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Nadia T
5 abonnés
434 critiques
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2,5
Publiée le 8 février 2021
Je m'attendais à quelque chose de super... Mais j'ai pas accroché dsl. La 1ere partie oui mais la 2 ème vraiment moins. Par contre romy Schneider est vraiment magnifique et quel style on est en 2020 et je pourrais porter la même !
Justesse dans l'interprétation et évitant de tomber dans le mélo à outrance.Une très belle Romy Schneider pour un film attachant qui fêtera ses 50 ans l'an prochain.
L'histoire d'un triptyque amoureux très bien interprété par 3 grands acteurs (Schneider, Frey et Montand). Si ces derniers sont au niveau, le film souffre d'un scénario limité qui peine à captiver. Ajouté à cela quelques longueurs et un rythme très lent et vous obtenez ce film qui, s'il est loin d'être mauvais, conserve un intérêt limité.
Le cinéma de Claude Sautet n’est pas réputé pour sa mise en scène audacieuse. « César et Rosalie », sorti en 1972, confirme la règle. Dans cette histoire de ménage à trois, où deux hommes aiment ardemment la même femme, seul Yves Montand apporte véritablement un peu d’excentrisme. Romy Schneider joue de sa beauté froide et glaciale pour incarner cette femme désirée. Quant à Sami Frey, son rôle tout en retenu, ne permet pas de nous faire vibrer. A noter, l’une des premières apparitions sur grand écran d’Isabelle Huppert. Bref, un film lent qui tourne un peu en boucle avec une répétition de scènes du style « je pars, je reviens ».
Un film correct sur le thème de l'amour à trois où l'amitié prend finalement le dessus sur la rivalité entre les deux hommes César, un homme d'affaire (incarné par Yves Montand) et David, un artiste (incarné par Sami Frey) et même sur l'amour que ces deux derniers éprouvent pour Rosalie, une belle et jeune femme qui a accumulé les relations amoureuses (incarnée Romy Schneider). Au final, ce film ne doit son principal intérêt qu'au jeu des acteurs.
On met toujours en avant Claude Sautet quand on parle de ses films, de ce qu'il a voulu dire, de ce qu'il décrit mais celui qui devrait avoir une partie du gros lot c'est Jean loup Dabadie et même Pascal Jardin! Alors bien sur, la collaboration entre Dabadie et Sautet se " borne" à l'écriture, la mise en scène c'est Sautet. Et à ce propos, il faut quand-même reconnaitre qu'il y a des similitudes récurrentes dans sa mise en scène. Les scènes de groupes sous la pluie, courant parapluies ouverts pour s'abriter dans les voitures, les scènes de potes hyper naturelles certes, en week-end dans la maison de campagne de l'un d'eux, les scènes de voitures en file indienne où tout le monde part ou arrivent en même temps, les gros plans à l'intérieur d'une voiture sur deux personnages l'un au volant, l'autre à côté, les scènes du resto bondé et enfumé où tous les membres du groupes sont des habitués, les clopes à profusion, dans Les choses de la vie, il n'y a pas une seule scène sans que Piccoli ne fume bref et même si ça peut s'apparenter à une marque de fabrique c'est quand-même un peu too much. Mais la magie opère à chaque fois. Sautet filme avec humanité la simplicité et la complexité de la vie, un film de Sautet ça fait du bien peut-être par ce qu'il s'agît d'une époque révolue et que regarder un Sautet rend nostalgique d'un temps " que les moins de 20 ans ne peuvent "plus" connaître".
On pense bien sûr à Jules et Jim pour le triangle amoureux, mais la comparaison s’arrête là. César et David ne sont pas amis comme les personnages de Truffaut, Rosalie est beaucoup moins libre que Catherine, la fantaisie occupe une place beaucoup moins importante que le drame et, pour ce qui est du style, on est bien dans les années 70, avec une photographie grisâtre et des zooms toutes les deux minutes. L’histoire est belle et le film réussi, bien qu’un peu longuet. Rien d’extraordinaire à mon avis, si ce n’est bien sûr une constante déclaration d’amour au trio d’acteurs, dont le charisme porte littéralement le film. Et, plus accessoirement, un joli témoignage sur cette France rétro où on croquait dans un oeuf dur en utilisant un téléphone public, un cigare à la bouche ou un journal sous le bras.
Claude Sautet et Jean-Loup Dabadie dessinent d’un trait profond des personnages qui se rencontrent, s’aiment, se heurtent, se perdent et se retrouvent. On les suit en totale empathie. On souffre. Pour Rosalie qui ne peut pas choisir, pour César combattant dépassé et pour David conscient et impuissant. Mise en scène rythmée et pétulante.
Malgré les excès d'un personnage, rien de surfait ou de superflu ici. Yves Montand, bouleversant, justifie à lui seul le visionnage de ce film qui présente des incarnations diverses du sentiment amoureux qui se croisent et s'entremêlent dans une tentative touchante de s'harmoniser. Un très beau moment de cinéma.
C'est un peu lent comme tous ces films anciens. Les acteurs sont bien sûr fascinants mais on a un peu de mal à voir où tout cela nous mène. Donc on s'ennuie un peu. Ce qui intrigue est le titre : Cesar et Rosalie. Car le troisième personnage, David, bien que très peu bavard, joue un rôle central. Peu à peu des liens se tissent entre lui et Cesar et s'installe une espèce de ménage à trois. Bien sûr, le personnage de César est central : d'abord très sûr de lui comme en témoigne cette scène de restaurant où il pense pouvoir tout acheter avec sa fortune, il est déstabilisé par l'arrivée de David : mensonge, puis violence. Enfin, désemparé il va jusqu'à accepter de se rapprocher de David et devenir son ami.
Film magique subtil d'une finesse incroyable Romy Schneider bien sur absolument parfaite d'une beauté incroyable, Yves Montand un peu cabot comme d'habitude mais surtout Samy Frey parfait, souriant charmeur innoubliable ...
L'histoire d'un triangle amoureux où le personnage de Romy Schneider est plus que perdue suite au retour d'un ancien amant. Yves Montand joue merveilleusement bien son personnage plein de contradictions.
Au départ, le classique trio amoureux que Claude Sautet transcende dans une de ses comédies douces amères bien ancrées au mitan des années 70. Grande performance d'Yves Montand,grande gueule,jaloux pathologique,très attachant,plus subtil qu'il n'y paraît,finalement fragile et pathétique. Samy Frey dans un rôle plus en retrait apporte sa classe et son élégance. Romy Schneider,lumineuse,le personnage féminin préféré de Claude Sautet.. J'aime bien l'évolution des relations entre les trois personnages: De la jalousie classique tournée contre un rival pour posséder la femme qu'on aime,les rapports évoluent vers une grande amitié masculine, improbable au départ. Claude Sautet était un peintre subtil du clair obscur des relations humaines et de la difficulté des êtres à s'aimer ou communiquer entre eux. La scène finale,tout en points de suspension est magnifique de finesse et d'émotion.
Sympathique drame romantique de Claude Sautet. Je ne suis habituellement pas un grand amateur de ce genre de films et "César et Rosalie" reste classique dans sa forme et dans son fond. L'intrigue y est assez banale à ceci près que l'accent est mis davantage sur les relations entre les deux hommes incarnés par Yves Montand et Sami Frey. Le film devrait plutôt s'intituler "César et David". Histoire pas toujours passionnante (et sa fin ridicule) mais on peut compter sur l'énergie d'Yves Montand et le charme de Romy Schneider.