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Un très bon Buster Keaton. Notamment le dernier quart d’heure où Jimmie Shannon fuit une centaines de femmes qui le poursuivent. Les cascades sont surprenantes car Buster Keaton entame un vrai parcours du combattant où il saute d’un talus à l’autre, d’un talus à un arbre fraîchement abattu, se glisse sous une voiture, plonge dans des étendues d’eau, et fuit aussi des chutes de pierre qu’il s’emploie à esquiver.
Peu importe si celles-ci sont en papier mâché, j’y crois.
Le travelling latéral ne permet pas au spectateur de voir l’obstacle arrivé ! Comme ça va vite, ça surprend.
Comme cette scène spoiler: où il conduit tout en interpellant une femme à son volant, puis soudain, il percute un arbre.
Je ne me rappelle plus où j’ai chopé cette citation intéressante :
« Si juger un film d'hier à la lumière d'aujourd'hui est un exercice périlleux, c'est également inévitable. Non pas pour détruire (quoique), mais pour réaliser à quel point la culture mainstream a toujours été le miroir de son époque, pour le meilleur et pour le pire ».
Pour certains c’est le pire avec ces deux femmes que tentent d’approcher Buster Keaton : spoiler: une noire et une juive.
C’est censé faire rire ?
Ben oui ! On a dû rire à cette époque.
J’entends déjà : « C’est trop facile de s’abriter derrière le fameux contexte !»
Ce qui est trop facile c’est d’oublier le contexte, justement !
Je place le film dans son contexte point barre et ne vais pas m’offusquer si quelqu’un rit à ces séquences : « c’est le miroir d’une époque ».
Nous n’avons aucune raison de culpabiliser si on venait à rire (ou à sourire comme moi) d’un Buster Keaton grimaçant à la vue d’une femme noire auprès de laquelle il s’est mépris. Rire ne fait pas de nous des fachos ou des beaufs.
Et s’il nous venait l’idée d’inverser l'approche de Buster Keaton ?
Ce n’est pas Buster Keaton qui grimace, c’est Jimmie Shannon. Et à travers son personnage, ne dénonce-t-il pas un comportement raciste ? et antisémite ?
A méditer.
Et puis, quand bien même si le personnage grimace, il a le droit de penser que ce n’est pas son style de femme au même titre qu’une femme rondelette ou âgée. Il a ses propres critères comme nous en avons tous. Et cela ne fait pas de ce personnage une personne sexiste ou raciste.
Avec ce genre de réflexion qui consiste à plaquer sans cesse le présent sur du passé, on se pourrit l’esprit et c’est contre productif.
Cela reviendrait à dire qu’on ne pourrait plus rire de Coluche en écoutant ses sketchs ou en revoyant son film « Banzaï » par exemple.
Coluche me manque.
Qu’aurait-il dit dans ce marasme de précaution de langage où tout est sans cesse remis en question ?
Que penser de « La croisière du Navigator » de ce même Buster Keaton ? Le portrait de la tribu noire qui tente de s’emparer du Navigator ne serait-il pas raciste ?
Que penser de Groucho Marx ? Lui qui se montrait parfois déplaisant envers Margaret Dumont en tenant des propos féroces à son égard, ne serait-il pas sexiste ?
ll suffit de prendre « Les fiancées en folie » pour ce qu’elle est : une simple comédie du cinéma muet avec un Buster Keaton qui évoque son époque.
Et on peut rire et on a le droit de rire à une scène qui, à la lumière d’aujourd’hui, peut paraître déplaisante sans pour autant s’en culpabiliser. On a le droit de rire à de l'humour noir (sans mauvais jeu de mot) ou trash dans la mesure où nous, cinéphiles à l’esprit critique développé, savons faire la part des choses.
Peu importe si celles-ci sont en papier mâché, j’y crois.
Le travelling latéral ne permet pas au spectateur de voir l’obstacle arrivé ! Comme ça va vite, ça surprend.
Comme cette scène spoiler: où il conduit tout en interpellant une femme à son volant, puis soudain, il percute un arbre.
