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Votre avis sur Le Zinzin d'Hollywood ?
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Ce film de Jerry Lewis dont le titre anglais est le garçon de course est dans la lignée de ses films d'autant qu'il est ici à la réalisation. Pourtant tout semble haché, enchainement de gags très inégaux, essais de cohérence qui ne sont que des essais. Il y a des moment un peu particuliers mais l'ambition de présenter les studios annoncé en début est un peu passé aux oubliettes et la fin ne fait que confirmer le manque de perspective sa réussite caricaturée ou pas on ne sait trop. Au lieu d'un florilège de Jerry Lewis on a plutôt ici la preuve qu'il n'est pas bien doué pour la réalisation.
En regardant un film de ou avec Jerry Lewis on ne peut pas penser à Jacques Tati et à tous ces chefs-d'œuvre
Dans « Le Zinzin d’Hollywood », Jerry Lewis incarne Morty, un garçon de courses embauché dans un studio de cinéma pour espionner les coulisses sous les ordres de Tom Paramutual. Le film, essentiellement dépourvu de trame narrative cohérente, se compose de sketches humoristiques où Morty provoque le chaos partout où il passe. Le réalisateur et co-scénariste, Lewis, propose une critique voilée de l'industrie cinématographique, suggérant que tout n'est pas aussi brillant qu'il n'y paraît. Malgré des gags visuels inégaux et des scènes parfois trop longues, le charme de Lewis parvient à compenser les faiblesses du film. Le film est un mélange très varié, parfois drôle, parfois moins réussi, et sera surtout apprécié par les fans de Lewis. En dépit de ses défauts, le film reste agréable et divertissant, avec un clin d'œil nostalgique à « Movie Crazy » de Harold Lloyd. Les apparitions de divers acteurs de caractère ajoutent un certain intérêt, bien que leur utilisation soit trop brève. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Alain D.
Un film en N&B coécrit et mis en scène par Jerry Lewis en 1961. Il est aussi le génial interprète du rôle principal de Morty, nouvel employé comme coursier de la Paramutual Pictures D'Hollywood.
Notre Zinzin va semer une belle pagaille dans les studios de tournages, avec des gags à tiroir, des blagues tellement attendues qu'elles en sont encore plus drôles. Le scénario nous offre de bons effets visuels dans des scènes délirantes ; il nous gratifie également de belles séquences avec un Jerry émouvant parlant aux marionnettes.
Notre Zinzin va semer une belle pagaille dans les studios de tournages, avec des gags à tiroir, des blagues tellement attendues qu'elles en sont encore plus drôles. Le scénario nous offre de bons effets visuels dans des scènes délirantes ; il nous gratifie également de belles séquences avec un Jerry émouvant parlant aux marionnettes.
Voilà, on a beau être un grand du rire, de la comédie, du burlesque ; cela ne fonctionne pas toujours. Là, c'est pas réussi. Les gags s'enchainent à un rythme effréné, mais la plupart tombent à plat. L'intérêt de ce film consiste surtout à la découverte de l'envers du décor des cinémas hollywoodien, aussi bien les studios que les gens qui y travaillent et aussi les gens qui les dirigent, avec au passage un petit pic un rien moqueur voire complètement assassin sur ces dirigeants.
A voir par les amateurs de comédie désuète et bien sûr les fans de Jerry Lewis, qui se démène comme un beau diable, en fait des tonnes sans trop de succès à mes yeux.
A voir par les amateurs de comédie désuète et bien sûr les fans de Jerry Lewis, qui se démène comme un beau diable, en fait des tonnes sans trop de succès à mes yeux.
Avis personnel. J'ai ri aux larmes lorsque j'ai vu ce film... il y a plus de soixante ans, j'ai souri quelques fois aujourd'hui: l'imitation musicale du patron surtout, un peu le gag de la piscine ou de la confiserie. Reste encore de positif les allures burlesques de l'ensemble qui étaient sa marque de fabrique et l'espèce de satire du monde hollywoodien pas trop mal rendue et seul fil conducteur de l'ensemble. Que ce soit construit en une succession de sketches n'est pas gênant en soi mais le type de comique est trop répétitif et pas mal de gags sont vraiment niais à mes yeux d'aujourd'hui. Contraste avec la plupart des films récents: aucun gros mot, aucune vulgarité, pas un seul vrai méchant. Une étoile de plus pour la nostalgie.
Film se situant dans la carrière de réalisateur de Jerry Lewis entre Le Tombeur de ces dames et Docteur Jerry et Mister Love, Le Zinzin d’Hollywood représente une grosse déception. En effet, ce film en noir et blanc est très loin des deux réussites suscitées. La virtuosité de mise en scène que possédait Le Tombeur de ces dames n’est ici pas présente et l’humour fait rarement mouche, ce qui est assez gênant dans un film où le scénario n’est qu’un prétexte à une succession de sketchs. Cependant, quelques séquences (pas obligatoirement les plus comiques) sont assez réussies
spoiler:
(les scènes de marionnettes, celle où Jerry Lewis imite un patron ou celle de la piscine)
. Décevant.
. Décevant.
Bon les gags ne sont pas d'une grande originalité,quand par ex Jerry rentre le parc d'un taureau évidement il porte une veste rouge et il va jouer sur les conseils de Dean Martin au matador. Les gags sont tous dans ce registre,autant dire que ce n'est pas exceptionnel. Il n’empêche que j'ai regardé ça sans vraiment m'amuser mais sans pour autant trouver ça mauvais,ça passe facilement même si on ne retient pas grand chose de ce qui est donné à voir là dedans.
