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RealPrime
83 abonnés
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2,0
Publiée le 13 février 2019
Nouveau film du génie Spielberg et 2ème du genre que je connais après “12 years a slave�, j’avouerais que j’étais totalement perdu au départ mais qu’après, longtemps après et vers le milieu du contenu j’ai enfin su retrouvé le chemin. J’aurais donc compris qu’il ne s'agissais pas de l’esclavage au sens prisonnier du thermes mais au sens abolition, ce qui est différents. Mais ça reste le même sujet de toute façon. Niveau interprétation, très bonne donc rien à dire, McConaughey rempli le contrat et y est très convainquant. Hounsou, pareil en victime des temps immémoriaux. Et Hopkins alors chapeau, surtout pour son interminable show dans le tribunal sur la fin du film. Interprétation, jeu, intonation, tous fut parfait. Mais il n’a pas jouer l'agressivité et pourtant, y avait de quoi se lâcher sur ce thème.
Mais non, préférant la “zen attitude� totale en faisant preuve de bon sens et de pédagogie plutôt que d’appeler la colère dans l'hémicycle judiciaire. Mais franchement, s’il on oublie l'interprétation, la musique, le son, l'action… Cela n’en reste pas moins pas le meilleur Spielberg. De loin et comme dirait Loisirs, il fut mieux inspirer. J’ai sans conteste bien des exemples mais que je ne les citerai pas car là n’est est pas le sujet. Tous çà pour dire qu’il s'agit d’un bon film sur ce sujet, mais bon, spoiler: faut être réaliste sans que l'on me prenne pour un sadique, mais l’esclavage des noirs est une période ou normalement ça devait envoyer légèrement plus que ça. Seule scène m’ayant rendu fou et bouche grande ouverte et méritant un parfait -12, celle du bateau… Américain mais avec équipage espagnol vous me direz le problème technique bien entendu.
spoiler: Scène violente, réaliste en tous point avec une interprétation magistrale et un final sur les femmes et hommes attacher à une chaîne elle même attachée à une encre. Je vous fais pas le dessins sur le reste mais le visuel et audio furent là. Film très gentillet mais avec les scènes du navire et du tribunal dantesque. Avec un McConaughey au meilleur de sa forme.
Beau film contre l'esclavage, malgré quelques longueurs. Les acteurs sont tous très bon, sauf Mhattew M., décidément cet acteur ne m'inspire pas du tout.
Du Spielberg avec ses qualités : narration, mise en scène, casting...et ses défauts : le manque d'ambigüité, cette idée simpliste qui consiste à envisager l'Histoire comme une continuelle marche vers le progrès, la foi en l'Amérique (qui est en général un faux problème dans le cinéma U.S. mais avec Spielberg c'est souvent insupportable parce que sans finesse et enrobé dans tout un ensemble de sentiments positifs). Enfin..., le génie de ce réalisateur n'est pas toujours dans la qualité de son propos mais dans ce qu'il fait avec une caméra. Les scènes de plaidoirie sont à ce sujet très intéressantes à observer. L'histoire est agréable, c'est un film qui passe souvent les dimanche après midi de la Toussaint et lors des fêtes de fin d'année, 2h30 de bel ouvrage mais ça reste sans nuances. C'est malgré tout un très beau film, très bien interprétée et j'ai pris plaisir à revoir ce film malgré ces nombreux défauts.
