalité ahurissante. Déjà il avait réalisé un faux documentaire dès son premier long-métrage, "Prends l'oseille et tire toi", mais il utilise ici à la perfection des images d’archive datant des années 20 et réussit pour la première fois à s’insérer dans certaines d’entre elles, un procédé qui inspira, dix ans plus tard, des scènes mémorables de "Forrest Gump". Le récit fictif de Zelig est aussi un moyen pour Allen de traiter le thème de la recherche d’insertion dans une société basée sur la discrimination (le pur exemple étant la transformation de ce juif en officier nazi pour entrer dans la masse) ainsi que des sujets récurrents dans sa filmographie tels que la psychanalyse et la religion. Si les dialogues contiennent un cynisme croustillant, les scènes drôles sont malheureusement trop rares pour que l’on puisse qualifier cet étrange documenteur de comédie inoubliable.
Léonard Zelig est une énigme pour la science: cet homme caméléon qui change de personnalité et subit des modifications physiques selon ses interlocuteurs défraie la chronique. Ce Woody Allen, tourné en noir et blanc et en mode "documenteur", est une véritable perle. Le film mélange des images d'archives et de vrais acteurs, comme dans "Forrest Gump", et dresse le portrait de l'Amérique des années 30, avec sa morale puritaine et ses contradictions. L'Amérique a t-elle vraiment changé?, s'interroge t-il. Le mal de Zelig est le besoin de reconnaissance et le manque d'amour. Avant de devenir un phénomène de société, il est étudié comme un phénomène de foire. Froidement. Une femme psy (jouée par Mia Farrow) saura révéler sa vraie personnalité à force d'amour et d'attention. Les transformations physiques (en rabbin, en obèse, en nazi...) sont hilarantes et les dialogues comme toujours d'une grande finesse. On notera que le psychanalyste Bruno Bettelheim, l'essayiste Susan Sontag ou le prix nobel Saul Bellow jouent leurs propres rôles lors d'interviews. Ce "Zelig" est probablement l'un des meilleurs woody Allen.
Très plaisant et drôle. De l'authentique Woody et je pense que ça restera surement son oeuvre la plus personnel et peut être une des plus originale de l'Histoire du Cinéma, non ?
quel ravissement que ce film faux documentaire de 29 ans déja , utilisant des images d'archives truquée sou apparaît toujours Zelig l'homme caméléon sans personnalité qui en fait les a toutes ...toujours fin , drôle , cynique Allen nous régalait à l'époque quand maintenant il nous ennuierait presque submergé par la nostalgie .alors tous , allez voir l'homme caméléon et vous vous y retrouverez forcément
Je suis allé voir ce film sans en connaître vraiment le synopsis, en ayant seulement des bribes. Les premiers instants (15 mn) j'étais interloqué et surpris par le style documentaire, puis je m'y suis confondu et n'ai pas lâché prise, le film paraît plus long que prévu, mais cette longueur restait passionnante. En effet, le film était extrêmement drôle, la voix off amusante aidant précieusement. À mon avis, il fallait simplement s'habituer au style du documentaire simple et commenté pour comprendre à quel point Allen voulait nous faire rire, soit nous amuser. Ce fut le cas pour moi, le film m'a plu et il m'a entraîné avec lui.
La filmographie de Woody Allen, comporte, il est vrai, une dizaine de films qui se ressemblent tellement qu'ils en sont quasiment interchangeables. "Zelig" apparaît donc parmi ses oeuvres les plus singulières, et également les plus réussies. Tout d'abord, son faux documentaire a tout l'air d'un vrai documentaire. Ensuite, "Zelig" est un film très drôle, à l'image des premiers films burlesques d'Allen. Enfin, comme il est quand même question d'un personnage souffrant de troubles d'identité, quelques scènes plus sérieuses apparaissent ça et là, comme l'excellente scène où Mia Farrow confronte le personnage d'Allen face à ses mensonges. Mais, évidemment, ce qui est le plus extraordinaire dans ce film, c'est qu'Allen s'introduit dans des images des années 20 et 30, et ce bien avant que cela devienne un jeu d'enfant avec le numérique. C'est ainsi qu'on peut croiser Allen et Farrow aux côtés de Joséphine Baker ou Charles Chaplin... mais également du pape Pie XII ou d'Adolf Hitler. Pur exercice de style et néanmoins très bon divertissement, "Zelig" est tout simplement un des meilleurs films de Woody Allen.
