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cylon86
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3,0
Publiée le 13 décembre 2013
Le meurtre et le viol d'une fillette met en émoi un petit village de Bretagne. René Sterne, peintre et professeur de dessin à ses heures, est le dernier à avoir vu la victime et est donc le suspect principal. Et comme dans tous les petits villages (que Chabrol affectionne particulièrement), les nouvelles vont vite et rené se retrouve vite soupçonné de tous. Fragile, il doit aussi supporter un journaliste prétentieux qui drague sa femme et une commissaire sur son dos. Si le cinéaste n'est pas à son meilleur ici, il signe quand même un film intéressant où il met en scène ses thématiques habituelles. Le bien et le mal, Chabrol s'en fout, il s'intéresse aux personnages et aux mensonges dans lequel ils vivent et dans lequel ils acceptent (souvent) de s'entourer pour mieux se protéger et ce au détriment des autres. Un peu lent et un long, "Au cœur du mensonge" est loin d'être inintéressant et doit beaucoup à Jacques Gamblin, impeccable en peintre fragile sur qui tout retombe et à Antoine de Caunes, irrésistible en journaliste qui se rêve écrivain et qui ne peut s'empêcher de parler.
Dans de jolis décors de Bretagne, Jacques GAMBLIN joue magnifiquement son personnage d'homme tourmenté. Mais autour de lui les comédiens sont beaucoup plus plats et l'histoire est un peu tirée par les cheveux.
Un film plutôt réussi , à l'atmosphère souvent pesante. Le scénario tire parfois en longueur et ne réserve pas de grandes surprises. Gamblin et Bonnaire sont très bons et les seconds rôles aussi. Le littoral est magnifiquement filmé.
Plus un drame traversé d'une fibre sociale qu'un véritable polar, ce film de Chabrol, ce révèle assez particulier, tant par le sujet traité que par son approche. Dans une ambiance mystérieuse et intime, le réalisateur créer une atmosphère pesante voir malsaine, Jacques Gamblin (très bon) y est pour beaucoup. Ses collègues sont en revanche nettement moins satisfaisant.
Un film furieusement prenant, à l'atmosphère étrange. Chabrol est un maître absolu pour distiller une ambiance, pour faire flotter dans l'air comme un goût malsain à la fois fascinant et éprouvant. Il y parvient encore une fois ici et nous plonge dans une histoire touchante. La mise en scène est fine, toujours bien vue, les plans sont choisis avec beaucoup d'intelligence. Tout est bien ciselé dans ce film, tout est délicatement suggéré et parfaitement amené. Si De Caunes n'est pas super crédible, Bonnaire est excellente et Gamblin reste pour moi une référence dans le paysage des acteurs français. Ce mec est immense, tellement mystérieux et habité, mais en même temps simple et touchant dans son jeu.
Premier Chabrol pour moi ( oui je sais quelle honte, pardon amis cinéphiles ) et une nouvelle expérience cinématographique pas déplaisante. Tout en subtilité, en finesse, superbement bien ecrit dans les dialogues autant que dans le scenario "Au cœur du mensonge" se regarde facilement et avec interet. Le long metrage n'est en plus pas dénué d'humour et est interprété efficacement par des acteurs talentueux a part Valeria Bruni Tedeschi INSUPPORTABLE!!!!!
antoine de caunes et valeria bruni-tedeschi ou deux des personnes les plus irritable dans le paysage cinématographique français meme si elle est pas si mal ici, sandrine bonnaire a été bien meilleur même si elle n'est pas mauvaise et jacques gamblin quand a lui une bonne prestation de sa part comme toujours. l'idée de la province par chabrol le parisien ! un peu agaçant. une vision des choses assez bourgeoise dans le style mais surtout des protagonistes de l'histoire, celle-ci tourne un peu en rond on s'ennuie.
Ce n'est pas un des meilleurs films de Chabrol. Il fait partie de la série tournée dans la région de Dinard Saint Malo avec très peu de moyens. Le scénario est particulièrement médiocre et on se demande ce qui a accroché Chabrol dans cette histoire. Les comédiens qui tiennent les rôles secondaires, notamment Bulle Ogier et Simsolo, sont caricaturaux et peu crédibles. Reste le couple Gamblain-Bonnaire, excellents comédiens qu'on a toujours plaisir à retrouver sur l'écran. Un peu juste pour faire un film, d'autant que ça traîne en longueur...
Petit polar simple, bien mené, à la façon Claude Chabrol, ou, derrière les apparences des gens, tout ne semble pas si clair. Lieux, personnages, scénario, musique, acteurs, tout est réuni pour une douce pause cinéma...
Bof ! pas terrible ce film, le scénario est brouillon, la fin est nulle et baclée et au bout d'un moment on commence a s'ennuyer sérieusement. Les acteurs ont tous le même ton monotone même Jacques Gamblin que pourtant d'habitude j'apprécie, je dirais que la seule qui s'en sort a peu prés bien reste Sandrine Bonnaire. A éviter si possible !
"Au coeur du mensonge"(1998)est l'un des films de Claude Chabrol les moins inspirés et l'un des plus négligés.Un couple vivant près de St Malo.Le mari,peintre tourmenté accusé d'avoir violé et tué une petite fllle.Sa femme,infirmière,qui le protège un peu aveuglément.Et puis des tas de villageois,qui passent leur temps à cancaner au bar du coin,sans être forcément blanc comme neige.On l'aura compris,Chabrol fait encore son miel des moeurs provinciales,et de cette tendance à cacher tous un tas de misérables secrets derrière une façade proprette et hypocrite.Si Jacques Gamblin fait de son personnage un type pathétique,que les mensonges ont rongés jusqu'à l'inexpressité du regard,Sandrine Bonnaire n'est pas à son aise,son interprétation manquant de relief et sombrant dans la théâtralité.Chabrol se plante d'ailleurs sur le plan des dialogues,qui ne font pas réels et sa mise en scène fait très téléfilm régional,en dépit de quelques plans sympathiques sur la mer et la brûme.Quant au rythme,il est inconsistant.Sur la durée,ce cru chabrolien fait donc un flop,par manque de rigueur à tous les niveaux.
Ni palpitant ni mystérieux (certains rebondissements sont très prévisibles), "Au cœur du mensonge" intéresse moins par son intrigue policière (qui a tué la petite fille) ou son portrait d'une petite ville de province que par ses personnages. Et en particulier les deux principaux antagonistes masculins, René Sterne (Jacques Gamblin) et Germain Desmot (Antoine de Caunes). Ce n'est pas pour rien que Chabrol a choisi deux acteurs au physique proche. Physiquement semblables, se battant pour la même femme (l'un est le mari, l'autre le soupirant), chacun est l'exact reflet inverse de l'autre. Desmot a du succès mais aucun talent, Sterne à du talent mais aucun succès. Desmot est vaniteux, inconsistant et tout en esbroufe là où Sterne est modeste mais cultivé. Desmot est en bonne forme physique et présente bien alors que Sterne est boiteux et renfermé sur lui-même. Desmot est sûr de lui, Sterne est maladroit et psychologiquement instable. Desmot n'a besoin de personne et multiplie les aventures sans lendemain alors que Sterne part à la dérive sans sa femme et a besoin d'elle comme béquille. L'opposition entre ses deux personnalités est bien le principal intérêt de se film, qui reste un petit Chabrol.
Un film que l'on peut suivre de loin. Il n'est pas exaltant mais il est bon. L'intrigue est bonne tout est basé sur le mensonge de chaque personnage. Facile à suivre. Les acteurs sont corrects... Pour moi ce n'est pas le meilleur de Chabrol mais on passe un moment agréable.