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Skipper Mike
85 abonnés
650 critiques
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4,5
Publiée le 1 septembre 2014
« Elmer l’Éléphant » est une fable assez prévisible mais tout à fait réussie, que ce soit dans la créativité visuelle ou les couleurs. Elmer a un faciès il est vrai plutôt ridicule, dans le sens où l’animal paraît balourd et maladroit, mais on compatit immédiatement avec lui. Quant au groupe d’animaux, il est varié et amusant, mais sa joliesse contraste avec la cruauté enfantine qui l’anime, reflet de celle qui peut avoir lieu dans les cours de récréation. Le court-métrage est alors engageant et sincère, un témoin fort réussi de l’engagement de Walt Disney en faveur du divertissement éducatif.
Comme le titre l'indique, Elmer est un éléphant. Un Dumbo mais sans les grandes oreilles et qui tient sur ses deux jambes, le court-métrage ne trompe pas énormément. Il est aussi prévisible, nous savons le dénouement avant la fin, j'ai quand même bien aimé les singes pompiers qui donne le seul petit instant funny en rajoutant ce qui suit. Un élément à relever, on peut apercevoir deux animaux différents s'embrasser.
Épisode en couleur de "Silly Symphony" réalisé en 1936 par Walt Disney. " Elmer Elephant " est un adorable format court qui ravira les plus petits. L'histoire d'Elmer l'éléphanteau, dont les amis se moquent de son grand nez, nous offre une belle morale.
Bien avant Dumbo, les studios Disney mettaient déjà en scène un éléphant aux grandes oreilles, et surtout à la grande trompe. Elmer est un jeune et gentil éléphant qui se rend à l'anniversaire de son amie, mais il se retrouve vite face aux amis jaloux de celle-ci, qui se moquent de son physique. Ce court-métrage délivre le message "c'est pas parce que tu es différent des autres que tu ne vaux rien". C'est mignon mais aussi cruel, il y a pas mal de bonnes idées (les singes pompiers, vraiment très drôles) et au final, on finit même pas être touché par cette petite histoire. À voir!
On inaugure l'année 1936, qui a vu entre autres l'apparition de chefs d’œuvre comme "Les Temps modernes" ou par chez nous du "Roman d'un tricheur", avec ce Silly Symphony mignon un peu trop prévisible mais avec un personnage d'éléphant adorable et très attachant. Un beau moment de loufoquerie avec les singes pompiers dont il est dommage qu'il ne soit pas plus exploité, et l'ensemble laisse sur une grande interrogation : quel genre de bébé peuvent donner ensemble un éléphant et une tigresse ???
Dessin animé sympathique sur la différence et la moquerie. Assez simple pour enfants. Un peu limité sur le fait que l'accent est bien mis sur la moquerie et des distractions tel que le feu agissant volontairement et un peu moins sur la leçon à en tirer. Ainsi le fait que Elmer soit secondé par les bons animaux au bon moment et soit très efficace sur ce dont il est capable est réducteur car relativement peu cohérent avec le fait d'en tirer une morale explicité.
Une ode au courage et à l'amour par Disney. Elmer ramasse gaiement des fleurs pour les offrir à sa compagne dont il est amoureux pour son anniversaire jusqu'à ce qu'une bande décide de l'embêter. La thématique de l'indifférence encore une fois soulevée ici, "Elmer Elephant" est un énième court d'animation de 1936 largement appréciable pour petits et grands.
J'ai trouvé cette SS particulièrement bâclée. L'ésthétique est soignée (dessins colorés & animations fluides). Le scénario, très basique, est néanmoins présent (un éléphant est injurié à cause de sa trompe par d'autres animaux, mais celle s'avère au final très utile pour sauver la fille d'un incendie). Mais j'ai ressenti un malaise devant l'ultra-violence infligée à Elmer par les autres (l'hippopotame entre autres) et celle ci est davantage mise en scène que le regain de confiance d'Elmer (grâce à une vieille giraffe qui lui dit "moi aussi je suis moche, et alors"). Je n'ai pas rigolé, et je reste sur ma faim quant à la morale facile, qui nous dit : "Même si vous êtes moches, vous pouvez être utile." (et ceci renforcé par la scène où la vieille giraffe montre des pellicans "regarde, eux aussi ils sont laids ahah). Ces pellicans qui, eux aussi, auront droit à leur "utilité" (ils transporteront l'eau qu'Elmer lancera sur l'incendie). Aucune poèsie, aucune subtilité, une morale douteuse. Pas terrible, pour une Silly Symphonies.