Et puis m.... ! Descendu par la critique dès sa sortie en salles, objet de vives polémiques,oeuvre la plus mal aimée de Spielberg car jugée trop "américanisée"... Amistad n'en reste pas moins l'un des plus grands films de Spielberg. Bien au-dessus du Soldat Ryan, lui, justement trop patriotique (début et fin du film), brillament mis en scène (comme jamais dans toute sa filmographie), mais s'appuyant hélas sur un scénario baclé et sans grande envergure... Amistad évite justement ce piège. Le scénario tient la route, le cap que dis-je, maintenant, serrant au plus près son sujet pour ne jamais s'en détourner et pour permettre au spectateur de projeter cette petite (et honteuse) histoire dans la Grande histoire américaine. Amistad est en effet à la fois le reflet d'une partie de la société américaine ne reculant devant rien (et surtout pas devant la dignité humaine) pour faire des profits et le point de rupture qui jettera vingt ans plus tard les bases de la guerre de Secession. Et c'est là que le génie de Spielberg intervient, justement en concentrant la focale de sa caméra sur l'hitoire circonscrite de Cinque et de son peuple opprimé pour mieux l'exposer au monde... Par cette pirouette (que certains ont critiqué comme d'autres l'ont fait à l'égard de l'engagement des leaders noirs américains des années 60), il réussit là où il a échoué pour le Soldat Ryan. La libération de l'Europe nazie s'est faite par la multitude et en ce sens l'esprit du Jour le plus Long respecte au plus près cette vérité de l'Histoire, quand la libération des esclaves noirs américains (ou français), ou encore quand l'abolition de la peine de mort, n'a pu voir le jour que par l'esprit et la volonté d'une poignée d'hommes, justement au nom de la raison humaine et du progrès de l'humanité (comme l'évoque Anthony Hopkins dans la scène du procès de la Cour Suprême). En ce sens, Amistad touche à la vérité historique.
Il n'est peut-être pas politiquement correct de ne pas mettre le max d'étoiles à un film traîtant de l'esclavage pourtant Spielberg m'avait passablement déçut en 1998, avec ce film initialement ambitieux mais dépassionné. Pour un tel sujèt, ce film manque étonnement d'émotion et de "folie", à cause d'une mise en scène beaucoup trop scolaire, lisse, impersonnelle et classique; cadenassant son film dans une sorte de correction vis à vis du spectateur totalement injustifiée et incongrue. Bien au contraire, ce film aurait dû être l'occasion de "brutaliser" le publique comme l'avait fait le mémorable "Racines" en 1979. En cela, nous avons droit à de multiple séquences de tribunales, pour enfermer le récit du côté de "l'homme blanc et de son droit juridique", alors qu'à mon sens la description de la condition de la traîte des noirs dans cette immonde commerce, aurait davantage secouer le spectateur. Car est-il question de la mutinerie de l'Amistad ou du proçèt des "mutins" dans ce film ? La focalisation sur le proçèt fait mentir le titre de ce film. Autre point, le film se situe systématiquement du côté des "civilisés", réduisant au minimum le nombre d'apparition de l'excellent Djimon Hounsou incarnant Cinqué. Pourtant, les scènes les plus fortes tournent autours de Cinqué, comme le final nous montrant Cinqué de dos et à contre-jours, contemplant le lointain avec le sous-titre informant le spectateur qu'une fois retourné en Afrique, celui-ci ne retrouva aucun des siens. Les acteurs sont par ailleurs assez bons, avec une mention "coup de coeur" pour Djimon Hounsou qui insuffle une présence virile, quasi animal à son personnage d'homme fort" lancant la mutinerie de l'Amistad. En somme une force faisant cruellement défaut au film s'avérant trop aseptisé pour enthousiasmer malgré une B.O. composée par John Williams ne laissant pas indifférente.
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5,0
Publiée le 27 juillet 2020
Je n'assiste pas à plus d'une poignée de films par an dans un cinéma. Je loue beaucoup plus de vidéos et Amistad est l'une d'entre elles. Si je me souviens que Amistad n'a pas impressionné le public. Mais l'expression intemporelle de ce film est indéniable. Je suis également un grand fan d'Anthony Hopkins et je me souviens de lui comme d'un acteur convaincant bien avant son rôle aux Oscars. Je pense que lui et l'acteur africain Djimon Hounsou auraient dû être sérieusement envisagés pour des prix d'acteur pour ce film. Je ne me souviens pas qu'il ait été donné ou même suggéré. La réalisation, la décoration des décors, l'éclairage et le montage étaient extraordinaires. Cela m'a rappelé que les espaces intérieurs des années 1830 et ce n'étaient pas des décors hollywoodiens à l'éclairage criard avec des ombres dramatiques. Les moments les plus dévastateurs émotionnellement pour moi ont été le transport barbare et la noyade des esclaves. J'ai littéralement tenu mes mains sur mon visage pendant que ces scènes se déroulaient. Mon respect pour l'art de Spielberg. D'autres spectateurs ont commenté les qualités statiques de ce film. Eh bien mes amis, ce n'était pas "Les aventuriers de l'arche perdue" ou "Le jugement de Nuremberg" c'était du cinéma historique à plus d'un titre. C'était exact, alphabétisé et pas politiquement correct ou incorrect. Bravo Monsieur Spielberg...
