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pierrre s.
Oser aborder l'homosexualité en 1984 était sans aucun doute un pari risqué. Force est de constater que la réussite n'est pas totalement au rendez-vous. L'intrigue reste banale et les trous d'air sont nombreux. Une curiosité tout de même.
La Triche de Yannick Bellon est une réussite sur quasiment tous les points (mis à part la fin, que je trouve abrupte et facile, voire stupide).
Mais le reste. Clairement avant-gardiste, vu le propos. Je compte encore sur les doigts d'une main les films de qualité en France.
Qui traite avec autant de justesse sur les LGBTQ+ (et surtout sans clicher ou stéréotype) en 84's ...
Rien que cette dernière décennie, on a eu des trucs tellement mal écrits. La différence entre un vrai auteur et quelque chose de mainstream pour plaire/rassurer tout le monde.
Je ne dis pas que le film est parfait. Il a ces défauts (d'époque). Mais globalement une vraie réussite.
Avec des comédiens impliqués est juste. Comme Victor Lanoux (dont j'avais une certaine image) ou encore Xavier Deluc.
Belle surprise remplie d'audace. On en fait plus.
Mais le reste. Clairement avant-gardiste, vu le propos. Je compte encore sur les doigts d'une main les films de qualité en France.
Qui traite avec autant de justesse sur les LGBTQ+ (et surtout sans clicher ou stéréotype) en 84's ...
Rien que cette dernière décennie, on a eu des trucs tellement mal écrits. La différence entre un vrai auteur et quelque chose de mainstream pour plaire/rassurer tout le monde.
Je ne dis pas que le film est parfait. Il a ces défauts (d'époque). Mais globalement une vraie réussite.
Avec des comédiens impliqués est juste. Comme Victor Lanoux (dont j'avais une certaine image) ou encore Xavier Deluc.
Belle surprise remplie d'audace. On en fait plus.
Un film très glauque, très noir. Ce qu'on pouvait faire de pire type polar dans les années 80. L'univers homosexuel est traité d'une manière abjecte, malsaine. c'est très gênant à regarder.
La Triche est un polar classique de ce que le cinéma français (voire la télévision) offrait de moins intéressant dans les années 80. En effet, malgré de bons acteurs (on y retrouve Victor Lanoux, Anny Duperey, Xavier Deluc, Michel Galabru, Valérie Mairesse, Roland Blanche ou Guy Tréjean), la réalisation de Yannick Bellon est très molle et se base énormément sur les dialogues. Le film suit également la mode de cette époque de faire composer sa bande originale par une star de la chanson populaire en la confiant cette fois à Catherine Lara (on notera aussi que le titre interprété par Valérie Mairesse possède des paroles écrites par Josiane Balasko). Le seul aspect original de ce long métrage est donc le fait de placer au centre de son histoire une liaison homosexuelle sans être caricatural (rappelons que cette orientation sexuelle était toujours considérée comme une maladie mentale par l’OMS et que cela ne faisait que 3 ans que ce n’était plus le cas enFrance !). La Triche est donc un film très moyen mais qui représente malgré tout un symbole de l’évolution des mentalités.
elriad
revu ce jour ce film que j'avais découvert à sa sortie, curieux de voir s'il avait vieilli. tant d'eau a coulé sous les ponts et le mariage pour tous est passé par là, l'homosexualité s'est normalisée. En 1984, on venait avec Miterrand de dépénaliser l'homosexualité et de l'enlever au tableau des maladies mentales. C'est peu dire. Et puis le pari était risqué avec un acteur macho, marié, père de famille et commissaire. Le pari était réussi et même encore maintenant le film se laisse voir avec un certain plaisir.
La triche se déroulent dans des milieux bourgeois et riches. Anny Duperey est une œnologue si célèbre qu'elle est attendue avec impatience en Californie. Il faut tout le talent de l'actrice pour créer un personnage attachant. Malheureusement elle n'est pas soutenue par le scénario dans lequel son mari un chef de police qui enquête sur le meurtre d'un gay tombe amoureux d'une jeune musicienne. Ce n'était pas sa première aventure et d'ailleurs j'aime aussi les femmes dit-il à une Duperey en colère et désemparée. Le plus gros défaut est la façon dont ils règlent le problème comme dans les films des années 50 et 60. Le jeune amoureux est tué et ainsi il n'y aura pas de scandale et donc pas de surprise pour le spectateur c'est la solution de facilité pour un réalisateur...
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