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Michael R
107 abonnés
1 272 critiques
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4,0
Publiée le 1 août 2022
Un classique du cinéma français porté par le charisme de ses 3 interprètes et l'énergie gargantuesque d'Yves Montand. Comédie romantique douce amère des 70's sur un triangle amoureux qui mènera à une belle amitié.
César et Rosalie est un chef d'oeuvre ! Les acteurs y sont au sommet de leur art, je n'ai jamais vu Romy aussi belle. Rosalie vit avec César, chef d'entreprise qui s'occupe bien de sa fille. Mais David ressurgit, son ancien amant, à qui elle voue une véritable passion. La valse-hésitation commence et César (magnifique Yves Montand) n'est pas prêt à lâcher l'affaire : Rosalie est la femme de sa vie. Lui, il a le pognon. "Très chic, refais ce geste !" lui dit Romy au restaurant. Un triangle amoureux superbement filmé, bravo Monsieur Sautet !
Si "Les choses de la vie" fonctionnait c'était en raison de l'artifice de son montage mais certainement pas dans la banalité de son triangle amoureux. Ici, il est encore question de triangle amoureux, mais quel progrès entre ces deux films. La banalité fait place à la complexité, la direction d'acteurs est totale, les personnages secondaires n'étant plus laissés pour compte de plus Schneider a un vrai rôle. Pour le fond, n'en déplaise aux déconnectés de la vie, le fait de pouvoir aimer deux personnes en même temps ça existe, les ménages à trois aussi ! Et leur traitement dans les arts et la littérature n'est pas nouveau, il y a eu Jules et Jim bien sûr, mais Mozart a également traité le thème dans son opéra "Cosi fan tutte". La variation écrite par Sautet se polarise autour du personnage de Montant, partagé entre jalousie violente et acceptation de la situation. A ce propos sa prestation d'acteur est époustouflante (quel est l'imbécile qui a dit qu'il n'était pas un acteur ?) Romy Schneider nous fait l'exploit d'être à la fois sobre et lumineuse. Quant au reste, c'est du Sautet avec ce soucis constant de nous présenter des gens dans les détails de leurs quotidiens. Alors que du bon ? Une grosse réserve quand même, le personnage de Samy Frey insuffisamment écrit et qui manque singulièrement de consistance.
En 1972 César et Rosalie sort en salle et nous retrouvons dans ce classique de Claude Sautet, un triangle amoureux surprenant. Rosalie (Romy Schneider) représente une femme moderne et perdue, qui n’arrive pas à choisir entre le charme et l’effervescence de César (Yves Montand) et l’attention ainsi que la douceur de David (Sami Frey), Rosalie est attirée par les deux hommes pour ces différentes raisons et n’arrive toujours pas a se décider. L’effritement du couple César-Rosalie est parfaitement représenté et beaucoup de séquences contribuent a un mélange des sentiments humains très juste. Les trois acteurs sont formidables et forment un triangle amoureux auquel nous y voyons étrangement aucune déplaisance d’un point de vue spectateur tant l’humanité des trois personnages nous touchent au cœur. On peut retrouver chez Sautet, un quasi-jumelage scénaristique avec Une histoire simple qu’il réalisera six ans plus tard et dans lequel on retrouve Romy Schneider une nouvelle fois, cette fois-ci absorbée entre Claude Brasseur et Bruno Crémer.
Un film culte avec Romy Schneider et Yves montand dans les rôles principaux, une sorte de film sentimental d'un couple avec des bas a cause de l'arrivée d'un autre homme , un film plutôt long à plusieurs reprise, des passage qu'on ce demande ce qui font la et un Yves montand a qui on a demander de sur jouer les scènes lorsqu'il est avec son enfant c'est presque affligent. mais la mise en scène - même si elle est assez soignée - manque tout de même de séquences particulièrement marquantes . de la clope à tous les étages première partie bien la second moins . Une excellente fin plutôt surprenante et bien faite. Ce triangle amoureux n'est pas sans rappeler celui de Jules et Jim.Yves Montand et Romy Schneider sont excellents et portent magnifiquement le film, et de début remarquer de Bernard Lecoq
résumer :À Paris, à Sète et dans le beau cadre de la plage de Noirmoutier, un « ménage à trois », avec César, un parvenu hâbleur mais généreux, David, un artiste effacé assez intellectuel qui se régale de la vulnérabilité de son confident, et une Rosalie bovarienne, partagée entre l'homme avec qui elle vit et son amour de jeunesse faisant irruption dans sa vie. Rosalie, César et David vont alors former un triangle amoureux, comparable à celui du film Jules et Jim (1962) de François Truffaut.
