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Kevin dioles
51 abonnés
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4,5
Publiée le 9 octobre 2019
AMISTAD nous plonge en 1839, dans l'horreur de l'esclavagisme. Tous le film est un puissant plaidoyer sur le thème de la liberté, illustrée par le charisme de nombreux acteurs. Une histoire vraie remarquable et méconnue, que Spielberg, ce réalisateur humaniste, nous fait découvrir par une réalisation qui ose montrer l'esclavage sans aucun détour. AMISTAD est l'histoire d'une révolte aux images impressionnantes qui sont des arguments à charge pour dissocier les deux violences en présence: celle de l'oppresseur, et celle de l'oppressé. AMISTAD est construit autour de nombreux dialogues qui invitent le spectateur à réfléchir sur la liberté des peuples. Par une prestation magistral, Anthony Hopkins nous livre un superbe discourt sur cette liberté, qui pour lui commence par la vrai nature de l'homme ( ce que nous sommes, est ce que nous avons été ). Cette liberté faite aussi à la base de morales, qui mettent en place des lois pour combattent toute forme d'esclavage. AMISTAD est un long métrage confondant des cultures différentes. AMISTAD est un film qui s'écoute plus qu'il se regarde. AMISTAD est un film sur le combat de la parole, une arme de persuasion pouvant aider à se délivrer des chaines, créées par des esprits envahis de haine alimentée par le racisme. Une réalisation très intéressante, qui se regarde sans lassitude.
Malheureusement, comme la plupart des films ayant vocation de pseudo-documentaire ou de biographie, Les réalisateurs pensent que le sujet du film se suffit à lui-même et qu'il n'est pas nécessaire de consacrer un quelconque effort dans l'écriture du scénario, d'insuffler une quelconque dimension dans la mise en scène ou de diriger les acteurs pour qu'ils vous touchent. Comme pour la Liste de Schindler, j'ai trouvé le film inintéressant, particulièrement long, soporifique et aucunement émouvant. Un film très Artésien, si l'on veut. On est tous d'accord que faire un film là-dessus est honorable, mais Spielberg en oublie les spectateurs. Cela m'a beaucoup fait penser à un clip de Mylène Farmer (je sais, pas terrible la comparaison). Le casting est, de ce point de vue, un vrai gâchis : Anthony Hopkins a un rôle inapproprié et saugrenu, Morgan Freeman fait vraiment de la figuration, et Matthew McConaughey est mauvais (comme d'habitude, donc rien de choquant). La musique est pompeuse et sirupeuse à souhait. Un film très moraliste, forte présence de la religion, et discours donneur de leçon (alors que la France avait précédé les USA depuis la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, mais ça, bouche cousue). Le film est donc plutôt destiné à l'Éducation Nationale mais pas aux salles obscures. Si vous aimer les blacks balaises torse-nu, vous pourrez peut-être apprécier...
Spielberg réalise là un film sur l'esclavage avec tout le côté film bien marketé d'Hollywood qui plombe un peu le message du film. Disons que pour les puristes c'est un scandale et pour les amateurs de cinéma spectacle c'est tout à fait correct. Les acteurs sont tout à fait correct, Matthew Mcconaughey est un peu sous utilisé à mon sens mais il navait pas encore la crédibilité dont il jouit aujourd'hui. Morgan Freeman est bon, Anthony Hopkins s'en tire plus que bien. Le film démontre que l'humanité prévaut sur le commerce mais c'était loin d'être gagné. La sierra Leone fait peur à voir au XIX siècle. La reine d'Espagne une enfant qui ne comprend rien à la liberté puisque persuadé d'avoir tous les droits grâce à son sang. Le film montre un système judiciaire américain en plein labeur qui se cherche encore avec beaucoup de conviction.
