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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 juillet 2009
Spielberg fait alternativement un film à gros budget et un a petit budget. Maleureusement, il a réaliser un chef d'oeuvre sur la shoah et nous sort un film a petit budget sur la traitre des esclaves africains. Ce traitement inégalitaire n'est-il pas raciste ? Des le debut du film, on voit des africains capturé d'autre africains sans expliquer que sans la demande des blancs les africains ne se serait jamais conduit comme ça. Ensuite on montre les gentils blancs qui prenne la défense des pauvres noirs présentés comme des idiots incpables de se défendre tout seul. A la fin, les américains c'est les gentis et les espagnols les méchants. C'est raciste. Combien d'esclaves ont eu droit a un proces ? Combien d'abolitionniste dans l'Amérique qui restera ségrégationniste pendant encore des siècles ? Les contre-vérités sont trop nombreuses pour qu'on adhère, même si l'idée de départ est bonne et que certains aspects de l'horreur esclavagiste sont bien traités (mais pas tous et pas assez).
Quelques longueurs certes, mais un film essentiel sur l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis. Un acteur en la personne de Djimon Hounsou, est révélé par son extraordinaire interprétation.Quand à Spielberg, connu, en tant que réalisateur, capable du meilleur comme du pire, il réussit une oeuvre historique proche du documentaire et que tout un chacun devrait avoir vue.
En 1839, le navire espagnol La Amistad fut le théâtre d'une rébellion d'esclaves, qui atterrirent aux Etats-Unis. Fallait-il les rendre à leur propriétaire initial ? A la cour espagnole qui les réclamait suite à un traité commercial ? Aux marins qui les avaient trouvés en mer ? Ou fallait-il simplement leur rendre leur liberté... Soyez avertis, le film évacue assez rapidement la partie sur le navire, pour se focaliser sur les procès qui en découlèrent. On est donc dans un film de prétoires du 19ème siècle, qui annonce par ailleurs le "Lincoln" du même réalisateur. On ne va pas se mentir, le message principal du film (l'esclavage, c'est mal) enfonce des portes ouvertes. On a aussi le droit à des moments pompeux sur les valeurs des Etats-Unis. Tandis que l'intrigue est répétitive (mais peut-on le reprocher car la vraie histoire fut bien une série de procès ?). Et certains personnages ont une utilité très relative dans l'intrigue. Tout ceci explique sans doute pourquoi "Amistad" est considéré comme mineur dans la filmographie de Spielberg. Pourtant il y a aussi du bon ! La mise en scène est travaillée, avec notamment quelques scènes choc (les parties dans les bateaux sont clairement les meilleures). Et si le film enfonce des portes ouvertes, il aborde tout de même le thème de la séparation des pouvoirs : pour qu'une démocratie fonctionne, l'exécutif et le judiciaire devraient être séparés. Et puis la distribution est sacrément alléchante. Des vétérans (Anthony Hopkins, Morgan Freeman), des jeunes pas encore connus (Matthew McConaughey et surtout Djimon Hounsou, qui apporte énormément de coeur à l'ouvrage), et de nombreuses bonnes têtes (Pete Postlethwaite, Stellan Skarsgård, Chiwetel Ejiofor...). Des acteurs qui permettent de tenir sans mal le film, ainsi malgré ses défauts les 2h34 passent sans mal.
D'une mutinerie d’esclaves africains sur un bateau espagnol à un combat pour la liberté dans les cours de justice américaine, Spielberg livre un puissant et passionnant plaidoyer contre l’esclavage, malgré de grosses longueurs et un excès de pathos, mais incarné par un gros casting.
Spielberg s'empare une fois de plus d'un sujet très fort, cette fois-ci c'est l'esclavage qu'il souhaite mettre en avant. Quelques scènes vraiment poignantes et bien réalisées, un casting 4 étoiles et un coté pédagogique fort appréciable en font un bon film. Mais malgré toutes ses qualités "Amistad" a quand même pas mal de longueurs fort déplaisantes.