César et Rosalie est un drame plutôt pas mal, mené par un remarquable duo d'acteurs. Yves Montand et Romy Schneider sont excellents et portent magnifiquement le film, avec également Sami Frey très bon. Ce triangle amoureux n'est pas sans rappeler celui de Jules et Jim. Si l'histoire n'est pas forcément la plus palpitante à suivre (même si on cherche autant à savoir que César où est Rosalie), le fait qu'elle soit incarnée par deux monstres du cinéma incarnant ici des rôles plutôt bien écrits nous accroche. C'est tout de même un beau film de Claude Sautet.
Un grand classique de Claude Sautet et du cinéma français, sur un triangle amoureux démoniaque. le film vaut surtout pour la superbe interprétation des trois protagonistes. Avec bien sûr en tête Romy Schneider , sublime, parfaite , lumineuse. De jolies scènes de la vie réelle en Bretagne, avec les gens locaux, ce petit hôtel de plage breton. Le personnage de Romy n'est pas toujours bien clair, cette insatisfaction amoureuse et cette quête d'absolu.
Un très beau film porté par un trio d'acteurs au top. Sur la trame du triangle amoureux, Sautet nous livre une oeuvre sensible qui nous montre une femme au charme fou (magnifique Romy Schneider) qui subjugue deux hommes, César et David, très bien interprétés par Yves Montand et Sami Frey. C'est un film sur l'amour et l'amitié qui n'a pas pris une ride.
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2,0
Publiée le 30 avril 2021
Les acteurs de ce film sont excellents en particulier Yves Montand dans le rôle du ferrailleur d'âge moyen. David est également bien interprété tout comme les autres acteurs secondaires qui sont bon. Mais le personnage de Rosalie est tout simplement déroutant et excentrique ce qui tend à faire baisser l'histoire de temps en temps. Son personnage n'a tout simplement pas de sens elle agit de manière impulsive et sans motivation claire. On avait l'impression que beaucoup de ses actions étaient basées sur un caprice et il était difficile de se soucier d'elle ou de voir ce que David ou César voyaient en elle à part sa beauté magistrale. Je peux comprendre qu'il soit difficile d'aimer deux personnes en même temps mais la façon dont elle réagissait défie toute logique. Et c'est vraiment dommage car une réécriture du scénario aurait pu en faire un bien meilleur film...
"César et Rosalie", c'est du cinéma typiquement franchouillard des 70's. Des personnages qui passent leur temps à fumer, à parler d'amour, entre deux repas ou soirée avec des copains, tandis que les compagnes jouent les boniches. L'originalité tient ici à un trio amoureux saugrenu. César est un chef d'entreprise parvenu à bon fond, mais très rustre et à sang chaud. Sa compagne Rosalie est une femme magnifique, convoitée par plusieurs, dont David, son ex artiste qui revient après plusieurs années d'absence. Ce trio à la "Jules et Jim" provoquera quelques situations intéressantes ou originales, entre rivalité amoureuse et amitié sincère. César s'avère étonnement attachant, alors que celui-ci aurait pu être détestable, et ceci grâce à l'interprétation pleine d'énergie et de bonhommie d'Yves Montand. On n'en dira malheureusement pas autant des deux autres. Rosalie / Romy Schneider se veut ferme dans sa position de femme indépendante, mais tourne bien vite la tête entre ses deux amants, et tout ça pour préparer la glace chez l'un ou faire le café chez l'autre (le charme machiste des années 70...). La palme revenant à David, qui se contente... d'être là, Sami Frey jouant (trop) en retenue le ténébreux détaché, qui louche par moment vers la tête à claque. Et comme d'habitude chez Claude Sautet, la mise en scène tient la route mais se veut visuellement très secondaire, laissant sa place aux comédiens et aux dialogues... si bien que l'ensemble est mou quand on adhère peu à cette histoire de deux glandeurs et une jolie femme. En bonus : un Bernard Le Coq tout jeune et presque muet, avec grosses lunettes et cheveux longs (!).
Il y a un peu de Jules et Jim dans ce beau film à la mise en scène précise et à la direction d’acteurs – tous excellents – au top. Bon scénario, bons dialogues et quels numéros d’acteurs !!!
Petit trio amoureux entre un artiste taiseux, une belle et libre femme et un rustre parfois violent, César et Rosalie a vieilli. Plus personne ne pardonnerait les emportements d'Yves Montand. Ce jeu amoureux à trois convainc finalement assez peu puisque finalement, c'est l'amitié virile qui en ressort gagnante. Un Claude Sautet mineur.
