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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 novembre 2011
Culte, le plus gros casting de rockers de l'histoire du cinéma autour de la Reine des bimbos, sublimissime Jayne Mansfield, dans un esprit cartoonesque, une fraîcheur bon enfant qui fait autant de bien qu'une bonne bouteille sortie de la cave de tonton, pour la bonne occasion.
Mansfield valait mieux que son image de poupée gonflable, elle n'a pas fait les bons choix et même si les producteurs n'avaient pas vraiment envie de lui faire jouer Shakespeare, elle aurait pu faire une excellente carrière avec des rôles plus consistants. Lee Strasberg qui avait aussi dirigé Marilyn, était plutôt enthousiasmé par les performances de Jayne, dommage qu'elles ne l'aient pas suivit à l'écran, la trop narcissique blonde étant plus préoccupée par son image que ses rôles.
Et comme aurait dit Jean-Paul "Michel Poiccard" Belmondo, en croisant sur sa route, la pulpeuse : si vous n'aimez pas le Rock n Roll, si vous n'aimez pas les gros seins, si vous n'aimez pas les blondes, allez vous faire foutre !
Une comédie Hollywoodienne fort amusante. L'ensemble ne se prend jamais au sérieux, et l'ensemble ne se fait ni lourd ni vulgaire. Les dialogues et les situations sont elle aussi réussies. De plus, Jayne Mansfield, ici dans l'un de ses meilleurs films, tout à fait convaincante. Vraiment pas mal du tout.
J'ai vu "La Blonde explosive" du même Frank Tashlin et avec la même Jayne Mansfield, et bien que Tom Ewell soit un acteur considérablement meilleur et plus drôle que Tony Randall (qui joue dans "La Blonde explosive" je précise !!!), il est franchement supérieur à cette "Blonde et moi"... D'abord parce qu'autant "La Blonde explosive" n'y allait pas de main morte dans sa critique de la télévision et surtout de la publicité autant ici la cible du réalisateur, à savoir le rock 'n' roll, n'a le droit qu'à une satire bien gentillette et les références musicales ont vieilli (ce qui ne peut pas être le cas avec la publicité vu que l'on aura le droit à cette merde jusqu'à ce que cette planète explose et peut-être même au-delà... !!!). Ensuite le scénario souffre d'un grand manque d'efficacité dans l’enchaînement des rebondissements, tout ceci est aggravé par le fait que ces derniers sont répétitifs et que le rythme est franchement laborieux. Sans être extraordinaire, "La Blonde explosive" se démerde bien mieux dans ces domaines. Bon il reste tout de même quelques bons trucs à prendre : l'excellent début avec le Cinémascope, l'excellente fin joyeusement barrée, et entre les deux un ou deux répliques, une ou deux situations qui font mouches ; sans parler de l'allusion sexuelle plus explicite tu crèves où le bouchon d'une bouteille de lait éclate au passage de Jayne Mansfield. Mais globalement le film est une déception.
Une comédie musicale originale par ses choix musicaux. Elle est étonnamment moderne, même si je passe pour un ringard, car en vérité c'est le temps du rock n roll!!! C'est dire que c'est neuf!!!!! Je n'ai pas été fan du style musical. C'est pourtant intéressant pour les connaisseurs car c'est un catalogue des grands groupes de l'époque. Au milieu de tout ça, une intrigue un peu comique et des acteurs qui s'amusent bien.
"La Blonde et moi" est une bonne comédie musicale à l'humour prononcé. La musique est ici centrale et le film fourmille d'apparitions de grands nom du rock'n'roll. Les acteurs eux-même, en plus de la bande son endiablée, apportent leur énergie; une énergie toute communicative. Si vous aimez rire et le rock des années 50, ce film est pour vous.
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3,5
Publiée le 24 décembre 2010
C'est en signant des comèdies rèalistes que Frank Tashlin se tailla ses plus grands succès! il y crèa un type inoubliable d'amèricain moyen: Tom Ewell, dècouvreur de talents et de charmes, en l'occurrence ceux de l'explosive - au moins en apparence - Jayne Mansfield dont les bouteilles de lait dèbordent quand elle arpente une rue! il veut en faire une star, ambition typiquement amèricaine (voir, sur le ton sèrieux, "Citizen Kane"). Mais elle a un gangster dans sa vie et, malgrè son physique de vamp, c'est une femme au coeur simple dont la seule ambition est d'être d'une parfaite maîtresse de maison! Toute la comèdie est là, et qui s'achève dans le paradoxe total, puisque le gangster, lui, ironie du sort, deviendra un rocker cèlèbre, idole des jeunes: Edmond O'Brien! Un classique de la comèdie entre humour et rock n'roll...
Cette comédie bon enfant est illuminée par la présence de la plantureuse Jayne Mansfield, la rivale à l'époque de Marilyn Monroe. D'ailleurs, on retrouve au casting Tom Ewell ("Sept Ans de Réflexion"), mais également une pléiade d'artistes rock'n'roll de cette période. Le résultat est très frais et plaisant... et Jayne Mansfield est à tomber par terre !
Une comédie sympathique où Tom Ewell retrouve - après "Sept ans de réflexion" - une autre blonde platine aux formes ravageuses. C'est aussi l'occasion de croiser un certain nombre de gloires du rock'n'roll naissant, Little Richard bien sûr (le titre original est celui d'une de ses chansons), mais aussi Fats Domino, Gene Vincent, Eddie Cochran (dont on souligne qu'il ne sait pas chanter...) et, dans un autre registre, la bouleversante Julie London. Tous ces numéros musicaux sont remarquablement mis en scène et ponctuent l'intrigue, il est vrai peu consistante, d'agréables intermèdes.
Le plus célèbre film de Frank Tashlin. Un film où son passé de cartooniste est omniprésent. Il ose des gags directement issue du monde du cartoon et encore inédite au cinéma traditionnel, tel la célèbre séquence de Jane Mansfield marchant dans la rue. Les traits de caractères de ses personnages sont poussés jusqu'à la parodie tel Jane Mansfield caricaturant Marilyn Monroe. Parmi la multitude de gags de ce film, il est cependant dommage que le scénario ne soit pas digne de ceux-ci. Un scénario facile et assez ennuyeux lorsque les gags se font plus rare. Tashlin tente ici de rattraper cette faiblesse avec une multitude de caméos issue de la mode du rock'n roll naissant. Une brochette artiste impressionnant (Fats Domino, Little Richard, the Platters, Ray Anthony, Julie London, Eddie Cochran, etc...) donnant au film un ton jeune, dont le star système vieillissant de Hollywood a bien besoin dans les années 50.
vu au moment de sa sortie .....une suite époustouflante de numéros de rock et une trame scénarique rigolote avec des gags en cascade ...mais bien sur on est loin de Godard mais tellement meilleur que tous ce qui se fait dans le genre aujourd'hui ....