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Santu2b
255 abonnés
1 785 critiques
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0,5
Publiée le 29 mai 2014
Que le hasard se fait parfois sournois lorsqu'il nous met en face de navets de premier plan. Ce fut le cas donc avec la bonne blague "J'aimerais pas crever un dimanche" réalisé en 1998 par un certain Didier Le Pêcheur, réunissant un casting composé de Jean-Marc Barr, Elodie Bouchez et Zazie (!). Vous voyez déjà le réjouissant tableau et ce n'est pas fini. Partant d'une idée confondant spiritualité et grotesque (un homme fait l'amour à une morte qui revient à la vie...), nous pond un développement des plus abjects, entre esthétique crade et agressive et scénario inexistant, ponctué de répliques lourdingues et risibles. Un mauvais reportage télévisuel, aux interprétations louant la fausseté, saupoudré de philosophie de comptoir. On progresse donc avec souffrance au sein de cette mélasse insipide, dans laquelle remuent lamentablement vulgarité et exhibitionnisme primaire. Si lui "n'aimerait pas crever un dimanche", nous nous n'aimerions pas le faire en regardant son film, ridicule de bout en bout.
Le film de Didier Le Pêcheur est une bonne blague. A partir d'une idée totalement absurde - pour ne pas dire mystico-grotesque - qu'il ne prendra d'ailleurs pas la peine de développer, le réalisateur signe un navet de pure souche, proprement ridicule et sans intérêt. Elodie Bouchez y est bien fadasse ; Jean-Marc Barr tout à fait antipathique. Du reste, l'ensemble du casting est déplorable... Sur le plan de la mise en scène, c'est à vomir : photographie digne d'un reportage TV, cadrages frisant l'amateurisme ou encore montage saccadé. Les dialogues n'expriment la plupart du temps que des lieux communs, allant parfois même jusqu'à la philosophie de comptoir. Didier joue les donneurs de leçons au hasard d'une partie de pêche ou d'une séance SM : il ne faut jamais se détourner du véritable amour ou des plaisirs les plus simples. Mais Didier nage dans son sperme, alors on applaudit bien fort devant cet hymne à l'humanité ! Désolé Didier, je suis méchant, mais je pensais aller au cinéma pour voyager et non pour payer des leçons de morale... Pathétique.
Ambiance très glauque, amplifié par le postulat de départ et entretenu tout le long du film par le choix des couleurs très sombres (majorité de bleu et de noir). Les acteurs sont très bien dans leurs rôle respectifs de "gros dérangés de la tête" et même s'ils ne nous apparaissent aucunement sympathiques, ils nous entrainent cahin caha vers un dénouement forcément sombre
Ce film est nul, on dirait un téléfilm ... Il illustre tout ce que je hais chez les gens dans la vie ... Les paumés, glauques sans morale ... je n'aime pas ces gens là ... C'est pas une question d'intolérance je vois pas l'intérêt d'être un désaxé pareil, la vie est belle pourquoi se la pourrir ...
Un film très sombre enchaînant scènes obscènes, propos plus que vulgaires et pensées morbides sans véritable morale finale réellement plausible. D'accord, il faut profiter de chaque instant de la vie en évinçant toutes les futilités, car beaucoup de phénomènes divers et variés peuvent tout arrêter d'un moment à l'autre... mais on a plutôt l'impression que cette soi-disante morale est un prétexte pour Didier Le Pêcheur d'extérioriser des fantasmes, désirs malsains ou pensées noires. On peut tout montrer au Cinéma, tout peut être montrer de façon émouvante, triste ou sous pleins d'autres aspects tant qu'on les présente avec le but de parler aux spectateurs, mais en revanche, J'aimerais pas crever un dimanche met en scène des personnages malsains, mal dans leur peau, qui ne font qu'exprimer leur désarroi à travers des fantasmes tels que la nécrophilie, le SM, l'échangisme et le vulgaire sous tout rapport... Un bon nombre de scènes paraissent indissociables les unes des autres et n'ont l'air de n'avoir aucun rapport avec le propos ou ce qui a été montré auparavant. Rien ne s'enchaîne logiquement et l'ennui se fait souvent ressentir. En revanche le jeu des acteurs est par contre honorable, plus particulièrement ceux d'Elodie Bouchez et Jean-Marc Barr, qui sauvent ce film du gouffre de part leur sensibilité. Au final ce film réussi plus à rendre son spectateur mal à l'aise qu'a lui faire passer le moindre message... Dommage.
