Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Béatrice G.
89 abonnés
458 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 15 janvier 2014
Sur la forme je n'ai rien à redire: la mise en scène, la photographie (le N&B rend très bien), la bande son et bien sur les acteurs, tout est parfait. Je suis en revanche moins séduite par le fond: les errements sentimentaux d'une bande de bobos d'une suffisance inouïe. Sans doute le but du film est de se moquer de ces pseudo-intellectuels prétentieux et insupportables mais ce n'est pas clairement établi et par moment on pourrait presque croire que ce film les justifie voire les encense. En plus de personnages exécrables, le film se caractérise par ses dialogues incessants et ennuyeux: ça n'arrête pas une seconde, c'est exténuant.
Un film bavard, dont la principale qualité est d'être court. Woody Allen nous embarque dans un New York (pardon uniquement dans le très chic Manhattan) peuplé uniquement d'écrivains, de journalistes ou de propriétaires de galeries d'art. Ca manque de taxis jaunes, de gouaille ou de trader à mon goût pour refléter complètement le titre du film. On en ressort un peu pris en otage par ce névrosé de Woody qui nous embarque dans ses doutes, alors que nous étions prêts pour une balade entre la 5eme avenue et Madison.
Très bon film . C'est avec très grand plaisir que j'ai vue pour la première fois ce film et un film de Allen en général . Que dire ... Des cadrages surprenant , une musique jazz au top ... A La limite , j'aimerais m'en arrêter a la , car ces éléments vous plonge dans le New York des années 70 de façon presque magique . Les dialogues sont a coupés le souffle ... Allen traite des sujets tels que l'amour , le sexe , et la vie moderne avec une façon si original ... A voir ( EN VO ABSOLUMENT ! ) .
Woody Allen filme ses deux grands amours New York et les femmes, le tout dans une photographie en noir et blanc vraiment magnifique . Le noir et blanc donne un charme particulier a New York et Woody sait la filmer, remplit de plans ingénieux et de cadrages parfait . Et bien évidemment nous n'oublierons pas le plan du pont de Queensboro qui est probablement l'un des plans les plus connu et réputé de New York dans le cinéma avec celui de "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone .
Manhattan ça parle de d'amour(s), d'art, de la vie mais ça tourne bien évidemment autour de Manhattan, la ville fait partie intégrante des personnages . Woody Allen qui semble presque jouer son propre rôle est vraiment a l'aise dans la peau d'Isaac Davis personnage névrosé qui stress a l'idée de la sortie du prochain livre de son ex femme qui parlera de leur rupture et a coté il ne sait pas a avec qui se mettre, une ados de 17 ans qui l'aime ou l'amante de son meilleur ami .
Drôle a certains moment grâce a ses dialogues ciselés mais pas au point d'en rire du début a la fin, le coté "dramatique" lui semble absent ou trop peu présent car il n'est là que face a cette histoire d'amour mais c'est pas ce qu'il y a de mieux dans le genre . Le film semble aussi assez ennuyeux et long sur la fin .
Manhattan est a voir principalement pour sa réalisation soignée, sa photographie en noir et blanc qui est excellente et ses cadrage souvent parfait au millimètre car dans le fond l'histoire n'est pas si drôle que ça et encore moins touchante .
"Manhattan", est un très bon film. Drôle quand il faut, dramatique quand il le faut aussi. C'est un belle hommage, a ce quartier. Mais il y a quelque chose qui me dérange. Je trouve sa super de mettre des références à de grand cinéastes ( Bergman par exemple). Mais elles te sont balancés à la guelle. On t'en sort des centaines en une phrase, du coup tu les retiens pas, et puis une référence c'est censé être subtile. Il ya une très bien dans "Blade Runner" à "metropolis" et c'est bien fait. Pareil pour "Les dents de la mer" à "Sueurs froides". mais dans le cas de Manhattan, ça sert à rien.
Un des meilleurs films de Woody Allen. Image sublime et très inspirée, musique collant parfaitement à l'atmosphère, les acteurs sont très bons, les dialogues sont excellents.
C'est une amie qui m'a conseillé de regarder du Woody Allen. J'ai commencé par Annie Hall que j'ai adoré soit dit en passant, et ensuite j'ai regarder Manhattan. L'humour, le pessimiste,le noir et blanc. Quand on les mélanges sa donne Manhattan. Un film réussi. Diane Keaton joue très bien la nana insuportable c'est pour cela qu'on l'aime. Et Woody, aussi bon réalisateur qu'acteur. Un film qui fait déjà parti de mes cultes bien que découvert il y a 2 jours.