Je ne me rappelle plus où j’ai chopé cette citation intéressante :
« Si juger un film d'hier à la lumière d'aujourd'hui est un exercice périlleux, c'est également inévitable. Non pas pour détruire (quoique), mais pour réaliser à quel point la culture mainstream a toujours été le miroir de son époque, pour le meilleur et pour le pire ».
Pour certains c’est le pire avec ces deux femmes que tentent d’approcher Buster Keaton : spoiler: une noire et une juive.
C’est censé faire rire ?
Ben oui ! On a dû rire à cette époque.
J’entends déjà : « C’est trop facile de s’abriter derrière le fameux contexte !»
Ce qui est trop facile c’est d’oublier le contexte, justement !
Je place le film dans son contexte point barre et ne vais pas m’offusquer si quelqu’un rit à ces séquences : « c’est le miroir d’une époque ».
Nous n’avons aucune raison de culpabiliser si on venait à rire (ou à sourire comme moi) d’un Buster Keaton grimaçant à la vue d’une femme noire auprès de laquelle il s’est mépris. Rire ne fait pas de nous des fachos ou des beaufs.
Et s’il nous venait l’idée d’inverser l'approche de Buster Keaton ?
Ce n’est pas Buster Keaton qui grimace, c’est Jimmie Shannon. Et à travers son personnage, ne dénonce-t-il pas un comportement raciste ? et antisémite ?
A méditer.
Et puis, quand bien même si le personnage grimace, il a le droit de penser que ce n’est pas son style de femme au même titre qu’une femme rondelette ou âgée. Il a ses propres critères comme nous en avons tous. Et cela ne fait pas de ce personnage une personne sexiste ou raciste.
Avec ce genre de réflexion qui consiste à plaquer sans cesse le présent sur du passé, on se pourrit l’esprit et c’est contre productif.
Cela reviendrait à dire qu’on ne pourrait plus rire de Coluche en écoutant ses sketchs ou en revoyant son film « Banzaï » par exemple.
Coluche me manque.
Qu’aurait-il dit dans ce marasme de précaution de langage où tout est sans cesse remis en question ?
Que penser de « La croisière du Navigator » de ce même Buster Keaton ? Le portrait de la tribu noire qui tente de s’emparer du Navigator ne serait-il pas raciste ?
Que penser de Groucho Marx ? Lui qui se montrait parfois déplaisant envers Margaret Dumont en tenant des propos féroces à son égard, ne serait-il pas sexiste ?
ll suffit de prendre « Les fiancées en folie » pour ce qu’elle est : une simple comédie du cinéma muet avec un Buster Keaton qui évoque son époque.
Et on peut rire et on a le droit de rire à une scène qui, à la lumière d’aujourd’hui, peut paraître déplaisante sans pour autant s’en culpabiliser. On a le droit de rire à de l'humour noir (sans mauvais jeu de mot) ou trash dans la mesure où nous, cinéphiles à l’esprit critique développé, savons faire la part des choses.
Alain D.
Une Comédie Romantique, émouvante et drôle, réalisée en 1925 par Buster Keaton, avec Buster Keaton. Le film nous offre un scénario habile, des scènes surréalistes, des quiproquos amusants et des aléas ou gags jubilatoires. Buster Keaton est un adorable amoureux transi, et malhabile en déclarations. Fantastique comédien, Il réalise des cascades et trucages hallucinants pour l'époque.
Le pitch : Quand Jimmie rencontre Mary un beau jour d'été et n'ose lui avouer sa flemme.
Jimmie hérite de son grand-père une somme de 7M$ avec une close suspensive : être marié avant 7Hpm de son 27ème anniversaire. C'est aujourd'hui !
Le pitch : Quand Jimmie rencontre Mary un beau jour d'été et n'ose lui avouer sa flemme.
Jimmie hérite de son grand-père une somme de 7M$ avec une close suspensive : être marié avant 7Hpm de son 27ème anniversaire. C'est aujourd'hui !
Un Buster Keaton déjanté comme il se doit où l'homme qui n'écrit jamais passera son temps à galoper , à tomber, se relever....les dernières scènes sont d' anthologie avec une mise en scène endiablée et originale. Nettement supérieur à Chaplin pour l'humour et la vélocité, ce film est une incontestable réussite.