En 1997 sortait Amistad, un Spielberg grand cru. Le film traite du commerce des esclaves, une grande partie de cette réalisation se concentre sur un procès qui a vraiment existé. Spielberg évite intelligemment les mièvreries, il emmène le spectateur dans le sud des états unis environ 30 ans avant la guerre de sécession, une époque ou l'esclavagisme bat son plein. Certaines scènes sont brutales, même si la majeure partie se concentre sur le fameux procès (certains ont d'ailleurs reproché à ce film le trop plein de bavardages). Marquant et à la fois instructif. 8/10
Steven Spielberg, s’empare du sujet de l’esclavage en s’appuyant sur l’histoire vrai de « La Amistad » un navire au sein duquel des esclaves se sont rebellés, puis ont pris le contrôle de celui-ci en espérant rejoindre l’Afrique. Malheureusement ils vont se retrouver sur le sol américain, et finir en prison dans l’attente de leur procès. Le procès est d’ailleurs le fait principal du film, celui qui nous tient en haleine, c’est l’enjeu principal du film, vont-ils être acquitté ? S’en suit alors un film plutôt politique, retraçant le parcours de ses hommes jusqu’à leur arrivée sur le sol américain. Quelques scènes sortent du lot, comme le flashback sur le bateau, ainsi qu’un monologue exceptionnel de la part d’Anthony Hopkins. Habitué des histoires vraies sur grand écran, Steven Spielberg signe ici un très bon film.
Qu'il est long, qu'il est bavard ! Il partait pourtant bien, ce film : il se montrait plutôt captivant, proposait des séquences marquantes, annonçait un récit dur et poignante. Mais la concentration sur les procès, particulièrement statiques, a pris le relai. Des effets de manches, des débats stériles sur fond de la musique légère de John Williams pour tenter d'occuper notre ouïe, de jolis propos par des personnages clichés pleins de bons sentiments, pour aboutir à un happy-end qui, historique, n'est donc pas un secret. Finalement, malgré quelques séquences très éparses et une décoration sympathique, c'est un film à peine correct, susceptible de décevoir à cause de ses fortes longueurs. Il garde le mérite de nous présenter une anecdote de l'Histoire qui peut nous suggérer d'approfondir le sujet sur Wikipédia.
La “Amistad” est un navire utilisé par les Espagnols dans la traite des noirs aux Caraïbes dans les années 1830. Lors d’une violente tempête au large de Cuba, une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux. Le capitaine sera tué avant de refuser de les ramener vers l’Afrique. Largués en Amérique, les esclaves seront jetés en prison. Mais deux fervents abolitionnistes engagent un jeune avocat pour les défendre. Steven Spielberg relate l’histoire de cette traite des noirs ainsi que le procès qui s’ensuivit. La première partie est extrêmement violente. Jamais le réalisateur n’avait mis en scène des moments aussi douloureux à voir. Impossible pour le spectateur de faire l’aveugle face à ces êtres humains battus, humiliés et affamés. La seconde partie devrait par conséquent être plus forte émotionnellement. Mais le libre jeu des comédiens blancs que sont Matthew McConaughey et Anthony Hopkins a de quoi nous laisser perplexes. Cherchant absolument à rendre historique sa victoire juridique au cinéma, le cinéaste en oublie la consistance dramatique et livre une narration sans humanité. En effet, l’argument introductif était bien entamé et est gâché par un rôle figuratif par la suite. Qui sont ces hommes et femmes défendus à part une couleur et un statut ? Steven Spielberg a manqué de profondeur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je n'ai apprécié que le début et la fin. Le centre du film (2 heures) sont embourbées dans des dialogues et un procès interminables. S. Spielberg n'a pas approfondi plus que ça son affaire et n'a pris aucun risque sur le sujet. L'argumentation ne va que dans un sens et se résume en un mot : Liberté. Merci, chef. J'aurai aimé plus de scène à bord du bateau et autre chose qu'un simple procès sans saveur durant 2 heures qui m'ont paru interminable !
Un Spielberg assez moyen en tout cas qui ne se montre pas à la hauteur de son sujet. Si les scènes de la capture du personnage de Cinque et celles sur La Amistad retourne le ventre et montre de manière frontale l’horreur de l’esclavage; j’ai trouvé que Spielberg s’embourbait dans les scènes de prétoires qu’il n’arrive pas à dynamiser et où je n’ai jamais ressenti de tension. Malheureusement se sont les plus nombreuses dans un film qui semble traîner en longueur, le dernier procès donne l’impression d’un trop long épilogue. Si le rythme est un vrai problème ce n’est pas le cas de la reconstitution, la direction artistique est remarquable, décors et costumes sont un vrai plaisir des yeux. Mais avec un tel sujet et un tel réalisateur on pouvait s’attendre à bien mieux.