Dans le plus pur style Woody Allen, un OVNI bavard, déconcertant, fascinant ; une analyse intellectuelle très fine, des personnages truculents et complexes, des acteurs en grande forme ave un gros coup de cœur pour Mariel Hemingway. Touchant, une franche réussite.
Cette suite douce amère d'Annie Hall est le point culminant de l'histoire d'amour de Woody Allen avec New York sur la sublime musique de Gershwin jouée par le New York Philharmonique. Un film magnifique rempli d'humour désabusé.
Magnifique comédie en noir et blanc. Tous les grands thèmes chers à Woody Allen sont présents : le jazz, les femmes, l’amitié, l'insatisfaction de vivre, l'art, l'écriture .... C'est marrant, c'est new-yorkais, c'est beau ... Absolument conseillé.
Woody Allen semblait vouloir dénoncer le pseudo-intellectualisme, et pourtant Manhattan est d'une arrogance dégoulinante à l'image de ses dialogues ultra verbeux, à base d'accumulations pédantes et excluantes de références artistiques en tout genre à la limite du ridicule. On se retrouve donc à subir ce film long et ennuyeux, qui respire l'autosuffisance, et dont le scénario se résume à une succession de scènes toutes plus barbantes les unes que les autres. Les différents registres ne fonctionnent pas, ou difficilement: l'aspect comédie dramatique est loin de sauter aux yeux, c'est parfois drôle mais de façon trop sporadique, et le côté drame manque d'enjeux; seul le label romance s'en sort pas trop mal, et encore, on est loin de l'excellence. S'il y avait vraiment quelque chose à sauver, ce serait la photo, et la réalisation plutôt soignée grâce notamment à certains cadrages bien sentis, mais c'est bien trop peu pour faire de Manhattan un bon film.
Manhattan se place comme un des incontournables de Woody Allen. Un film culte, représentatif de la carrière de Woody, qui s'inscrit comme la quintessence de ses romances maussades habituelles. Diane Keaton gracieuse et convaincante, muse de l'époque du cinéaste, fait forte impression et campe une femme forte et séduisante qui va faire tourner en bourrique le vieux Woody. Pour autant, plus subjectivement, Manhattan traîne parfois en longueur, le spectateur se perdant dans le flot incessant de dialogues du réalisateur, mais permet de voir la ville sous un jour inédit, Woody entraînant son auditoire dans les tréfonds new new-yorkais. Un classique parmi les classiques récompensé par le César du meilleur film étranger.
Rarement New York n'aura eu droit à une aussi belle preuve d'amour que le neuvième film de Woody Allen. Tourné en noir et blanc, Manhattan suit les mésaventures amoureuses d'un quadragénaire new-yorkais dépressif et continuellement désespéré qui va quitter sa mineure de petite amie pour tomber amoureux de l'ex-maitresse de son meilleur ami. Autour d'un décor naturellement planté, l'acteur-réalisateur nous entraîne dans les méandres de sa culture composée de sexe, de problèmes existentiels et de répliques cinglantes, pour notre plus grand plaisir... Nous retrouvons donc les éléments primaires à tout bon film de Woody Allen, ici disposés de façon à la fois comique et poétique. Isaac, notre héros, est ainsi un scénariste de télévision mal dans sa peau, à la vie sentimentale chaotique, ne comprenant toujours pas pourquoi sa deuxième femme l'a quitté pour une autre femme tandis que sa nouvelle petite amie (la jeune et brillante Mariel Hemingway), éperdument amoureuse de lui, n'a que 17 ans. Sa rencontre avec Mary (Diane Keaton, transcendante), en premier lieu maitresse de son meilleur ami Yale (Michael Murphy), va de nouveau bouleverser sa vie amoureuse. D'abord réticent à discuter avec cette pimbêche prétentieuse de Philadelphie, il va peu à peu tomber sous son charme naturel et finalement dévorant. Cette histoire tragico-romantique nous titille autant les zygomatiques qu'elle nous fait rire, Allen ayant ce don pour nous asséner de répliques parfaites et de situations parfois sincèrement drôles. Mais ce qui fait aussi la force de Manhattan, c'est ce noir et blanc majestueux appuyé par la magnifique photographie de Gordon Willis, c'est cette musique jazzy entraînante, ces décors new-yorkais naturels qui nous happent dès les premières minutes (la scène introductive reste inoubliable). Ainsi, Woody Allen nous gratifie instantanément de l'un de ses meilleurs longs-métrages, quoiqu'il en dise, et nous livre une fabuleuse comédie dramatique drôle et touchante amenant à l'éternelle question : qu'est-ce que l'amour ?