Il n’y a rien à faire. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse et quelle que soit son intention, Jerry Lewis est d’une maladresse qui dépasse toutes les limites établies. Alors imaginez l’effet que ça fait lorsqu’un gonze de ce genre déboule dans ce monde à part qu’est Hollywood ! Pour la faire courte, il passe pas inaperçu, loin s’en faut ! Que peut-on dire de nouveau concernant ce « Zinzin d’Hollywood »? La réponse est toute simple: rien ! Rien car Lewis reprend encore et toujours la même recette. Un anonyme bien neuneu sur les bords qui par on ne sait quel coup de baguette, parvient à connaître la gloire. L’ensemble a un ton assez grinçant, mais ne sonne pas toujours juste. Ma critique est laconique, j’en conviens, mais que voulez-vous dire d’autre au sujet de ce film ?
weihnachtsmann
Et ben dis-donc ça vole pas haut. Déjà avec sa voix débile c'est insupportable. Et je ne comprends pas comment on peut rire de cette suite ridicule de gags absolument pas drôles. C'est assez consternant.
Benjamin A
Je dois bien avouer que je suis déçu par ce film de Jerry Lewis. Enfin ce n’est pas vraiment un film mais plus une succession de scènes et de gags plus ou moins raté, mais plus souvent raté que réussi. Il y a pourtant de bonnes idées et de quoi faire une satire sur le monde Hollywoodien mais ce n’est jamais le cas. Certains gags font quand même sourire, Jerry Lewis reste Jerry Lewis mais ce n’est pas assez. Le scénario est très mal écrit et construit. Enfin, Jerry Lewis a une très longue filmographie et il a déjà fait beaucoup mieux, dommage que celui-là soit raté car il y avait de bonnes idées. De plus la fin me laisse perplexe…
velocio
Je suis éberlué : comment Jerry Lewis a-t-il pu devenir le chouchou de la critique française avec des films aussi nuls ? Pas de scénario, une succession de scènes n'ayant que peu de rapports entre elles et dans lesquelles les gags sont lamentables et ne font jamais rire, des grimaces à tire larigot, c'est absolument pathétique. Les pires comédies françaises arrivent à être meilleures que ce pâle navet. Les quelques minutes qu'on peut sauver sont celles où apparaissent les marionnettes. Ce n'est pas drôle du tout, mais on ressent une certaine émotion.
C'est le troisième long-métrage de Jerry Lewis en tant que réalisateur-acteur, après Le Dingue du palace et Le Tombeur de ces dames. Depuis la fin de son duo comique avec Dean Martin, qui connut ses heures de gloire sur la scène du music-hall, à la télévision et un peu au cinéma, Jerry Lewis s'aventurait en solo à Hollywood avec un certain succès. On voyait en lui l'héritier de la grande tradition burlesque américaine, dans un registre de comique gaffeur et destructeur. C'était peut-être un peu exagéré... Dans Le Zinzin d'Hollywood (le titre en français n'est pas très heureux), il y a de bonnes intentions, certes, et quelques moments de mise en scène amusants (la piscine, les chevaliers en armure...). Mais globalement le film n'est qu'une succession décousue de gags pour la plupart prévisibles. Et Jerry Lewis en tant qu'acteur n'est pas du genre léger-léger. Il faut supporter ses grimaces incessantes, ses roulement d'yeux, sa voix débile... Finalement, le plus intéressant ici, c'est peut-être la mise en abyme du cinéma, la présentation de la réalité derrière le rêve, le tableau de Hollywood avec ses patrons tout puissants, ses flagorneurs, ses metteurs en scène colériques, ses grandes divas, ses acteurs qui deviennent des stars du jour au lendemain, etc. Jerry Lewis s'en moque gentiment. Mais ça ne suffit pas pour faire une bonne comédie.
Dans "The Errand Boy", Jerry Lewis quitte en courant un plateau de cinèma et heurte malencontreusement une armure, qui tombe contre une autre armure, laquelle entraîne dans sa chute toute une rangèe d'armures placèes en rang! Et il s'aperçoit avec effroi que toutes ces armures, dont les bras et les jambes s'agitent, sont habitèes par des figurants...Ce genre de gag appartient à un art purement visuel et on pourrait multiplier à l'infini ces exemples èdifiants dans ce second film de Jerry Lewis derrière la camèra! Le gag surprend et il amuse sans que la parole soit nècessaire: la sèquence de la cabine d'ascenseur, du cintre suspendu, de la bouteille de champagne ou d'un Lewis tombè dans une piscine qui en ressort plus que ventripotent du fait de l'eau qu'il a bue! Gags par ailleurs classiques mais l'acteur sait aussi être èmouvant comme nous le montre la scène formidable du petit clown! C'est parfois lourd mais les scènes comiques n'en continuent pas moins toute une sèrie de films catastrophes à l'èchelle du grand Jerry Lewis! De plus, "The Errand Boy" nous dècrit la rèussite involontaire d'un colleur d'affiches maladroit embauchè pour espionner les travaux d'une firme tenu par Brian Donlevy et nous permet de tout connaître non seulement d'un Hollywood imaginaire, mais d'un Hollywood rèel, car le film est tournè dans les lieux rèels de l'action! La parodie rejoint en quelque sorte une forme de documentaire où l'acteur comique plonge ici dans un sacrè panier de crabes...
"Le Zinzin d'Hollywood" est une comédie sympathique mais un peu lourde, Jerry Lewis usant son personnage jusqu'à la corde. Le ton est caustique mais le tout un peu trop moralisateur. Certaines scènes sont tout de même assez drôles, dont celle de l'ascenseur, et on trouve une poésie plutôt belle dans le jeu avec les marionnettes.
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