Il s'agit là manifestement du genre de ces plaidoyers qui nous informent tranquillement - par exemple - que les éthiopiens ne savent pas conduire de "Rolls" : Donc un peu décevant.
Encore une excellente raison de remercier Mr Spielberg d'avoir toujours pensé à regarder des deux côtés de la route avant de traverser. Etant pourtant habitué à son talent de réalisateur, j'ai littéralement été saisi par la profondeur du discours délivré par ce film, dans la lignée de La liste de Schindler, et surtout par l'indéniable maitrise avec laquelle cela est mise en place. On est plongé dans le sujet dés la première seconde et on y reste jusqu'à la derniere. Encore un chef-d'oeuvre.
Deux etoiles pour ce film qui pourrais être beau et inteligent, si il n'était pas parallement incohérent, qu'elle avocat se souciait à l'époque de cette noble cause que défend Anthony Hopkins ? Moi je n'y vois qu'un film la pour réconcilié les concié et qui ne bénéficie au final d'aucunt appuie historique. Deux etoile alors pour la trame de fnd qui est malgré tout intéressante, et bien sur pour la distribution, qui demeure très alléchante :D
Un film avec une idée audacieuse et un casting de haute volée mais : "Amistad" n'est pas le film qu'il aurait pu être. Les forces du pouvoir, du racisme, et de la justice se cognent momentanément. Le rythme est lent et manque cruellement de mordant. Il manque de la finesse de "La liste de Schindler", l'originalité de "Minority Report" ou encore le suspens de "Duel". Spielberg s'attaque a un sujet délicat qui n'est pas vraiment de son domaine. La lourdeur du message est capable d'endormir et les scènes sont parfois un peu ternes et maladroites. Néanmoins on ne peut pas nier que "Amistad" soit un mauvais film mais ce n'est pas du bon Spielberg.
J'ai toujours été habitué aux chef-d’œuvres avec les bijoux (films) de Mister Spielberg c'qui fait que là ça m'a un peu choqué. 2H28 de sommeil profond les yeux ouverts, carrément emmerdant à voir ce film, il se passe rien du tout... J'vais quand même éviter de mettre à ce film "mauvais" car ce serait con de ma part envers mon réalisateur préféré de lui mettre cette note.
« Amistad » est un très grand film. Spielberg y traite du « commerce du bois d’ébène » de façon géniale. Et d’abord de l’incommunicabilité. La phase initiale du procès illustre les barrières de communication, langues d’abord, mœurs et coutumes ensuite qui séparent occidentaux et africains… On voit Baldwin mettre à terre ses préjugés et se battre pour trouver les moyens pour dialoguer avec Cinqué… (jeu magnifique des acteurs !). Car, au long du film, il apparaît que c’est bien l’incompréhension qui donne naissance aux dogmes rapaces justifiant la réification (la chosification) d’une partie de l’Humanité ! Ce constat aboutit à une prise de conscience des protagonistes (notamment de l’avocat et des juges) puis à un dernier et terrible refus : le pouvoir qui est construit sur l’inégalité, sur l’asservissement, sur la pensée que l’autre, le différent, est inférieur, qu’il doit être considéré comme un « objet », ce pouvoir là doit être inlassablement combattu ! Car le film n’est pas optimiste. Cinqué, libéré, retourne en Afrique où il sera à nouveau asservi. L’hydre raciste est partout prête à ressurgir ! Ici la technique cinématographique sert le sujet au plus près. D’ailleurs Spielberg use moins d’effets spéciaux que dans ses films commerciaux. Son génie s’exprime ici par des plans rapprochés, des jeux sur l’éclairage… Les premières minutes du film sont à cet égard vraiment explicites... Spielberg réalisa ce film en 1997. Que pensez-vous qu’il arriva ? La critique le descendit en flamme lui reprochant sa bigoterie larvée (la confrontation des croyances occidentales avec celles des africains est au contraire remarquablement traitée) et son américanisme… Ce fut un formidable échec commercial… Tant pis pour S. Spielberg ! Mais, ensuite, un navet intersidéral comme « La guerre des Mondes » fit l’unanimité de la presse et le public, bien éduqué, se rua dans les salles obscures… Tant mieux pour S. Spielberg !