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GéDéon
101 abonnés
549 critiques
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3,0
Publiée le 30 avril 2023
Deux ans après le succès de « Annie Hall », Woody Allen revient avec ce film sorti en 1979. Si les thèmes de prédilection de l’auteur (l’amour, l’angoisse, l’art, etc.) sont bien entendu présents, le caractère exagérément névrotique du personnage principal finit par agacer. Même si l’ensemble demeure très bavard, la comédie met en avant de nombreuses actrices (Diane Keaton, Mariel Hemingway, Meryl Streep, etc.) et sublime la ville de New York. Bref, un classique dans lequel les conversations incessantes oscillent entre drame et romance.
Manhattan est typiquement le genre de film qui nous fait aimer Woody Allen pour ce qu'il est : un réalisateur doté d'un talent d'une simplicité à la limite de l'arrogance. Tout dans cette production respire le talent : mise en scène chirurgicale, dialogues fins et recherchés, acteurs collant parfaitement à leur personnage... rien n'y fait, on a beau chercher la petite bête, on ne l'a toujours pas trouvée. Chapeau bas.
Que du bonheur ! Un des plus belles qualités de Noir et blanc que j'ai vu. Une réalisation très inspirée, des dialogues truculents, intelligents et hilarants. Woody Allen au sommet de son art et le tout est une ode à New York.
Un petit bijou de romance et d'humour, merveilleusement conté par Woody Allen. Une fois de plus, le cinéaste fait de la ville, en l'occurrence Manhattan, un personnage à part entière à qui il fait une véritable déclaration d'amour. Le film respire véritablement la vie, l'art, la bonne humeur et la réflexion à travers des personnages formidablement charismatiques et des situations drôles, cependant parfois cruelles et émouvantes. La réalisation de Woody Allen prend une toute autre dimension quand celui-ci fait le choix, très judicieux, de tourner en noir et blanc. Le réalisateur filme Manhattan d'une sublime façon (D'ailleurs, la scène d'introduction de Manhattan rappelle celle du récent Woody Allen, Minuit à Paris) et le tout est orchestré d'une brillante manière. Le film nous quitte en nous laissant imaginer la suite, bien que celle-ci semble pleine d'espoir. Manhattan est une très belle romance qui a quelque chose de très prenant et de contemplatif.
Une bouffée de charme et de simplicité , c'est ce que nous offre Manhattan, du génie Woody Allen. Doté d'acteurs extraordinaires, Woody Allen drôle et pomé dans sa vie sentimentale, Diane Keaton rayonnante, Meryl Streep (bien qu'encore inconnue à cette époque) superbe dans ce rôle, la belle Mariel Hemigway et Michael Murphy. Le scénario est épatant et rend les dialogues amusants de par son intelligence. J'ai été vraiment charmée par cette ambiance noir et blanc, un peu nostalgique. Ces tons embellissent à nouveau la merveilleuse ville qu'est New York et elle nous fait juste apprécier et même adorer. Les histoires sentimentales du héros sont farfelues (la jeune fille de 17 ans ou l'intello sympa) et on se laisse guider. Peut-être bien le meilleur des Allen..
Un film étonnant si on ne connait pas le style Allen, pas étonnant si on le connait. Mais au final pour les deux partis, ils ne peut être que bon, avec du recul (sans c'est un peu plus dur) et quand on y réfléchit, l'intrigue est parfaite et semée de rebondissements, de changements, de retours en arrière. Tout est très bien amené. Woody Allen se met lui-même en scène avec sa femme de l'époque Diane Keaton pour une comédie romantique passionnante, peut-être un peu moins bonne que "Annie Hall" dans son efficacité car ce film est un chef d'oeuvre en matière de dialogue et de scénario même s'il comporte certaines longueurs, avec "Manhattan" c'est un peu le même si ce n'est que les dialogues sont un peu moins percutants que le film auquel je viens de le comparer. L'histoire raconte l'histoire d'un homme désabusé, Isaac, plaquant son travail et tentant en vain d'écrire le roman qui le rendra célèbre. Sa seconde femme écrit, elle aussi, un livre sur sa vie de couple passée avec Isaac. Lui fréquente une jeune fille de 17 ans ce qui ne le satisfait pas non plus, et finit par rencontrer une femme qu'il croira être son âme soeur. Toute l'intrigue va se dérouler, pour notre plus grand bonheur, autour de cet imbroglio amoureux, le tout agrémenté d'une BO ainsi que d'une carte postale de New York, aussi sublime l'une que l'autre. Comme je l'ai dit précédemment, malgré quelques longueurs dommageables, le film reste excellent et est un très bon Woody Allen !
