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Alain D.
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3 282 critiques
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3,5
Publiée le 18 avril 2023
" J'aimerais Pas Crever un Dimanche " est un Drame violent, savoureusement débauché, écrit et réalisé par Didier Le Pêcheur. Il nous livre un film voyeur et un scénario malsain ou le sexe, la mort et la peur de la solitude dominent largement le sujet central. Mais il évoque aussi avec beaucoup de sensibilité l'amour et les souvenirs. Le casting du film nous montre un bon Patrick Catalifo, un excellent Martin Petitguyot (Ducon), et une attrayante Élodie Bouchez. Quant à Jean-Marc Barr, il se révèle excellent dans le rôle de Ben ; un jeune désaxé travaillant à la morgue, pour qui la vie est devenue "une sale habitude". Il estspoiler: un vrai danger pour ses amis et ses collègues ; fréquente les adeptes déglingués d'une espèce de secte, pour qui le sexe est un outil de douleur, vivant dans un milieu ou l'interdit est banni d'un monde qui part en vrille.
Un film sur le désir (quel qu'il soit!!!). Celui de vivre...ou pas, mais pour l'un et l'autre d’essayer d'en jouir !!! Une bouffée aux dialogues ciselés à la faux comme un rail, des acteurs ahurissants de vérité et de justesse, une photographie soignée, une atmosphère et des personnages (quoi que j'ai pu lire, terrifiant de bêtise) qui me fait penser à Peter Greenaway...Bref merci pour ce cinéma là Didier Le pêcheur.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 16 octobre 2020
Le but de J'aimerais pas crever un dimanche est d'utiliser la déviation sexuelle pour guérir l'ennui. Voici un groupe de personnes qui vivent une vie ennuyeuse alors elles expérimentent des variations sexuelles pour leur donner une solution rapide. Cela crée plus de handicap pour ces personnes mécontentes et en tant que telles elles deviennent encore plus misérables. Le résultat final est que vous ne pouvez partager une tranche de vie avec des personnes malheureuses ayant des rencontres sexuelles déviantes sans signification avec d'autres personnes malheureuses tout en cherchant une substance dans leur vie. Si cela ne semble être une merveilleuse façon de passer leur soirée je ne suis pas vraiment d'accord. Le personnage central travaille dans une morgue et certains de ses collègues échangent des amies regardent de la pornographie faite maison et contribuent à l'avilissement des femmes qui les aiment. Ils passent le temps entre se crier dessus et se sentir désolé pour la misère de leur vie. Ce film n'est même pas sur une obsession sexuelle il s'agit d'ennui pur et simple. Le résultat m'a laissé ne pas me soucier du personnage principal ne me souciant pas de ce que font ces personnes et ne me sentant que désolé pour les rôles féminins qui sont joués avec un certain sentiment et une certaine sensibilité mais pas assez pour empêcher ce film d'être terne et immobile...
Excellent film; certes le réalisateur fait visuellement et narrativement dans la provocation qu'il faut dépasser parce que derrière tout ça, on trouve une réflexion sur la mort, la vie, l'amour coulée dans un très beau texte. Interprétation de premier ordre (j'aimerai que Zazie fasse plus souvent du cinéma)
Ambiance très glauque, amplifié par le postulat de départ et entretenu tout le long du film par le choix des couleurs très sombres (majorité de bleu et de noir). Les acteurs sont très bien dans leurs rôle respectifs de "gros dérangés de la tête" et même s'ils ne nous apparaissent aucunement sympathiques, ils nous entrainent cahin caha vers un dénouement forcément sombre
Si j'ai aimé le thème du film et même parfois son traitement, je ne comprends pas pourquoi le réalisateur a introduit au moins deux personnages annexes (les copains du personnages principal), qui se révèlent particulièrement agaçants et ont un comportement totalement puéril. Cela gâche l'ambiance, qui aurait dû être à mon avis plus intime et plus "sérieuse".