Roub E.
Un film qui fait penser à du Chaplin dans sa première partie avec un Buster Keaton en amoureux éconduit qui dégage une impression de tristesse avec son regard de cocker triste. La seconde partie qui le voit poursuivi par un régiment de prétendantes est plus conforme à l’idée que l on se fait de son cinéma, avec du rythme des cascades audacieuses. Un peu attendu par moment il reste un spectacle plaisant.
selenie
La première partie est vue parfois comme un scénario un peu trop simple ce qui est erroné, ne serait-ce que par le miroir qu'il renvoie sur la société américaine des années 20. Les tentatives de séduction sont forcément express vu le timing ce qui crée des situations cocasses mais pas hilarantes. La seconde partie débute avec l'église, où comment des centaines de femmes en tenue de mariée s'entasse en attendant l'heureux homme. La panique de James est alors aussi compréhensible que délirante ouvrant alors sur une course poursuite dantesque et épique parmi les plus folles du cinéma. Une course effrénée à un rythme dingue où James/Keaton doit fuir des centaines de femmes au risque même d'y perdre la vie plusieurs fois tant la peur peut amener à des actions irréfléchies. Les effets visuels sont épatants et impressionnent encore, par leur ingéniosité mais aussi par certaines prises de risques de l'acteur lui-même. Le film monte donc en puissance doucement mais de façon exponentielle jusqu'à un final aussi drôle que rocambolesque. Une des meilleures comédies de Keaton, avec un succession de séquences cultes forcément à voir.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Les Fiancées en Folie est un moyen métrage réalisé par Buster Keaton et sorti en 1925.
Ce film est globalement décevant. Après une longue première partie peu enlevée et assez redondante ( spoiler: celle où James Shannon apprend pour son héritage et toute sa recherche de fiancée dans le country club
), le film gagne en rythme et en folie dans son deuxième acte ( spoiler: lorsque toutes les fiancées venues à l'église se lancent dans une course-poursuite avec James
). La mise en musique est également bien rythmée et agréable.
Ce film est inégal, une première partie trop longue et sans grand intérêt voit lui succéder une deuxième partie nettement plus convaincante. Vraiment dommage.
Ce film est globalement décevant. Après une longue première partie peu enlevée et assez redondante ( spoiler: celle où James Shannon apprend pour son héritage et toute sa recherche de fiancée dans le country club
), le film gagne en rythme et en folie dans son deuxième acte ( spoiler: lorsque toutes les fiancées venues à l'église se lancent dans une course-poursuite avec James
). La mise en musique est également bien rythmée et agréable.
Ce film est inégal, une première partie trop longue et sans grand intérêt voit lui succéder une deuxième partie nettement plus convaincante. Vraiment dommage.
Un des films de Buster Keaton les plus réussis ! Les fiancées en folie, est une comédie certes abusé par moment, mais très efficace : Un de ses films les plus rythmés, assez drôle (même en 2023), avec des idées originales pour l'époque. Très bon !
gabdias
Un film qui peut prêter à réactions car quelques scènes frôlent le sexisme voire mettent en avant un côté raciste qui malheureusement étaient classiques dans les années 20. Aujourd’hui ça choque à l’époque ça faisait rire. Au-delà, B.Keaton offre une comédie rythmée avec la mythique scène des pierres qui déboulent. A voir avec du jugement.
Le film fait 56 minutes ou un peu moins et non 1h12 ou 1h17. C'est une comédie burlesque avec un sujet qui parait limité mais qui est assez original. C'est à tort que certains font des reproches de sexisme ou racisme, il n'y rien de cela. Comme pour les policiers ou les vaches dans d'autres films, Buster joue avec l'effet visuel du nombre dans la poursuite qui est aussi dans l'avalanche qui la conclue. Il y a pas mal des trouvailles qui agrémentent le film
spoiler:
j'aime beaucoup l'effet du temps qui passe au début avec le chien qui grandit et c'est lui aussi qui participe au gag de fin
assez pour en faire une bonne réussite dont le propos est uniquement romantique et burlesque.
assez pour en faire une bonne réussite dont le propos est uniquement romantique et burlesque.