Woody Allen adore New York. Il y tourne la plupart de ses films mais y a aussi réalisé ce qui semble être sa plus belle déclaration d'amour à la Grand Pomme. Traitant des relations amoureuses d'un homme quelque paumé dans une ville qu'il ne pourrait quitter pour rien au monde, "Manhattan" et sa très belle photographie noir et blanc est un poème traitant des gens et des moeurs de New York. Woody Allen se réserve une fois encore le rôle principal et une fois de plus, c'est Diane Keaton qui est à ses côtés. Incarnant un personnage pince-sans-rire qui n'arrive pas à faire un choix de vie, Allen démontre qu'il est aussi excellent devant que derrière la caméra. La vie culturelle de New York est ici plus que jamais sous les projecteurs : on y parle de tout et de rien, de Van Gogh et de Bergman, de sexe et de religion... Loin des clichés habituels consistant à représenter New York comme une ville où les grattes-ciels sont rois, le film de Woody Allen, bien qu'un peu prétentieux sur les bords, ne souffre d'aucune faiblesse dans son récit et bénéficie de ce charme urbain enchanteur dont le réalisateur est si friand.
Ce chef d'oeuvre nous plonge dans des images de New-York magnifiques, élégamment mises en scène avec un noir et blanc somptueux. Les dialogues sont savoureux et les acteurs au diapason. Probablement le meilleur Woody Allen.
Bonne comédie sentimentale en noir et blanc aux musiques très douces. Woody Allen lance bien sa carrière. Une œuvre sans tensions qui apaise et fait passer le temps. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
Woody Allen a vraiment le don de faire rire. Il nous embarque dans son univers satirique et drôle de façon toujours naturelle, dans un New York en noir et blanc sublime. Les répliques fusent et on a le sourire tout au long du film.
Si l'on sentait poindre l'amour certain - presque "freudien" comme l'affirme l'un des personnages du film - que porte Woody Allen à New York, "Manhattan" en est sans aucun doute le manifeste le plus éloquent. Le plus beau aussi. Par le biais d'un magnifique noir et blanc rondement enrobé par la musique de George Gershwin, le réalisateur nous donne à voir un New York magnifié, fantasmé, enjolivé à l'image des premiers plans du film qui nous en mettent plein les yeux en nous balladant toujours plus profondément dans les tréfonds grouillants de bruits, de musique, d'individus, richesses triviales mais inestimables de celle que l'on nomme "Big Apple".
L'humour (cynique au possible) est de mise, comme à l'accoutumée, au service d'un script enrichi, ici, d'une dimension psychanalytique encore plus pregnante, plus développée, approfondie et maîtrisée que dans "Annie Hall", à croire que son passage par la "case Bergman" avec le chef d'oeuvre "Intérieurs" lui ait été grandement bénéfique. Au passage, Allen nous gratifie de séquences d'anthologie (celle du planétarium, par exemple, pour ne citer que celle-ci) prouvant encore une fois (comme si besoin était) qu'il possède ce talent indéniable d'observation très pointue des moeurs de ses contemporains, cette capacité de retranscription de ceux-ci à travers le prisme subjectif de ses problématiques récurrentes et ce, avec cette justesse de ton édifiante qui n'en finit pas de surprendre.
Mis en parallèle avec "Match point" qu'il réalisera 25 ans plus tard et qui reprend le personnage de la jeune actrice Tracy sous les traits, non pas de Mariel Hemmingway, mais de Scarlett Johansson, la mélancolie latente de "Manhattan" se teinte également, dans son ensemble, d'une amertume sourde, d'un pessimisme effrayant. Un très bel hommage, en définitive, à voir et à revoir sans modération.
Dans la même style ça m'a un peu rappelé Whatever works, en moins piquant et avec Allen dans le rôle du misanthrope cette fois-ci. Dommage j'ai trouvé que son personnage, sans aller dans l'excès non plus, n'était pas assez travaillé, pas assez poussé mais ça reste très bien et j'ai passé un bon moment à regarder ce film. La fin en jette pas mal aussi.
Rythme, dialogues, acteurs, décors... La déclaration d'amour de Woody Allen n'est pas seulement adressée à la ville, mais aussi au 7ème Art tout entier. Chef-d'oeuvre !!!
Bof, si ce film n'avait pas le mérite d'être l'un des premiers films du réalisateur, je dirais que Manhattan ressemble terriblement à beaucoup de film de Woody Allen, notamment Annie Hall. On suit l'éternel personnage de Woody Allen en type angoissé et qui a sérieusement l'impression que tout tourne autour de lui, et qui, malgré son charme faisant tomber toutes les jeunes filles dans ses bras, tombe amoureux de Diane Keaton, femme artiste et libérée par excellence. Outre le personnage principal assez irritant, je n'ai pas trouvé le film particulièrement drôle. Mais peut-être ne suis-je pas sensible à l'humour new-yorkais de Woody Allen. Après, le film est plutôt bien fait, Woody Allen a réussi à faire le film qu'il voulait faire. Les acteurs jouent bien : Woody Allen et Diane Keaton n'ont pas beaucoup à forcer pour être un couple crédible à l'écran. Les décors new-yorkais sont très réussis. Mais ce n'est vraiment pas mon genre de film, je préfère les films de Woody Allen plus récents.