Spielberg a le don de choquer dès qu'il s'aventure hors des sentiers battus du divertissement et du grand spectacle. Pourtant, ses escapades de plus en plus nombreuses ont donné lieu à quelques très beaux films comme La Couleur pourpre ou La Liste de Schindler. Malheureusement, c'est loin d'être le cas avec Amistad qui, non content de survoler son sujet en le regardant par le petit bout de la lorgnette, fait montre également d'une idéologie pro-américaine lassante à la longue. Et même s'il est pavé de bonnes intentions, Amistad reste le plus souvent enchaîné par ces dernières. Chose étonnante et plutôt rare chez un cinéaste de la trempe de Steven Spielberg, la mise en scène d'Amistad s'avère très moyenne. Mais là où le bas blesse le plus, c'est sans conteste ce glissement vers la religion puis vers la guerre civile en préparation au pays de l'oncle Sam. Voir un des esclaves réinventer (sans se tromper une seule fois) la Bible en se basant uniquement sur les images, avec une petite étoile qui brille dans le regard, on est plus à la limite du ridicule mais en plein dedans. Au final, une plaidoirie contre l'intolérance qui fait surtout figure de vaste farce et Spielberg de donneur de leçons. Reste l'interprétation de Djimon Hounsou, véritable révélation du film.
Ca commence plutôt bien avec la révolte des esclaves, mais ce film devient ensuite beaucoup trop bavard. On se perd dans les méandres d'un interminable procès. Pour ne rien arranger, Spielberg essaie de nous faire croire que la libre Amérique et son système démocratique seraient à l'origine de l'abolition de l'esclavage ou y auraient fortement contribué. Il se garde bien d'établir des liens entre cette période sinistre où les hommes noirs n'étaient que des marchandises et la situation d'aujourd'hui où ils sont toujours les cibles d'une police raciste. Le cinéma de Spielberg s'est toujours caractérisé par un humanisme politiquement correct et peu subversif, mais cette fois, il y va fort.
Amistad est l un des premiers films de Steven Spielberg qui montre son engouement a filmer des procès (Lincoln, Bridge of Spies) Le film souffre malheureusement de trop de longueurs et le rôle d Anthony Hopkins est trop écourté pour que l on puisse arriver a vraiment s attacher a lui avant le dénouement qui arrivera comme un cheveu sur la soupe. Il en reste malgré tout une belle musique et une belle performance de Morgan Freeman
Une histoire sur l'esclavage et la guerre dee sécession, on en trouve peu quand même... Le scénario est assez captivant mais souffre de lenteurs assez ennuyeuses. Les scènes du procès, par contre, sont très bonnes. La rencontre Hopkins/Freeman est surprenant de ces deux grands du cinéma et forment un ensemble très complet autour de McConaughey. Un bon film, donc, mais qui, dans l'ensemble, est un peu ennuyeux.
Zéro pour le film le plus médiocre de la carrière pourtant prestigieuse de Steven Spielberg."Amistad"relate le procès d'esclaves africains sur le sol américain.Se voulant humaniste,le film sombre dans l'ennui et le convenu.Les 2h28 paraissent interminables et seul un Djimon Hounson enragé apporte un peu d'intéret à ce plaidoyer pour la liberté.Spielberg passe clairement à coté de son sujet en le traitant de façon naive et partiale.Impossible d'adhérer à une vision manichéenne,mème s'il est clair que l'abolition de l'esclavage ne s'est pas faite sans heurt.Grosse déception,et je m'y attendais.Long,prétentieux et vain.Bouh!!
[Il y a quelques spoilers] Le rythme du film a beaucoup de mal à se mettre en place, ce qu'on voit rarement dans ce genre d’œuvres où l'on entre directement dans le vif du sujet, à peine est-on installé. Et bien que l'indéniable réussite graphique que Spielberg nous envoie systématiquement à la figure nous immerge ensuite facilement, on garde certaines séquelles de ce faux départ, que vient renforcer le choix musical classique et orchestral en arrière-plan sonore et qui ne fait malheureusement que mettre en valeur les blancs. Je parle des "trous" dans le flot narratif et pas des personnes, bien sûr.