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0,5
Publiée le 16 octobre 2020
Le but de J'aimerais pas crever un dimanche est d'utiliser la déviation sexuelle pour guérir l'ennui. Voici un groupe de personnes qui vivent une vie ennuyeuse alors elles expérimentent des variations sexuelles pour leur donner une solution rapide. Cela crée plus de handicap pour ces personnes mécontentes et en tant que telles elles deviennent encore plus misérables. Le résultat final est que vous ne pouvez partager une tranche de vie avec des personnes malheureuses ayant des rencontres sexuelles déviantes sans signification avec d'autres personnes malheureuses tout en cherchant une substance dans leur vie. Si cela ne semble être une merveilleuse façon de passer leur soirée je ne suis pas vraiment d'accord. Le personnage central travaille dans une morgue et certains de ses collègues échangent des amies regardent de la pornographie faite maison et contribuent à l'avilissement des femmes qui les aiment. Ils passent le temps entre se crier dessus et se sentir désolé pour la misère de leur vie. Ce film n'est même pas sur une obsession sexuelle il s'agit d'ennui pur et simple. Le résultat m'a laissé ne pas me soucier du personnage principal ne me souciant pas de ce que font ces personnes et ne me sentant que désolé pour les rôles féminins qui sont joués avec un certain sentiment et une certaine sensibilité mais pas assez pour empêcher ce film d'être terne et immobile...
Alors, ça doit (réellement) être un des pires films qu'il m'ait été donné de voir. J'en suis toujours pas revenu. Il me semble difficile de pondre un truc plus déplorable que cela. Ça se veut sombre et dérangeant? Ce navet n'est surtout qu'un prétexte pour l'auteur de s'adonner à de la philosophie de comptoir, mais genre ado de 3ème en pseudo-phase dépressive vous voyez? Alors ouais, ça dérange, mais juste parce-que l'on perd son temps. Le tout est desservi par des dialogues dignes d'un élève de CE1. Sûrement le film qui contient le plus de fois le mot bite. A ce propos, mention spéciale à l'acteur qui campe l'abruti (le vraiment-très-abruti, là). Il détient l'oscar du rôle le plus horripilant et inutile au cinéma. Mr le Pêcheur a pondu là un chef d'oeuvre de nullité. On attend avec impatience le prochain clip de Zazie.
Le film culte de la fin du siècle dernier. Dans la lignée du Beinex des années 80 ( Diva et 37,2) et du Carax des années 90 ( Mauvais sang et les Amants du pont neufs) , c'est le film qui marque son époque. Une superbe mise en scène , une image crue , aux couleurs intenses , en synergie avec le sujet. Un thème dur, mais une grande compassion et beaucoup d'amour. On est proche aussi de Houellebeque et de son "pessimisme" distancié mais joyeux. Des acteurs remarquables , parfaitement dans le ton sur un sujet difficle.. Il y a une forme d'allègresse du désespoir .... Malheureusement massacré par la production et le circuit de dsitribution, le film fut un bide. Un chef d'oeuvre enterré, sabordé, ce qui fait que Le Pêcheur est resté 8 ans sans tourner ? dur très dur, Le même phénomène que Carax . Il ne fait pas bon être un vrai artiste , dans le cinéma contemporain. Louez le film , achetez le DVD , vous ne serez pas déçu. Un film culte.
" J'aimerais Pas Crever un Dimanche " est un Drame violent, savoureusement débauché, écrit et réalisé par Didier Le Pêcheur. Il nous livre un film voyeur et un scénario malsain ou le sexe, la mort et la peur de la solitude dominent largement le sujet central. Mais il évoque aussi avec beaucoup de sensibilité l'amour et les souvenirs. Le casting du film nous montre un bon Patrick Catalifo, un excellent Martin Petitguyot (Ducon), et une attrayante Élodie Bouchez. Quant à Jean-Marc Barr, il se révèle excellent dans le rôle de Ben ; un jeune désaxé travaillant à la morgue, pour qui la vie est devenue "une sale habitude". Il estspoiler: un vrai danger pour ses amis et ses collègues ; fréquente les adeptes déglingués d'une espèce de secte, pour qui le sexe est un outil de douleur, vivant dans un milieu ou l'interdit est banni d'un monde qui part en vrille.
Un film noir sur l'existence qui véhicule une vision très personnelle de la vie. Certains plans sont très beaux mais certaines séquences sont assez confuses et l'on ne comprend pas toujours les motivations des personnages ainsi que l'objectif de l'auteur. Enfin, je trouve que les dialogues ne font pas du tout naturels.
Film violent mais vraiment très beau, traitant des douleurs et souffrances de la vie, entre la vie, la mort, la maladie, le sexe et la prostitution, des êtres se croisent, s'aiment, se détestent, se détruisent... De très bons acteurs, très attachant. Âme sensible s'abstenir !