Mon compte
    Manhattan
    Note moyenne
    4,0
    7685 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Manhattan ?

    261 critiques spectateurs

    5
    88 critiques
    4
    87 critiques
    3
    34 critiques
    2
    22 critiques
    1
    17 critiques
    0
    13 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Manhattan est à n'en pas douter le plus beau film de Woody Allen d'un point de vue esthétique, ne serait-ce que pour son noir et blanc ou bien pour ces décors mais l'ensemble ne me convainc pas totalement ... Un autre visionnage dans les années futurs serait peut être plus concluant mais pour ce coup-ci l'effet est quelque peu raté ! L'énergie présent dans le chef d'oeuvre qu'est Annie Hall me manque ici, trop calibré, trop propre, un humour bien plus fin et subtil mais qui perd en efficacité sans sa pitrerie. Le moment est agréable, la beauté subjugue, les acteurs sont prodigieux mais la fièvre ne se présente que par à-coups. Woody Allen délivre au passage sa prestation d'acteur la plus émouvante, il se taille la part belle mais n'oublie pas pour autant de mettre en valeurs ces comédiens et surtout ces comédiennes à savoir Diane Keaton et Mariel Hemingway ( ou peut aussi ajouté Meryl Streep ). Ce film m'a d'ailleurs donné très envie de revoir Frances Ha de Noah Baumbach sur un sujet quelque peu similaire. Pour conclure, je suis autant séduis que déçu. Pour me rassurer, je préfère me souvenir d'avoir connu pareil sensation lors de ma découverte d'Annie Hall et qu'aujourd'hui je le cite à tout bout de champ ... Optimiste pour l'avenir, comme le film en soi !
    Mathilde Russo
    Mathilde Russo

    27 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Un film à la photo superbe, étonnament moderne et subtil. Le jeu des acteurs est vraiment touchant. Une histoire qui parle à chacun. Meryl Streep est si jeune ! Un humour très fin. Certains plans sont incroyables comme celui sur le ban devant le pont.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Revoilà Droopy, revoilà Caliméro qui a repris quelques amphètes et/ou sniffé quelques rails et qui se met à soûler tout le monde, à blablater comme un détraqué, comme le pauvre gars névropathe qu'il est depuis toujours.

    Il se prend pas pour n'importe qui le gugus (il doit viser Cannes et son festival de pisse-froids) il tourne carrément en noir et blanc parce que le noir et blanc, c'est comme se racheter une conduite pour un taulard : on vous prend pour un "artiste". Forcément. Mais pourquoi le "noir et blanc" ? s'interroge Télérama. Vous croyez qu'il y a un message (caché) là-dessous ?

    Le siphonné de la parlote Woody Woodpecker dans son inépuisable logorrhée déblatère que se taper une jeune plante de 17 balais, c'est -finalement- un bon plan et incontestablement plus sympa que de rester avec cette rombière de Diane Keaton, même si elle ne porte pas de soutif (une féministe...). De toute façon, on s'en fout, ce qui compte, c'est d'en parler avec ses amis, ses ex, ses futures, son public (Positif a adoré) et à sa ville de cubes en béton.

