1 point pour la mise en scène pas trop mal, autrement ce film est vide... rempli de dialogues nombrilistes d'une petite tranche sectaire de la société new yorkaise elle même nombriliste... et on voudrait que tout le monde s'y sintéresse comme si c'était le centre naturel du monde.
C'est de l'onanisme public, à part les qqs plan séquences de new york plutôt réussis, le reste n'est d'aucun intérêt.
Les mésaventures amoureuses d’un quadragénaire écrivain à New-York. Dans chaque film de Woody Allen, il y a un élément remarquable, et cette fois, il s’agit de la très belle photo noir et blanc, magnifiée par la musique de Gershwin, et qui donnerait presque envie de visiter New-York. Dans tous les films de Woody Allen, il y a les mêmes défauts : narcissisme aigu de l’auteur, mise en scène presque toujours centrée autour de ses problèmes sexuels et sentimentaux, verbiage. Cette fois le verbiage est omniprésent, et assommant malgré les quelques traits d’esprit qui l’agrémentent. Et puis le scénario est d’une rare inconsistance : dénonciation du snobisme des intellectuels juifs américains plus états d’âme de femmes balançant entre deux hommes (ou l’inverse) ne suffisent pas pour construire une œuvre ; much ado about nothing…
Le choix du noir et blanc est critiquable mais ce n'est qu'un défaut parmi d'autres. Woody Allen livre une histoire supposée comique , qui suit les incertitudes sentimentales relativement intéressantes de quelques personnages. La mise en scène est efficace mais les acteurs et actrices ne s'écoutent pas entre eux, chacun se parle à lui même: la scène où ils marchent tous les quatre dans une rue newyorkaise le montre bien. L'abattage verbal de Woody Allen finit par ne plus être drôle.
Un film de Woody Allen très sympa. Cela fait beaucoup penser a une réalisation française avec tous ces dialogues réalistes, ce style, cette histoire. Beaucoup de sensation de déjà vu dans cette oeuvre. L'idée est pas mal. ce n'est pas un style que j'apprécie tout particulièrement mais cela reste très sympathique et original. Woody Allen est sûrement le réalisateur préféré des français et a fait peu de films d'actions car il est en majorité connu pour son style remarquable. Et les actrices ( surtout meryl Streep ) sont bien choisies.
Bien que je ne sois pas un grand fan de Woody Allen trouvant la plupart de ses films trop bavards, je dois reconnaître que j'ai bien adhéré à celui-là. Peut-être grâce à cette délicieuse alliance entre Gershwin, le noir et blanc et New York, ville à laquelle le réalisateur rend un flamboyant hommage. Le scénario et les dialogues sont d'une finesse incroyable et le film bénéfie en plus d'une excellente interprétation, Woody Allen, Diane Keaton et l'adorable Mariel Hemingway en tête. Un film qui n'a nullement volé son rang de classique du cinéma et qui est en effet un des meilleurs films de son auteur.
Un homme. Une femme. Un pont. Une ville qui s'éveille. Le plus beau plan de tout le cinéma. Sans oublier une idylle qui prend petit à petit forme sous le regard d'une voie lactée de carton-pâte. Un film qui s'achève sur le sourire, résigné, de Woody Allen. Une nouvelle journée qui commence sous le soleil de Manhattan et la musique de Gershwin. Pour moi, la quintessence, aussi bien formelle que thématique, d'un cinéaste au sommet de son art, qui, malgré la grande qualité de certains opus, n'atteindra plus jamais une telle réussite et surtout, ne retrouvera qu'occasionnellement (voir rarement) un tel sens du cadre, de la mise en scène. Une ville sublimée par un scope en noir et blanc de toute beauté, des personnages névrosés et attachants, dessinés et interprétés avec talent, des dialogues au diapason... "Manhattan" est le chef-d'oeuvre absolu de Woody Allen, une pure merveille à voir et à revoir infiniment.
Point positif: l'ambiance de Manhattan en noir et blanc... Point négatif: ennuyeux, TRES ennuyeux, TROP ennuyeux. Et quand je trouve un film ennuyeux, beh c'est forcément qu'il me plait pas des masses, normal. Mais bon, quand même quelque chose de positif dans le fait que ça se passe à Manhattan.
Manhattan est une declaration d'amour a la ville native de Woody Allen, New York. Tout dans ce film fait l'eloge d'une ville qui va a tout vitesse, devance le temps et les modes, et reste pourtant d'une beauté intemporelle, universelle. Woody Allen joue avec sa caméra, choisisant le noir et blanc, et donne a Manhattan un esthéthisme presque démodé. Mais c'est aussi des histoires de coeurs et d'amitié qui evoluent dans cette ville. Woody Allen dit de ce film qu'il voudrait que si quelqu'un le regarde dans une vingtaine d'année , il comprenne comment vivaient les New-Yorkais à cette époque. Mission réussi, on se laisse emporter par les tourbillons des sentiments. Avec toujours les passions d'Allen: Bergman, l'Art, la haine des nazis et Diane Keaton. La musique est extra aussi, il faut dire.
Généralement, quand on voit un Woody Allen, on en sort réjoui, et on se dit « finalement, je crois que c’est celui là que je préfère. On sent la touche de Woody Allen, mais il y a quelque chose en plus, quelque chose d’insaisissable qui fait que… » et on se redit la même chose le film d’après. Mais là, il est difficile de dire autre chose ! Certes, on retrouve Woody dans tous ses états. Néanmoins, cette fois-ci, l’introspection se fait plus authentique, plus émouvante que jamais. Impossible de voir un personnage à la place de Woody Allen. C’est lui, c’est tout. Et puis, humour toujours. Quelque chose de faussement léger dans l’air fait qu’on ne s’y trompe pas : c’est un film profond. Il y a une tonalité mélancolique, par ces itinéraires déçus, la présence éblouissante de la jeune fille, cet humour cynique, amer, et la magnifique photographie du film. Tout en ombres et lumières…Quitte à plonger dans l’ombre des derniers plans…car celle-ci est lumineuse.
Jamais New York n'a été aussi bien filmé. Photo splendide de Gordon Willis (responsable également de celle du Parrain). Film allennien, angoisse existentielle, bons mots et un certain masochisme sentimental où il se remet en scène entrain d'être plaqué par Diane Katon et s'invente une ex-femme revancharde devenue lesbienne et qui s'apprête à publier un livre sur leur ancienne vie de couple. Qu'est qui fait que la vie vaut le peine ? Ben, Woody allen entre autres.