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landofshit0
278 abonnés
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3,5
Publiée le 20 juin 2017
Risi est en début de carrière donc le film est moins acide que les films qu'il réalisera par là suite. Le ton est léger,même avec cette légèreté Risi n’oublie pas de montrer la face de l’Italie et des inconvénients économiques qu'elle subit,les personnages s’accommodent comme ils peuvent de cette situation peu glorieuse du pays. Si ils ne sont pas riche ils font comme tout le monde en attendant que les jours meilleurs arrivent. Enfin l'accent n'est pas tellement porté là dessus,puisque avant toute chose le film de Risi s'axe sur la relation de ces deux jeunes dragueurs,qui tombe tout ce qui bouge. Jusqu'au jour ou ils vont faire la connaissance de Giovanna,la fille d'un tailleur qui vient de s'installer dans le quartier. Les deux jeunes amis vont tomber amoureux de la belle et leur relation va évidement en pâtir. C'est un film charmant et drôle,on peut lui reprocher sa légèreté,mais j'y ai trouvé justement ce ton bon enfant très agréable,ce genre de comédie n'existe plus à l'heure actuelle.Et quand elle est bien faite comme l'est celle ci il serait regrettable de ne pas la savourer comme il se doit,on s'amuse beaucoup en la regardant. Évidement tout ça est désuet aujourd'hui,car on est à l'époque ou une fille choque le monde en embrassant plusieurs garçons,aujourd'hui il en faudrait 20 fois plus,les temps changent.
Pauvres mais beaux est un des premiers films de Dino Risi et un gros succès qui aura deux suites. C'est un instantané de l'Italie et du miracle économique des années 50 et l'aspiration de la jeunesse à la fête, à l'insouciance et à la drague. C'est l'histoire de deux amis fidèles qui vont s'affronter pour une belle jeune fille et cela mettra à mal leur amitié. C'est la découverte de l'amour parmi la jeunesse de l'époque qui se libère bien avant le summer of love..... on voit Rome, on voit la crise du logement, du travail et des jeunes pas vraiment enthousiasmés par ledit travail.... c'est pas impérissable mais c'est historique.
Film très médiocre et très décevant de la part d'un réalisateur de l'envergure de Dino Risi. La forte présence virile de Renato Salvatori et la beauté de Marisa Allasio ne parviennent pas à sauver cette bleuette, d'autant que le troisième comparse, Maurizio Arena n'est pas à leur niveau. A aucun moment on ne décèle la moindre trace de cet humour corrosif et de cette critique sociale qui seront plus tard les marques de fabrique de Risi. Le seul aspect intéressant de cette comédie insipide, c'est de nous montrer l'Italie des années cinquante, celle de la misère et de la crise du logement, quand des gens n'avaient d'autre choix que de se relayer pour dormir dans le même lit. Mais même cet aspect est assez peu développé. A oublier.
En 1955, Dino Risi qui est encore un réalisateur débutant se voit confier l'achèvement de la trilogie campagnarde "Pain, amour,..." à la suite de Luigi Comencini qui a réalisé les deux premiers épisodes qui ont été d'énormes succès commerciaux. Un an plus tard, il entame sa propre trilogie ancrée cette fois-ci dans la Rome contemporaine où la jeunesse commence à se réclamer d'une certaine insouciance qui se retrouvera dans le comportement de ces mêmes jeunes devenus trentenaires dans les années 60. Aux abords de la place Navona, Romolo (Maurizio Allasio) et Salvatore (Renato Salvatori) deux jeunes employés désinvoltes qui refusent d'entrer dans l'âge adulte qui arrive à grandes enjambées, passent leurs journées et une grande partie de leurs nuits à flirter avec les filles sur les bords du Tibre où en ville. Amis depuis l'enfance car habitant avec leur parents sur le même pallier, les deux "ragazzi" s'affrontent dans une joute amoureuse sans réelle conséquence, surtout destinée à tester leur virilité. Risi s'amuse avec ces deux jeunes hommes de leur époque n'hésitant à les moquer via à la très belle Giovanna (Marisa Allasio) qui se joue de leur concurrence pour elle aussi tester ses charmes. Cette frénésie de séduction ne s'arrête pas là, frappant aussi les deux jeunes sœurs de Romolo et de Salvatore ainsi que l'oncle de Romolo propriétaire d'un magasin de disques qui profite sans gêne aucune de sa cabine d'écoute pour lancer des assauts plus qu'insistants envers les jeunes filles venues écouter le dernier chanteur à la mode. Dino Risi qui se fait déjà plus incisif que dans "Le boulevard de l'espérance" et dans " Le signe de Vénus" affine son style notamment au niveau du rythme qui se fait résolument plus soutenu. La rencontre décisive avec Vittorio Gassman se fera deux ans plus tard avec "L'homme aux cent visages", permettant à Dino Risi avec la présence du volubile et truculent acteur à ses côtés de trouver son alter ego à l'écran. En attendant, on appréciera cette gentille pochade qui nous permet d'admirer la beauté ravageuse de Marisa Allasio qui mettra très vite sa carrière en sommeil pour se marier avec un comte, parent du roi Victor-Emmanuel III. Pour l'anecdote, quand on regarde en 2017 le film de Risi, on se dit qu'il n'aurait aujourd'hui trouvé personne pour le produire avec pour thème central "la drague lourde" pratiquée à longueur de temps par les "ragazzi" qui arpentaient les rues de Rome en ces années 50. Autres temps, autres mœurs .