    On sent que Caliméro Droopy n'a pas fini de gaver : le pleurnichard binoclard est comme Terminator : impossible à arrêter. Et il ne la ferme jamais.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Woody Allen filme ici, au-delà de ses sujets de réflexion traditionnelle, son amour d’un New-York bouillonnant de vie (nuit et jour se succèdent sans que l’on s’en aperçoive, la vie ne s’arrête jamais à New-York). Un New-York, un brin nostalgique (un New-York du passé voire romancé), d’où son choix d’un noir et blanc sublime (certaines photographies sont passées à la postérité dont l’affiche, magnifique) ; mais aussi un New-York de cartes postales surtout dans l’introduction. Introduction aussi très littéraire qui rend compte du caractère universel et complexe de la mégalopole, difficile de résumer une ville. Donc derrière cette intro très écrite (une habitude chez Woody) et très graphique (on oublie souvent le metteur en scène derrière l’excellent dialoguiste et scénariste) ; ce film est la quintessence des interrogations alleniennes sur l’amour, la mort, la futilité, la culture et la fatalité. Un condensé efficace et riche qui mérite plusieurs visions afin d’en apprécier la profondeur.
    Les angoisses multiples de Woody ressortent ici avec son ton saccadé et son phrasé si particulier. Sur Dieu, Woody montre un monde en perte de repère, sans idéaux et ne croyant plus en Dieu. Ce qui lui fera répondre à son meilleur ami qui lui dit « Tu te prends pour Dieu ! » ; « Il faut bien que quelqu’un me serve de modèle ». Et le film foisonne de répliques aussi précises. Sur les bourgeois intellos des grandes villes, pas de cadeau, il nous les montre par pur snobisme débiner des génies de la peinture, de la littérature,… Sur la société, son ex femme élève leur fils avec une autre femme ce qui le laisse dubitatif sur l’avenir d’un petit être élevé par deux mères : « alors que peu de gens parviennent à survivre à une seule… ».
    Mais au-delà de tout çà, c’est bien l’histoire amoureuse entre Woody, la snob catho Mary aussi hésitante que lui, la trop jeune Tracy (qui une fois largué par Mary ne semble plus avoir 17 ans aux yeux de Woody) ; le tout supervisé par un vieil ami indécis qui est au centre des débats. Les va et vient amoureux entre ces 4 là sont délectables car toujours objectivés avec un triste bilan final que personne n’est vraiment jamais au bon moment avec la bonne personne. Allen et Keaton (Mary dans le film) sont des alter ego de névrose et Tracy au milieu de çà est délicieuse de gravité. La plus jeune (Tracy, 17 ans) est la plus lucide sur la comédie humaine du haut de sa candeur ce qui fait dire à Woody : « Tu es la réponse de Dieu à Job. Dieu t’aurait désignée et aurait dit : « Je fais des choses horribles, Job, mais je suis capable de faire çà » ». Et l’épisode des œufs reflète bien la pensée de Woody sur l’amour. Docteur, mon frère se prend pour une poule. Eh bien faites le interner répond le médecin. Ce n’est pas que je ne veux pas mais j’ai besoin des œufs. Et Woody : « c’est comme çà que je vois les histoires d’amour. On sait pertinent que c’est irrationnel, dingue, absurde. Mais je suppose qu’on s’accroche parce que la plupart d’entre nous ont besoin des œufs. ».
    Cependant Woody a bon ton de remettre tous ces petits maux de la comédie humaine à leur juste hauteur en se présentant devant le squelette d’un homme préhistorique alors qu’il apprend la trahison de son meilleur ami reprenant sa relation avec Mary. Ces petits agissements ne sont rien au regard de l’histoire de l’Homme.
    Grande leçon Allenienne hyper dense et concise.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    305 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    Un classique, mettant aux prises cinq personnages aux aspirations amoureuses diverses. L'amitié et l'amour sont d'ailleurs les deux thèmes forts du film, traités avec brio. Rien que de très banal, mais "Manhattan" bénéficie d'une photographie magnifique, et d'un noir et blanc montrant un New-York splendide. Sous la caméra de Woody Allen, Big Apple vit et revit, à l'image de ses personnages aux destins tortueux, et aux interactions plus ou moins tumultueuses. Le réalisateur-acteur livre une prestation superbe, montrant un personnage incertain, en perpétuel doute et qui manque de confiance en soi. Un rôle parfait pour lui.
    Roub E.
    Roub E.

