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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 mai 2008
Le maitre nous prouve encore une fois qu'il excel dans tout les thèmes de cinéma. Spielberg film avec tout son talent l'horreur de la traite ds esclaves et de leur combat pour la liberté. Un pure moment de bonneur.
Magnifique narration de Steven Spielberg qui s'attaque ici au problème très sensible et difficile à traiter qu'est l'esclavage. Ce film est d'une forte intensité et nous donne l'impression d'une telle réalité que l'on croit avoir connu cette époque (peut être pas si loingtaine que cela). Chapeau l'artiste.
Il s'agit là manifestement du genre de ces plaidoyers qui nous informent tranquillement - par exemple - que les éthiopiens ne savent pas conduire de "Rolls" : Donc un peu décevant.
Steven Spielberg touche au plus profond de l'âme qui aime la liberté de vivre que tout à chacun à le droit d'avoir. Se référant aux Pères Fondateurs des Etats-Unis, de sa constituion et de la révolution américaine qui a fait avançer le pays sur ces mentalités. Djimon Hounsoun est évidemment grandiose (quand on sait qu'il a été immigré passé par Paris et "chassé" vers l'Angleterre), tout comme Anthony Hopkins, la musique de John Williams est comme d'habitude magnifique. Maintenant, la réalisation de Staven Spielberg est plutôt "pépère", très classique avec une démonstration trop théatrale, faisant souffrir le rythme du film. Au final, plus qu'intérressant notamment pour le message et ces acteurs malgré des défauts diminuant la force du film de parler d'un droit fondamental et inaliénable : la Liberté.
Spielberg a le don de choquer dès qu'il s'aventure hors des sentiers battus du divertissement et du grand spectacle. Pourtant, ses escapades de plus en plus nombreuses ont donné lieu à quelques très beaux films comme La Couleur pourpre ou La Liste de Schindler. Malheureusement, c'est loin d'être le cas avec Amistad qui, non content de survoler son sujet en le regardant par le petit bout de la lorgnette, fait montre également d'une idéologie pro-américaine lassante à la longue. Et même s'il est pavé de bonnes intentions, Amistad reste le plus souvent enchaîné par ces dernières. Chose étonnante et plutôt rare chez un cinéaste de la trempe de Steven Spielberg, la mise en scène d'Amistad s'avère très moyenne. Mais là où le bas blesse le plus, c'est sans conteste ce glissement vers la religion puis vers la guerre civile en préparation au pays de l'oncle Sam. Voir un des esclaves réinventer (sans se tromper une seule fois) la Bible en se basant uniquement sur les images, avec une petite étoile qui brille dans le regard, on est plus à la limite du ridicule mais en plein dedans. Au final, une plaidoirie contre l'intolérance qui fait surtout figure de vaste farce et Spielberg de donneur de leçons. Reste l'interprétation de Djimon Hounsou, véritable révélation du film.
Deux etoiles pour ce film qui pourrais être beau et inteligent, si il n'était pas parallement incohérent, qu'elle avocat se souciait à l'époque de cette noble cause que défend Anthony Hopkins ? Moi je n'y vois qu'un film la pour réconcilié les concié et qui ne bénéficie au final d'aucunt appuie historique. Deux etoile alors pour la trame de fnd qui est malgré tout intéressante, et bien sur pour la distribution, qui demeure très alléchante :D
Spielberg nous sort avec "Amistad" du grand spectacle. Un spectacle sur un drame historique comme avait pu l'être "La Liste de Schindler". Comme dans les films-plaidoirie, les discours des avocats sont très justes, très beaux, emprunts d'humanisme. La photographie n'est vraiment pas mal surtout que bon nombre de scènes sont de nuit. Un peu long parfois (surtout au démarrage) mais on est bouleversé par le message délivré et par une histoire qui n'est pas larmoyante dans laquelle Spielberg oublie tout pathos. Encore un beau film de la part de Spielberg.
Spielberg n'est pas seulement bon pour raconter des histoires d'extra-terrestres qui veulent rentrer à la maison, il peut aussi avec tout autant de talent parler de sujets plus sombres comme l'esclavage. Amistad raconte le procès d'esclaves africains ayant pris le contrôle de leur navire et qui se retrouvent alors plongés dans une tempête judiciaire qui dépasse de loin la simple question du sort de ces hommes et de ces femmes. Steven revient sur les parties sombres de l'histoire du monde, à une époque où le mot liberté n'avait pas encore la même signification pour tous (même si aujourd'hui ...), et nous décrit le combat de ces africains qui veulent simplement retourner chez eux. Mais le film en plus de montrer les conditions de détentions inhumaines de ces esclaves par les négriers remet aussi en cause le système judiciaire américain qui était alors guidé par des intérêts internationaux. Le casting quant à lui ne déçoit pas surtout Hopkins qui brille dans son rôle d'avocat, notamment lors du procès devant la Cour Suprême, et Djimon Hounsou en chef des esclaves qui découvre les absurdités d'une société soi-disante supérieure. Un magnifique film sur la liberté porté par le talent de ces acteurs et le génie de son réalisateur.
