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🎬 RENGER 📼
7 220 abonnés
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2,5
Publiée le 26 avril 2009
Trois ans avant Le Ballon rouge (1956), Albert Lamorisse réalisait un court-métrage de 40 minutes se déroulant en Camargue. Crin-Blanc (1953) nous raconte comment un jeune garçon de onze ans est parvenu à apprivoiser un cheval sauvage courtisé par des braconniers. Une très belle rencontre, au beau milieu d’un paysage désertique et à perte de vue, oscillant entre l’aridité du site (la terre) et l’humidité (du à la mer toute proche). De très belles images portés par une voice over tout au long du film, devraient plaire aux petits comme aux grands. A noter aussi que ce court-métrage s’est vu décerner la Palme d’Or lors du 6ème Festival de Cannes en 1953.
J'ai vu ces films il y a plus de cinquante ans, je les ai programmés et projetés des dizaines de fois dans tous les cine-clubs en ville ou à la campagne dont j'ai eu la responsabilité, je les ai projetés en privé à mes enfants et à leurs camadrades de classes, et j'ai pu observer que la perception et les réactions du-des publics étaient pratiquement toujours analogiques. Et aujourd'hui, on doit encore et toujours renoncer aux comparaisons formelles: pourquoi? parce que le sujet traité (c'est le même dans les deux films ) est un sujet universel et qu'en cela il permet toutes les formes, traditionnelles ou contemporaines et je ne vois vraiment pas comment un remake pourrait remplacer un chef d'oeuvre. A moins de faire un "autre" film, auquel cas, la comparaison ne seraitt pas possible non plus. Enfants, parents, grand-parents et tous les autres, courez voir ces deux grands films qui durent le temps du rêve immortel, celui de la liberté. (Et tant pis si on peut me reprocher mon enthousiasme grandiloquent...)
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4,0
Publiée le 7 mai 2020
En 1953, Albert Lamorisse se tourne vers un type de documentaire « poètique » , parvenant à des rèsultats non nègligeables dans une histoire construite autour de protagonistes humbles et modestes. "Crin Blanc", c'est l'histoire belle et simple entre un jeune garçon de dix ans (Lamorisse n'a jamais rèussi à lui arracher un sourire) et un vrai cheval sauvage se sentant pris au piège des hommes, dans les magnifiques marais de la Camargue! Hymne à la nature sauvage, ce classique de Lamorisse n'a pas pris une seule ride! Un rêve inaccessible, une quête dèsespèrèe pour une issue forcèment fatale! Une remastèrisation impeccable pour un Prix Jean-Vigo inoubliable...
Ce film là n'aurait pas du vieillir et pourtant il l'a fait. Il ne reste donc qu'un beau document d'époque sur le cheval camarguai. Le documentaire animalier est devenu si parfait que notre niveau d'exigence a monté et notre éducation veut maintenant que nous arrêtions de raconter des histoires fausses aux enfants. Crin Blanc n'est plus qu'un ensemble de séquences montrant un cheval en semi liberté, elles sont belles mais sans plus. L'ouverture de ''Hombre '' de Ritt est a cet égard bien supérieur. Ce court métrage garde sa place dans l'histoire du cinéma mais n'apporte plus rien, il a joué son rôle .Pourquoi au fond lui demander davantage?
Je n'ai pas trouvé la réalisation incroyable. L'histoire est vite ennuyeuse et répétitive (un exploit pour un métrage de 50 minutes ? ). Les images tendent même à être désagréables, avec les animaux qui n'étaient pas tous très motivés à être traité ainsi, même si c'est du semblant. Et la fin est bizarre et ne vaut pas le coup.
Waouh... ça c'est un chef d'oeuvre du cinéma français ! Entre documentaire & film animalier, on suit les aventures d'un magnifique cheval sauvage de Camargue qui tente d'échapper à la cruauté des hommes & d'un jeune garçon qui veut devenir son ami ! c'est beau, c'est poétique, c'est cruel... un régal ! En plus les paysages de la Camargue sont à couper le souffle et quand on sait que cette région est aujourd'hui menacée de disparaitre, ça rajoute encore plus une dimension sentimentale au film... c'est beau, c'est très beau !
Très beau film qui raconte une amitié entre un cheval sauvage indompté et un jeune garçon, dans la région de la Camargue. L'histoire est très belle, et la fin est triste, car le film se veut être une sorte de fable philosophique sur la nature sauvage et les hommes. C'est très bien filmé, dans un beau noir et blanc, parfois comme un documentaire, avec une belle qualité de la photographie : beauté du cheval, des paysages, de l'enfant. Quelques longueurs n'enlèvent rien à la qualité de l'oeuvre. Ce film moyen-métrage est un classique sur l'amitié homme - animal.
Un chef d'œuvre du moyen métrage de 40 minutes , en noir et blanc , de 1953 , qui a obtenu le grand prix du festival de Cannes de 1953 et le prix Jean Vigo de 1953 , bien mérités , ces deux récompenses .
Un moyen métrage d' aventures , pour toute la famille , de 7 à 127 ans , qui plaît autant aux enfants , qu' aux adultes .
Un bon scénario , une superbe histoire , sur un cheval blanc sauvage , qui ne veut pas être adopté par les êtres humains .
Du suspens , de l' émotion et des superbes paysages naturels , tournés dans le parc naturel de la Camargue , dans le sud de la France .