Que le hasard se fait parfois sournois lorsqu'il nous met en face de navets de premier plan. Ce fut le cas donc avec la bonne blague "J'aimerais pas crever un dimanche" réalisé en 1998 par un certain Didier Le Pêcheur, réunissant un casting composé de Jean-Marc Barr, Elodie Bouchez et Zazie (!). Vous voyez déjà le réjouissant tableau et ce n'est pas fini. Partant d'une idée confondant spiritualité et grotesque (un homme fait l'amour à une morte qui revient à la vie...), nous pond un développement des plus abjects, entre esthétique crade et agressive et scénario inexistant, ponctué de répliques lourdingues et risibles. Un mauvais reportage télévisuel, aux interprétations louant la fausseté, saupoudré de philosophie de comptoir. On progresse donc avec souffrance au sein de cette mélasse insipide, dans laquelle remuent lamentablement vulgarité et exhibitionnisme primaire. Si lui "n'aimerait pas crever un dimanche", nous nous n'aimerions pas le faire en regardant son film, ridicule de bout en bout.
Ambiance glauque en ''noir et bleu'' ,thèmes intéressants et film soigné.C'est a tort qu'il est dans les placards de la diffusion tv(en plus 14 ans d'age pour ce film,on dirait pas).Encore un bon film trés sous estimé.(acteurs trés bons en plus).
Film violent mais vraiment très beau, traitant des douleurs et souffrances de la vie, entre la vie, la mort, la maladie, le sexe et la prostitution, des êtres se croisent, s'aiment, se détestent, se détruisent... De très bons acteurs, très attachant. Âme sensible s'abstenir !
Le réalisateur fait le portrait de quelques personnages de la génération qui a eu 20 ans entre "la légalisation de la pilule et l'apparition du SIDA", et qui se trouvent fort dépourvus à la fin des années 90. Il y a un peu des "Nuits fauves" dans ce film, avec ces personnages obsédés par une sexualité débridée et tourmentée. Le portrait de groupe, genre "Nous nous sommes tant aimés" ou "Mes meilleurs copains", version post-punk, est un peu brouillé par la dérision et la décontextualisation, qui fait se demander si tout cela est bien sérieux ou serait plutôt à prendre comme une fantasmagorie. A réserver aux esthètes, ou à prendre comme un témoignage sur l'air du temps.
Wut ??? Je n'avais pas lu le résumé du film mais je savais qu'il était du genre tiré par les cheveux. Au final, je suis tombée sur un film semi-érotique, où l'on se pose des questions tout du long et où les réponses sont décevantes. Je cherche encore le sens de ce film violent et tout sauf romantique. L'amour et le sexe sont suffisamment décadents comme ça... J'ai cependant mis plus d'une étoile car Jean-Marc Barr est vraiment charismatique et a un talent fou :) Décidément, je n'adhère pas.
Alors, ça doit (réellement) être un des pires films qu'il m'ait été donné de voir. J'en suis toujours pas revenu. Il me semble difficile de pondre un truc plus déplorable que cela. Ça se veut sombre et dérangeant? Ce navet n'est surtout qu'un prétexte pour l'auteur de s'adonner à de la philosophie de comptoir, mais genre ado de 3ème en pseudo-phase dépressive vous voyez? Alors ouais, ça dérange, mais juste parce-que l'on perd son temps. Le tout est desservi par des dialogues dignes d'un élève de CE1. Sûrement le film qui contient le plus de fois le mot bite. A ce propos, mention spéciale à l'acteur qui campe l'abruti (le vraiment-très-abruti, là). Il détient l'oscar du rôle le plus horripilant et inutile au cinéma. Mr le Pêcheur a pondu là un chef d'oeuvre de nullité. On attend avec impatience le prochain clip de Zazie.
Ce film est nul, on dirait un téléfilm ... Il illustre tout ce que je hais chez les gens dans la vie ... Les paumés, glauques sans morale ... je n'aime pas ces gens là ... C'est pas une question d'intolérance je vois pas l'intérêt d'être un désaxé pareil, la vie est belle pourquoi se la pourrir ...