Un film poignant, puissant, qui donne des envies de meurtres. J'étais devant mon écran et tout ce que je désirai c'était fusiller les trafiquants d'esclaves...c'était une sensation incroyable qui nous fait honte de nos ancêtres...
« Amistad » est un très grand film. Spielberg y traite du « commerce du bois d’ébène » de façon géniale. Et d’abord de l’incommunicabilité. La phase initiale du procès illustre les barrières de communication, langues d’abord, mœurs et coutumes ensuite qui séparent occidentaux et africains… On voit Baldwin mettre à terre ses préjugés et se battre pour trouver les moyens pour dialoguer avec Cinqué… (jeu magnifique des acteurs !). Car, au long du film, il apparaît que c’est bien l’incompréhension qui donne naissance aux dogmes rapaces justifiant la réification (la chosification) d’une partie de l’Humanité ! Ce constat aboutit à une prise de conscience des protagonistes (notamment de l’avocat et des juges) puis à un dernier et terrible refus : le pouvoir qui est construit sur l’inégalité, sur l’asservissement, sur la pensée que l’autre, le différent, est inférieur, qu’il doit être considéré comme un « objet », ce pouvoir là doit être inlassablement combattu ! Car le film n’est pas optimiste. Cinqué, libéré, retourne en Afrique où il sera à nouveau asservi. L’hydre raciste est partout prête à ressurgir ! Ici la technique cinématographique sert le sujet au plus près. D’ailleurs Spielberg use moins d’effets spéciaux que dans ses films commerciaux. Son génie s’exprime ici par des plans rapprochés, des jeux sur l’éclairage… Les premières minutes du film sont à cet égard vraiment explicites... Spielberg réalisa ce film en 1997. Que pensez-vous qu’il arriva ? La critique le descendit en flamme lui reprochant sa bigoterie larvée (la confrontation des croyances occidentales avec celles des africains est au contraire remarquablement traitée) et son américanisme… Ce fut un formidable échec commercial… Tant pis pour S. Spielberg ! Mais, ensuite, un navet intersidéral comme « La guerre des Mondes » fit l’unanimité de la presse et le public, bien éduqué, se rua dans les salles obscures… Tant mieux pour S. Spielberg !
Un bon film, qui évoque le thème de l'esclavage. Anthony Hopkins joue a merveille, Morgan freeman est sans plus, Djimon Hounsou lui est très très bon, une bonne performance pour lui. Un film avec des scènes choquantes, violentes, qui nous mettent mal a l'aise, nous Européen, par rapport aux affront et aux violonces que nous avons ,et font, subir a ces être humains. Un film moralisateur, interessant, bien mis en oeuvre par Steven Spielberg qui comme a son Habitude nous sort le grand jeu! Chapeau bas.
Ce film sur l'esclavage est très bien réalisé par Steven Spielberg. Les acteurs, inconnus certes, se débrouillent très bien dans leurs rôles respectifs. Ce film laisse à chacun sa vision de voir les choses concernant la traite des noirs durant plusieurs décennies voire plusieurs siècles. Je vous recommande de voir ce long métrage.
Malgré quelques incohérences dans le scénario, surtout au début, et certaines lourdeurs comme le personnage joué par Anthony Hopkins de J.Q. Adams qui est trop accentué, Amistad est globalement un bon film. J’ai bien aimé les images et la reconstitution de l’ambiance, de l’atmosphère de la côte Est de cette époque. Vu les polémiques en France autour de ce film, je précise sur son contenu, qui parle donc d’esclavage, que d’une part c’est un film sur la traite, ce qui n’est qu’une partie du vaste sujet. Et d’autre part, très logiquement d’ailleurs puisque toute l’histoire se joue dans les tribunaux des États-Unis, on y voit autant l’idéal de démocratie protestante de l’américain du Nord-est des États-Unis de cette époque qu’autre chose. Ce qui est au demeurant aussi intéressant, et n’en fait pas un film de propagande pro-américain comme l’on dit certaines personnes qui pensent sans-doute être les seules à avoir un idéal. Le film est bel et bien un message d’humanité anti-esclavagiste d’une part, et un message de démocratie d’autre part. Dommage que ce ne soit pas la meilleure réalisation de Spielberg.