    1 003 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Je n'ai pas vu beaucoup de Woody Allen, Manhattan était mon premier il y a quelques années, j'avais beaucoup aimé, le revoir a été un plaisir. Si le personnage interprété par Woody, éternel torturé par la vie et surtout par ses relations avec les femmes m'amuse plutôt qu'il me fait rire, j'ai adoré la mise en scène d'Allen dans ce film, cette déclaration d amour à New-York sublimée par un noir et blanc magnifique (le plan sur le pont de Brooklyn est juste une merveille)et des jeux d'ombres parfaitement maîtrisé. L'ambiance Jazzy est parfaite et renforce l'impression d'une balade tranquille dans la ville entrecoupée par les questions que se posent le personnage d'Isaac et ses tourments. Ça n'est pas un film qui me prend aux tripes que je trouverais génial mais c'était est tout de même un que je regarde avec grand plaisir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Manhattan est le cœur d'un chassé-croisé de plusieurs personnages qui se partagent leurs amours. Parfois romantique dans ses visions nocturnes de la ville, souvent très drôle dans ses dialogues, comme d'ailleurs très souvent chez WA, et finissant de façon ironique avec la petite étudiante. Sympathique
    Charlotte28
    Charlotte28

    131 abonnés 2 049 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juillet 2016
    Quel ennui! Que de vaniteux verbiage! D'ailleurs Woody Allen est en sur jeu permanent et le personnage interprété par Diane Keaton insupportable. Certes la réalisation est soignée pour mettre en valeur New York mais c'est loin d'être suffisant...
    Eselce
    Eselce

    1 436 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    C'est toujours agréable de voir un Woody Allen et ses déboires sentimentaux mais je dois avouer que lorsqu'on en a vu un, c'est toujours plus ou moins la même chose et on en sort avec un mal de crâne tant il y a de discours philosophiques, sentimentaux et un étalage passionné sur la vie de couple et sur le monde. Un bon film qui fait clairement ressortir l'énergie débordante de son réalisateur et les milliers de questions et de réflexions qui lui viennent naturellement à l'esprit.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    289 abonnés 2 899 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2016
    Le noir et blanc et la musique de Gershwin ajoutent une forte dose de mélancolie à ce récit baigné des obsessions et névroses habituelles de Woody Allen. Moins léger qu'un Annie Hall, Manhattan est l'occasion d'aborder toutes les difficultés de faire fonctionner un couple, à travers le prisme de trois relations impossibles. Avec son style si particulier, Allen taille dans le vif, bien aidé par une magnifique photographie et des interprètes on ne peut plus justes.
    Estonius
    Estonius

    3 552 abonnés 5 457 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Déjà le film est esthétiquement beau avec un noir et blanc superbe en forme d'ode à la ville de New-York et la musique de Georges Gershwin. Ensuite les relations entre les trois personnages principaux s'avèrent passionnant puisque la seule à paraître sincère dans ce petit jeu est Mariel Hemingway (avec au passage une jolie défense des amours intergénérationnels). Les deux autres mentent, privilégiant le "paraître" à leur véritable ressenti, que ce soit sur le plan affectif, sexuel, culturel (la séquence où Diane Keaton glose sur un cube d'acier est à ce propos fabuleuse). En fait une critique du snobisme, de la suffisance et même d'une certaine hypocrisie. Allen nous explique que l'homme est un être imparfait, ce qui ne l'empêche pas de rendre ses personnages attachants. C'est beau, c'est fort et le ton adopté ne peut que nous ravir.
    Redzing
    Redzing

    1 165 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Un auteur de sitcom médiocre se voit tiraillé entre différentes femmes : une ex devenue lesbienne qui s'apprête à écrire un livre incendiaire sur lui, une lycéenne très mature, et une journaliste intellectuelle, accessoirement amante de son meilleur ami. Le tout aurait pu donner lieu à une romance basique, mais c'est sans compter la patte de Woody Allen. Celui-ci incarne comme à son habitude un littéraire désinvolte, pris dans une tumultes d'émotions qu'il ne maîtrise pas. Les dialogues sont fins et tantôt très sérieux, tantôt très amusants, permettant de nous faire suivre sans ennui les déboires du protagoniste. Cependant, "Manhattan" est célèbre pour son esthétique, véritable déclaration d'amour à la ville de New York. Le noir et blanc est superbe, avec des jeux d'ombre et de luminosité intéressants, tandis que de nombreux plans panoramiques sont majestueux (dont le fameux plan du pont de Queensboro, qui s'est glissé sur la plupart des affiches). Le tout est accompagné par la BO entraînante, à la fois classique et jazzy, signée George Gershwin.
    dougray
    dougray