L’épitaphe figurant sur la tombe de Claude Sautet résume pour partie son cinéma et donc ce film. Ce peintre des mœurs de la bourgeoisie citadine des 70’s transpose le triangle amoureux de Truffaut (« Jules et Jim ») 10 ans plus tard et avec quelques nuances. César est un homme du peuple, beau parleur, en quête d’attention qui s’est fait tout seul. Derrière ce tempérament impétueux se cache un manque de confiance ; il gravite dans un monde bourgeois et cultivé dont il n’a ni les codes ni le sang. David est son opposé, taciturne, discret, ironique ; c’est un artiste issu du même milieu social que Rosalie. Cette dernière les aiment tous les deux et aimerait certainement que ces deux hommes ne fassent qu’un. Filmé superbement par Sautet, cette dernière, interprétée par Romy Schneider, est le catalyseur du désir et de la rivalité entre ces deux hommes. Sensuelle, elle attise les conflits entre ses prétendants et sa valse-hésitation bien involontaire va jusqu’à faire naitre une réelle amitié entre les deux hommes. Et la vraie nuance avec « Jules et Jim » est bien là et fait de Rosalie une belle héroïne bovarienne. Moins dramatique que « Les choses de la vie », ce film est surtout comme tous les Sautet un film dans l’air du temps. On retrouve les marottes de ce dernier dans les scènes de repas, les pièces enfumées, les clopes au bec, les disputes de couple, les plans derrière une vitre,… La vie quoi, une vie où il n’était pas criminel de montrer des gens fumer et où on ne portait pas de masques. Derrière Sautet, ni originalité scénaristique, ni inventivité au niveau de la mise en scène ; juste du cinéma de qualité témoin de son époque ; et ça fait du bien. Rosalie est présentée comme une femme libre tout en la montrant comme une maitresse de maison attentive (elle sert à table les hommes,…) ; ce qui fait doucement sourire 50 ans après. Les femmes libérées ont bien changé ; celles de 1972 avaient aussi fait du chemin par rapport à leurs grands-mères. Un film à revoir et qui prend tout son sens après une mise en place s’étirant en longueur ; et surtout ponctué par une scène finale d’anthologie et pleine de mystère. D’où peut-être l’expression de « drame gai » parfois utilisé pour ce film. tout-un-cinema.blgspot.com
Rosalie (Romy Schneider) est heureuse en couple avec César (Yves Montand). Lors d’un mariage, elle retrouve son amour de jeunesse, David (Sami Frey), ce qui bouleverse l’équilibre de son couple. Les personnages sont bien construits, leurs différents caractères sont complexes, développés. L’interprétation des acteurs est parfaite. Le film est très rythmé, on est emporté dans l’histoire, il y a aussi plusieurs notes d’humour. La souffrance de chaque personnage est touchante, en particulier César qui voit sa femme lui filer entre les doigts et qui est prêt à tout accepter pour la retrouver spoiler: (que ce soit mentir pour faire peur à son rival, user de la violence ou même rappeler David en espérant que cela aidera Rosalie à reprendre goût à la vie). Le rapprochement progressif des deux hommes est aussi touchant.
Dans la série assez extraordinaire de quatre films majeurs que Claude Sautet réalisa entre 1970 et 1974, César et Rosalie occupe une place de choix : sorte de Jules et Jim en mode provincial, ce film assez truffaldien séduit par sa vivacité.
La gouaille irrésistible d'Yves Montand, dont le jeu se situe ici entre un Belmondo italien et un Fernandel isérois, emporte littéralement le film. Dès les premières scènes, l'acteur pousse la narration vers l'avant, à la fois déterminé, menteur et désarmant de franchise.
Comparé à son extraordinaire abattage, les autres protagonistes semblent un peu fade. Sami Frey n'est pas formidablement convaincant dans son rôle de beau gosse mi-ironique mi-conciliant. Romy Schneider quant à elle brille surtout par sa fragilité émouvante et sa volonté d'airain, en grande partie insondable. Si son jeu n'est pas très expressif, sa présence irradie la pellicule.
Sautet filme cette trouble histoire de trouple avec une modernité assez remarquable, multipliant les mouvements de caméra élégants et les idées imparables (ce plan magnifique avec le corps dénudé de Rosalie barrant le premier plan, allongé sur le lit, alors que David écrit au bureau).
Ce beau film a admirablement bien vieilli et constitue encore aujourd'hui un exemple étonnant d'étude de moeurs à la fois subtile et originale.