Excellent!, preparez vos mouchoir....à mourir de rire!!!! tres drole, beaucoup de rhytme, à deguster sans moderation
TTNOUGAT
Tous les longs métrages de Keaton sont des chefs d’œuvre qui échapperont au temps et viendra une année qui consacrera ce réalisateur/acteur comme le plus grand de tous et le réalisateur tout seul comme un des plus grands. Parmi ses longs métrages, j’ai une préférence pour celui ci à cause de sa construction et de sa folie cinématographique. Quel art peut rendre aussi bien une telle histoire !
Passons sur les détails si nombreux que on ne les voit pas tous et n’oublions jamais que nous sommes en 1925 et que la générosité de Keaton est bien au dessus des clichés de l'époque. Concentrons nous sur la construction qui va des simples tableaux des saisons agrémentés par le chien qui grandit à l’extraordinaire final unique dans l’histoire du cinéma…Cette armée de femmes qui poursuit le héros est aussi terrifiante qu’une charge de cavalerie, la preuve étant la séquence concernant le terrain de football. De crescendo en crescendo on arrive à une fin attendue certes mais éblouissante. Vive Buster Keaton ! 6 étoiles.
Passons sur les détails si nombreux que on ne les voit pas tous et n’oublions jamais que nous sommes en 1925 et que la générosité de Keaton est bien au dessus des clichés de l'époque. Concentrons nous sur la construction qui va des simples tableaux des saisons agrémentés par le chien qui grandit à l’extraordinaire final unique dans l’histoire du cinéma…Cette armée de femmes qui poursuit le héros est aussi terrifiante qu’une charge de cavalerie, la preuve étant la séquence concernant le terrain de football. De crescendo en crescendo on arrive à une fin attendue certes mais éblouissante. Vive Buster Keaton ! 6 étoiles.
Yannickcinéphile
Malgré mon intérêt pour le cinéma muet, je ne connais pas trop Keaton, aussi j’ai tenté une incursion sur un de ses longs-métrages, et le résultat est peu enthousiasmant.
J’attendais vraiment plus de ces Fiancée en folie. Très clairement, si le métrage sauve un peu les meubles, c’est surtout pour sa dernière partie, de folie, qui offre sur un rythme soutenu quelques séquences franchement plaisantes, à l’instar de celle des pierres. Mais pour arriver à ce quart d’heure de gloire (en voyant large !), il faut supporter un métrage qui, pour le reste, n’a pas grand intérêt. Idée de base classique et tenant sur un post-it, le déroulé du métrage est très redondant dans sa première partie. L’humour est à la peine, le comique étant trop répétitif et construit systématiquement sur le même principe. De plus, soyons franc, on s’attend à plusieurs des situations. En clair, Keaton ne nous chahute pas, et il étend beaucoup trop la sauce pour ce qui aurait sans doute fait un court sympa.
Le casting est dominé essentiellement par la figure de Buster Keaton. Comme souvent dans ce genre de films comiques anciens, tout repose sur la vedette principale, et c’est le cas ici. Il est un peu décevant là aussi par rapport à d’autres films que j’ai vu de lui, notamment Le Cadet d’eau-douce. Pas très expressif, n’exploitant pas très bien son physique singulier, je ne peux pas dire qu’il semble très à l’aise dans ce rôle qui aurait peut-être pu revenir avec plus de succès à quelqu’un comme Harry Langdon.
Formellement la restauration a été impeccable, et c’est sûr, ça fait plaisir de voir un film des années 20 dans une qualité aussi nette. Un peu trop nette peut-être, mais enfin… Du coup je ne sais pas trop ce qui relève de la restauration ou de l’original, mais le noir est banc est élégant, les décors corrects, mais le meilleur reste les scènes cartoonesques de la fin. C’est le morceau de bravoure du film, presque tout ce qui en fait son sel particulier et qui suscitera l’attention du spectateur d’aujourd’hui.