Zelig est un faux documentaire extrêmement jouissif en de nombreux points. D’une part évidemment la reprise de tout les codes du genre documentaire avec images d’archives, interviews, narrateur et d’autre part l’apport humoristique de Woody Allen très inspiré ici. Beaucoup de moments drôles dans ce film où Allen intègre son personnage dans les images d’archives ou tout simplement en crée avec un souci du réalisme très poussé en terme d’image et de son. Bref, Zelig représente 1H15 de plaisir et en profite pour nous faire un rapide tableau de la première moitié du 20ème siècle. Un petit bijou.
Zelig, 1983. On tombe dans un film qui se passe en 1928. Les U.S.A découvre qu'un homme peut prendre la forme de n'importe quel autres hommes l'entourant, Zelig .
Woody se sert d'image de presse d'époque et les mélange à de fausses images d'archives qu'il crée lui-même en utilisant une caméra qui reproduit l'image des caméras des années 30. Il fait également de fausses photos pour rendre crédible le faux documentaire dans lequel il nous entraine. Un détail amusant c'est Woody Allen parlant de son dernier film en date " Songe érotique d'une nuit d'été" et mentionnant qu'il n'a pas rencontré de succès public ce qui fut sans doute vrai...
Mia farrow est présente, elle joue une doctoresse qui l'étudie et qui est " fasciné" par Zelig, le caméléon humain.
Les médecins en prennent pour leur grade. Le son jazz des années 30 est ultra présent.
Zelig déclare qu'il veut être comme les autres, il veut être aimé alors il imite ceux qui l'entourent.
Puis le personnage est récupéré par sa soeur et son mari homme d'affaire sans scrupule qui vont exploiter son image jusqu'à la moelle.
Baser son film sur une voix off narrant toute l'histoire en y collant des images d'archives authentiques comme inventés sans tenter de donner vie à ses personnages par leurs paroles à du tuer le film...L'humour est si loin dans ce film...
Au bout de 32 min on a enfin la voix de W.Allen mais c'est trop tard, on s'ennuie déjà. Ce film est réservé aux puristes d'Allen. C'est amusant qu'il ait choisi de faire un précédent film historique également en couleur et découvrant qu'il ne marche pas, on dirait qu'il retente l'expérience mais en noir et blanc. Le film est sans doute un appel à l'amour du public aussi bien de Zelig que de Woody...mais c'est plat, mou et à peine émouvant...On y retrouve ses thèmes: les juifs, l'argent, le sexe,Mia Farrow, la médecine (psy et toubibs) mais après avoir enchainé des Woody celui là est bien en-dessous...C'est un peu le mélange du N&B de Manhattan et du côté historique de songe érotique d'une nuit d'été. Un film hybride, comme le personnage.
Original tant sur le fond que sur la forme, Zelig n'en garde pas moins la touche Allen. Notamment parce que le personnage principal est joué par Woody himself, qui excelle en caméléon pathologique en mal d'attention. Malgré certains temps faible, l'humour et l'intelligence du propos suffisent à rendre Zelig convaincant et même attachant. A voir.
Un homme, totalement dénué d'une quelconque personnalité, a le pouvoir de s'adapter à n'importe quel groupe de personnes. Il peut donc grossir à souhait, ou encore changer la couleur de sa peau. En tant que téléspectateurs, nous sommes invités à suivre l'ascension de cet homme-caméléon, tout d'abord inconnu, jusqu'à sa célébrité en passant par l’acharnement total de la population qui a subit les répercutions de cet étrange don, choses que Zelig a complètement oublié depuis qu'il a été soigné. La mise en scène sous forme de documentaire en noir et blanc fonctionne très bien, malgré quelques moments qui peuvent paraître long. Woody Allen est, à mes yeux, un acteur et un réalisateur assez brillant.
Woody Allen frappe tres fort avec "Zelig". Un mockumentaire d'une originalité incroyable sur un soit-disant "homme-caméléon" qui prend l'apparence des gens qu'il côtoie... Bien évidement, c'est plus complexe que cela, et bien plus spirituel, car le personnage en question, Leonard Zelig n'est qu'un homme, un peu étrange, qui a besoin d'amour. Le film est donc extrêmement émouvant, et brillamment raconté avec une étonnante et irrésistible légèreté, sous forme d'un documentaire (d'ailleurs tres crédible, au niveau des "images d'archives", des interviews etc. contrairement a son cependant excellent "Prends l'Oseille Et Tire-Toi", la forme du documentaire est vraiment tres réaliste !). Le style du réalisateur est bien la, son humour, ses dialogues, les émotions, le fond, la forme... "Zelig" est un film a part, différent, pas pareil... A l'image de son personnage principal, étrange, fascinant, intéressant, attendrissant. C'est sublime.