    244 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2015
    Manhattan est peut-être le film le plus connu de Woody Allen ou, à tout le moins, son film le plus iconique. Quel cinéphile n’a pas à l’esprit ce plan superbe de ce couple assis sur un banc avec Queensboro Bridge en toile de fond ? Considéré comme l’un des bijoux de la filmographie du maître (avec "Annie Hall", "Hannah et se sœurs" ou encore "La Rose pourpre du Caire"), Manhattan est une incontestable réussite, pour peu, bien sûr, qu’on soit sensible à son style. Car, mine de rien, le film ne s’avère pas si abordable que ça et suppose, si ce n’est une certaine concentration, au moins un certain intérêt pour l’œuvre de Woody Allen. Car tous ses ingrédients habituels y sont réunis et transcendés, de ses névroses obsessionnelles à ses réflexions philosophiques, en passant par l’amour des longues pages de dialogues et les plans séquences, le questionnement sur le couple et l’amour ou encore la quête d’un certain absolu... le tout asséné avec son incontournable sens de l’humour et une beauté formelle sidérante. Le choix de filmer New-York en noir et blanc apporte un charme fantastique à un film qui se veut, par ailleurs, déjà très arty au vu du milieu dans lequel évoluent les personnages. Manhattant est, d’ailleurs, une superbe déclaration d’amour à la Grosse Pomme (ce n’est pas la seule dans la filmo du maître) et, plus généralement, une invitation à un voyage gentiment mélancolique sans être ennuyeux ou austère. Woody Allen démontre, une fois de plus qu’il est un formidable directeur d’acteur puisque, outre sa propre prestation toujours extraordinaire de drôlerie (même si son côté "tombeur" peut laisser perplexe), on retrouve sa muse préféré Diane Keaton, formidable en bobo hautaine, Mariel Hemingway est incroyable en jeune conquête au timbre de voix si particulier, Michael Murphy est amusant en meilleur ami cocufié et la jeune Meryl Streep surprend en ex insupportable de rigueur. Certes, le film aurait gagné à parfois moins se perdre dans son rythme et dans son propos, le dernier tiers ayant tendance à être un peu trop redondant. Mais, pour le reste, "Manhattan" est vraiment un très joli film, caractéristique du style de Woody Allen dont on ne peut que comprendre la place privilégié qu’il occupe dans sa filmographie et dans le cœur des cinéphile.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2015
    Malgré sa très grande popularité, je ne m'attendais pas du tout à ce scénario pour "Manhattan", que je croyais être un film "policier". J'ai dû le confondre avec un autre Woody Allen, donc ce fut une découverte, sympathique. Ce film est clairement un symbole haut de gamme (parce que des suivants n'auront pas la force de celui-ci) du style du cinéaste, où les dialogues courts, longs et surtout précis autour de l'amour et du sens de l'avis monopolisent le scénario toujours assez simpliste au final. Très peu de personnages aussi, mais tous très bien écrits, et très bien interprétés. Et on n'oublie pas la plus-value ajoutée par le noir et blanc, donnant encore plus de cachet à une superbe photographie d'un New York rêvé.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    126 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Il est facile de reprocher à Woody Allen de tourner en circuit fermé, toujours à New York, en changeant seulement l'idée de fond. Mais chacun de ses films s'exprime différemment, que cela tienne à un détail ou non. Ici, c'est la grivoiserie et la médiocrité de la nature humaine qu'il a choisi de crédibiliser, sans pour autant en faire le moteur déprimant de son oeuvre. Pour qui apprécie ce type de films, pour qui sait voir que le réalisateur assume son amour de la ville, c'est toujours un agréable renouveau...à petite dose tout de même ! Attention aussi à la multitude de références culturelles que même un américain averti peinera à suivre. Chose que le casting et le discernement dans ce domaine compensent largement à l'international.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top