Malgré le charme de ce dernier quart-d’heure, Les Fiancées en folie reste un film hésitant et timoré, franchement pas terrible dans sa première partie, et qui en tout cas ne marque pas la carrière de Keaton. 2
J’attendais vraiment plus de ces Fiancée en folie. Très clairement, si le métrage sauve un peu les meubles, c’est surtout pour sa dernière partie, de folie, qui offre sur un rythme soutenu quelques séquences franchement plaisantes, à l’instar de celle des pierres. Mais pour arriver à ce quart d’heure de gloire (en voyant large !), il faut supporter un métrage qui, pour le reste, n’a pas grand intérêt. Idée de base classique et tenant sur un post-it, le déroulé du métrage est très redondant dans sa première partie. L’humour est à la peine, le comique étant trop répétitif et construit systématiquement sur le même principe. De plus, soyons franc, on s’attend à plusieurs des situations. En clair, Keaton ne nous chahute pas, et il étend beaucoup trop la sauce pour ce qui aurait sans doute fait un court sympa.
Le casting est dominé essentiellement par la figure de Buster Keaton. Comme souvent dans ce genre de films comiques anciens, tout repose sur la vedette principale, et c’est le cas ici. Il est un peu décevant là aussi par rapport à d’autres films que j’ai vu de lui, notamment Le Cadet d’eau-douce. Pas très expressif, n’exploitant pas très bien son physique singulier, je ne peux pas dire qu’il semble très à l’aise dans ce rôle qui aurait peut-être pu revenir avec plus de succès à quelqu’un comme Harry Langdon.
Formellement la restauration a été impeccable, et c’est sûr, ça fait plaisir de voir un film des années 20 dans une qualité aussi nette. Un peu trop nette peut-être, mais enfin… Du coup je ne sais pas trop ce qui relève de la restauration ou de l’original, mais le noir est banc est élégant, les décors corrects, mais le meilleur reste les scènes cartoonesques de la fin. C’est le morceau de bravoure du film, presque tout ce qui en fait son sel particulier et qui suscitera l’attention du spectateur d’aujourd’hui.
Malgré le charme de ce dernier quart-d’heure, Les Fiancées en folie reste un film hésitant et timoré, franchement pas terrible dans sa première partie, et qui en tout cas ne marque pas la carrière de Keaton. 2
Réalisé en 1925 par Buster Keaton, Fiancées en folie est un moyen métrage qui fait désormais partie des classiques de son auteur également ici producteur, acteur et monteur. Il faut bien reconnaître que Keaton y excelle tant devant que derrière la caméra. Devant la caméra, le visage invariablement neutre et désormais légendaire du comédien-cascadeur confère au film, ainsi dénué de tout aspect psychologique, une inquiétante étrangeté. Derrière la caméra, Keaton livre une très belle leçon de mise en place des espaces et de gestion des rapports à la nature. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/12/12/fiancees-en-folie/
Audrey L
Un très bon Keaton, touchant avec son rôle d'amoureux maladroit qui ne veut qu'épouser sa fiancée mais doit, après son refus basé sur un quiproquo, en épouser une autre pour toucher un héritage de 7 millions de dollars... Une intrigue venue tout droit de Broadway (le titre original "Seven Chances" fait référence aux sept femmes que le protagoniste essaie de séduire, sans succès) adaptée sur pellicule à notre plus grande joie : des cascades en extérieur souvent époustouflantes, des gags bien sentis et une tendresse à toute épreuve... Avec, dans certaines versions, un prologue en "couleurs" (il n'en reste malheureusement que l'idée et l'on devine les couleurs qui étonnaient le public de l'époque). Ce Keaton n'est peut-être pas le meilleur pour tous, mais reste une incroyable aventure rocambolesque à voir absolument !
gimliamideselfes
Je ne savais absolument pas ce que j'allais voir, et j'ai vu l'une des comédie les plus réussies qui soit, et l'une des mieux rythmées. Je me suis régalé du début à la fin.
On a donc une histoire fortement improbable où un jeune homme, amoureux de longue date d'une belle jeune fille, doit se marier avant 7h du soir, le jour même, sous peine de voir son héritage lui passer sous le nez. Forcément il est trop maladroit pour expliquer clairement la situation à la fille qu'il aime et se retrouve donc à chercher une fille de substitution. Et les ennuis commencent...