Délicieuse comédie de Risi qui fait la part belle aux chassés-croisés amoureux, où deux jeunes mâles rivalisent dans la séduction d'une belle indécise. Parfaitement interprété, c'est un récit léger et divertissant, mené tambour battant, toujours aussi agréable plus de soixante ans après sa sortie.
Risi a été le précurseur de bien des sous-genres, cependant Pauvres mais beaux est une de ses créations les moins enclines à faire réfléchir sur l'état de la société.
Comédie sans demi-tons qui parle beaucoup pour souvent tourner autour des mêmes concepts et des mêmes lieux, il gâche tous types de potentiels dans le martèlement monotone de son thème : le couple formé en un jour qui se dispute puis se réconcilie et parle mariage tout le jour suivant. Se voulant explorateur de la superficialité, il en devient superficiel lui-même et plus très à même de donner une vision ni drôle ni proprement dénonciatrice du machisme qui faisait alors sa loi.
Même sa poésie, tissée rapidement mais reconduite par les soupirs nostalgiques d'une jeune fille éprise, et même ce petit côté mélancolique qui nous faisait croire un peu en l'histoire, rien de tout ça n'est respecté, et l'on finit par les dissoudre dans une conclusion attendue, diluée, voire rendue muette par trop de paroles. Si Risi s'adonnait ici pour la première fois à la comédie fluette, ce n'est pas une expérience concluante.
Romolo (Maurizio Arena), un brin macho, et Salvatore (Renato Salvatori), un brin naïf, sont amis d’enfance et voisins. Ils ont chacun une soeur ; l’une et l’autre sont secrètement amoureuses de l’un et de l’autre. Mais peine perdue, Romolo et Salvatore sont deux baltringues de la drague qui chassent la biche. Et il se trouve qu’une biche nommée Giovanna (Marisa Allasio) au décolleté ensorcelant plaît aux deux. S’ensuivent des situations assez amusantes pour ces deux paons qui vont s’employer à parader autour d’elle avec l’espoir d’être l’heureux élu. Seulement Giovanna s’amuse à les tourner gentiment en ridicule. J’ose écrire que cette comédie inoffensive, signée Dino Risi, met en scène une femme émancipée qui se laisse bercer avec plaisir par les jeux de l’amour. C’est elle qui mène le bal.
Je n’ai pas ri (je ne ris pas facilement) mais j’ai passé un moment plaisant à suivre les déboires de ces deux jeunes hommes immatures. Gifler une femme ne m’amuse pas, entendre Ugo reprocher à Giovanna son maillot de bain deux-pièces ne m’amuse pas. Chez Delon, Belmondo, Gabin, on giflait aussi beaucoup les femmes ! Tous ces films dont « Pauvres mais beaux » sont le miroir d’une époque, voilà tout. Inutile de monter sur de grands chevaux et renier ces films et tenter de culpabiliser.
Il est regrettable de penser qu’on ne ferait plus ce genre de film aujourd’hui. Dommage. Il faut arrêter de s’autocensurer, et si film, le contextualiser par principe de précaution et calmer toute furie. En faire un film historique pour éventuellement dénoncer ! Ici, il n’y a rien à dénoncer. Dino Risi effleure à peine le désoeuvrement d’une jeunesse qui erre autour des fontaines de la piazza Navona parce que sans emploi ou vivant de petits boulots précaires. Dino Risi dénonce à peine la crise du logement avec ce lit partagé entre Salvatore et un traminot, l’un dormant la nuit le cédant à l’autre pour dormir le jour. Il n’y a rien à dénoncer dans cette farce italienne. Il suffit de lâcher prise sous le soleil de Rome où les jeux de l’amour ne sont pas bien méchants.
Cette farce italienne propose un témoignage sur son époque (curiosité désormais), s'avère superficiellement sympathique, encore que certaines choses ne passeraient plus, à juste titre, aujourd'hui ( gifler des femmes), mais surtout, même avec beaucoup d'indulgence, elle ne vole vraiment pas haut...
Une comédie des années 50, pas très drôle et assez ennuyante. Ma première expérience concernant ce prolifique et surtout brillant metteur en scène italien dino risi dont la réputation est de faire des film ou se mêle le cynisme, la cruauté et un humour assez caustique. Dans ce film rien n est drôle, c est affligeant et pénible de suivre ces 2 jeunes hommes compter leur conquêtes, qui passe leur temps libre à draguer tout ce qui bouge. Jusqu au jour où ces deux hommes tombent amoureux de la même femme. Et un combat de coq inutile survient et on s ennuie ferme car les personnages ne sont pas attachants Bref une épreuve pour ma part