Hélas, rester convaincu est une véritable épreuve pour le spectateur qui doit subir des retournements de situation incessants et éprouvants - car le spectateur est lui aussi bien souvent esclave de ce qu'il visionne. Et quand il peut se réjouir d'être passé au travers de ces pièges, la conclusion est textuelle et historique, détruisant tout ce qui reste du rêve en le ramenant à la réalité dont est tiré le film. C'est sans compter les mises en évidence niaises des parties mystérieuses de l'histoire, des liens évidents qui donnent envie de s'exclamer : "Spielberg, descendant de Sherlock Holmes !". Par exemple, lorsque la boucle narrative est bouclée et qu'on comprend d'où viennent les esclaves : une charnière scénaristique tout à fait bâclée.
Par ailleurs, tout est trop bavard : les dialogues ennuyeux sont gaspillés pour des scènes de tribunal belles et symboliques mais trop longues. Un temps désolant est d'ailleurs employé pour mettre en scène des Anglais parlant anglais aux esclaves Mendé qui ne comprennent qu'un mot - "liberté" - à moins que, comme baignés par une lumière ancestrale, la compréhension leur tombe d'un coup dessus. Et quand on parle de symboles, ils sont trop nombreux : le lion, la violette d'Afrique...toutes ces images sont pertinentes et bien amenées mais perdent tout intérêt de par leur fréquence. Bref : bien réalisé oui, mais avec trop de mauvais choix, que vient pauvrement compenser l'allusion pourtant astucieuse de la vision des Américains de la reine d'Espagne qui n'est qu'une enfant - un vrai casse-tête diplomatique que certains Grands, comme le film le montre, décident purement et simplement d'ignorer. Ah oui, autre chose : vous avez vu Morgan Freeman ? Moi pas.
Spielberg sait décidément tout faire, il nous livre ici un film grandiose sur le thème pas encore assez traité au cinéma qu'est l'esclavage et la traite des noires. Ce film est choc et Spielberg arrive à donner une mise en scène rythmé à ce film profond plein de réflexion. Le début du film donne des leçons de plongées et contre plongées parmi toutes ces images plus belles les unes que les autres. Pour finir, de grands acteurs dans de grands rôles.
Rare sont les grands réalisateurs avec une longue carrière qui ne font aucuns mauvais films, et Spielberg ne fait pas exception. Pour ma part "Amistad" doit être le film du réalisateur Américain que j'aime le moins et l'un des rares que je n'aime pas du tout. (Il m'en reste quatre à voir). Tout est dans l'excès avec cette caricature historique, que ce soit les bons sentiments (accentué par une musique sirupeuse et pompeuse) ou bien évidemment le patriotisme où il en fait beaucoup trop, que ce soit au niveau des symboles ou des lourdeurs et il met clairement l'accent sur cette fabuleuse terre de libertés qu'étaient les USA et que la justice existait bel et bien chez eux, opposé aux méchants esclavagistes Espagnols. Pourtant ça part d'une vraie sincérité et Spielberg égratigne un peu le système politique, le sud et la corruption mais jamais en profondeur, il reste très sage de ce point de vue-là. Pourtant le début est bien fait et intéressant et Spielberg n'hésite pas à choquer avec certaines scènes assez dures comme ce flash-back en milieu de film, mais entre ca et la fin (avec le très moralisateur discours de Hopkins) il y a énormément de (longs) débats autour des droits de l'homme ou de la religion assez inintéressant et au final on suit le film d'un œil plutôt morne. De plus les personnages ne sont pas vraiment intéressant et Spielberg ne sait jamais qui mettre en avant. Pourtant tout n'est pas à jeter, outre certaines scènes où Spielberg montre bien la cruauté d’antan avec une réalisation sans concession, sa direction d'acteur est impeccable, que ce soit Hopkins, McConaughey, Freeman ou encore Hounsou. Une immense déception, surtout vis à vis de ce cinéaste qui nous a habitué à beaucoup mieux. Abordant encore le thème de l’esclavage quelques années plus tard avec Lincoln où il se rattrapera en étant plus subtil, avec une vraie figure et un peu moins patriotique.