D'ailleurs je me demande si l'on pourrait faire un tel film de nos jours, je ne parle même pas de la prouesse technique, mais même de l'humour... Parce qu'on a Keaton qui cherche donc une fille, et qui commence à suivre une fille dans la rue, lorsqu'il l'a dépasse il se rend compte avec stupéfaction qu'elle est noire... Il y a a peu près la même blague avec une juive. Et franchement on aura beau dire, ça marche vraiment bien.
Mais les meilleurs gags restent ceux de la course poursuite finale, qui doit durer plus d'un quart d'heure, où tout commence parce que Keaton est dans le journal et demande à ce qu'une fille mariée se présente à l'église afin de pouvoir l'épouser le soir même... et toutes les filles vieilles et moches du coin se ramènent... s'en suit un bordel absolument délicieux, extrêmement bien rythmé, où chaque chute, chaque gag est pensée à la seconde près.
Parce que bien souvent ça reste que des blagues à base de "oh je tombe", mais des "oh je tombe" comme ça, j'en ai encore jamais vu, tant en terme de mise en scène, que de montage. Keaton sait exactement comment cadrer pour que l'on soit surpris parce qui débarque et exactement quand couper pour enchaîner directement avec autre chose.
D'ailleurs, à plusieurs reprises on a un travelling latéral, où Keaton se déplace, on le suit et on ne voit pas ce qui arrive, Keaton non plus, il regarde ailleurs, fait autre chose, et là, un obstacle survient. Sauf que ce n'est jamais la fin de la scène, on va en mettre toujours plus, avec d'autres idées visuelles qui rendent vraiment très bien, de sorte que ça ne s'arrête jamais, que ça soit intense et que la fin arrive limite comme une délivrance pour le spectateur qui vient de passer une bonne quinzaine de minutes foutrement intenses.
Bref, une franche réussite.
On a donc une histoire fortement improbable où un jeune homme, amoureux de longue date d'une belle jeune fille, doit se marier avant 7h du soir, le jour même, sous peine de voir son héritage lui passer sous le nez. Forcément il est trop maladroit pour expliquer clairement la situation à la fille qu'il aime et se retrouve donc à chercher une fille de substitution. Et les ennuis commencent...
D'ailleurs je me demande si l'on pourrait faire un tel film de nos jours, je ne parle même pas de la prouesse technique, mais même de l'humour... Parce qu'on a Keaton qui cherche donc une fille, et qui commence à suivre une fille dans la rue, lorsqu'il l'a dépasse il se rend compte avec stupéfaction qu'elle est noire... Il y a a peu près la même blague avec une juive. Et franchement on aura beau dire, ça marche vraiment bien.
Mais les meilleurs gags restent ceux de la course poursuite finale, qui doit durer plus d'un quart d'heure, où tout commence parce que Keaton est dans le journal et demande à ce qu'une fille mariée se présente à l'église afin de pouvoir l'épouser le soir même... et toutes les filles vieilles et moches du coin se ramènent... s'en suit un bordel absolument délicieux, extrêmement bien rythmé, où chaque chute, chaque gag est pensée à la seconde près.
Parce que bien souvent ça reste que des blagues à base de "oh je tombe", mais des "oh je tombe" comme ça, j'en ai encore jamais vu, tant en terme de mise en scène, que de montage. Keaton sait exactement comment cadrer pour que l'on soit surpris parce qui débarque et exactement quand couper pour enchaîner directement avec autre chose.
D'ailleurs, à plusieurs reprises on a un travelling latéral, où Keaton se déplace, on le suit et on ne voit pas ce qui arrive, Keaton non plus, il regarde ailleurs, fait autre chose, et là, un obstacle survient. Sauf que ce n'est jamais la fin de la scène, on va en mettre toujours plus, avec d'autres idées visuelles qui rendent vraiment très bien, de sorte que ça ne s'arrête jamais, que ça soit intense et que la fin arrive limite comme une délivrance pour le spectateur qui vient de passer une bonne quinzaine de minutes foutrement intenses.
Bref, une franche réussite.
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