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Charlotte28
128 abonnés
2 035 critiques
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3,5
Publiée le 23 septembre 2019
Évidemment que l'idée de départ, les innovations de mise en scène, la musique haletante et le casting - notamment Anthony Perkins - sont réussis, et même davantage. Une fois cette assertion posée, nous pouvons tout de même souligner la lourdeur des explications psychologiques ainsi que le ridicule des meurtres (où le couteau frappe dans le vide par exemple...) et l'absence d'aspect horrifique. Un thriller novateur en son temps, en partie daté pour le nôtre.
Un film qui s’apprécie vraiment dans une perspective d’histoire du cinéma. Beaucoup de choses ont mal vieilli (certains effets, la lourdeur de l’explication psychanalytique, la peur elle-même), d’autres n’ont pas pris une ride (la mise en scène, les effets de surprise). Mais c’est surtout de connaître le cinéma américain des années 50 et le cinéma d’horreur des années 60 à aujourd’hui qui aide à mesurer à quel point Psychose a pu être à la fois une déflagration dans un contexte de censure (on est dans les dernières années du code Hays et montrer une femme en soutien-gorge ou même une chasse d’eau n’a rien d’anodin) et une inépuisable source d’inspiration pour le cinéma d’épouvante. Je continue de trouver au film quelques longueurs et ma préférence va au magnifique Voyeur de Michael Powell, sorti la même année sur un thème assez proche, mais j’ai quand même sérieusement réévalué Psychose à la hausse.
3 étoiles pour son cultissime. Ce film a plus de 60 ans! Pas de sang, pas de violence tous est dans la psychologie du jeu des acteurs qui est très bon. Un classique. -----Aout 2012-----
Le film a un peu mal vieilli mais il est à la hauteur de sa réputation. Le suspens est au rendez-vous et Anthony Perkins dans le rôle de Norman Bates fout carrément la frousse. On ne peut pas être trop sévère, ce film est la pierre angulaire de tous les thrillers qui ont suivi et qui suivront.
Histoire intéressante, suspens effrayant, chute déstabilisante. Film découpé en deux parties distinctes, un parfait pour la première partie où l'on suit l'aventure et la peur de Janet, installation excellente de l'ambiance dans le motel. Pour la suite, changement d'ambiance complet, intéressant aussi mais une impression de non finition de l'histoire de Janet spoiler: et en même temps cela est parfaitement normal vu qu'elle se fait assassiner donc toutes les intrigues meurent avec elle , dénouement de l'histoire assez troublant, Norman flippant.
Hitchcock confirme ici son statut de maître du suspens et de l'angoisse : à travers une réalisation géniale faisant naître une ambiance particulièrement angoissante et une ambiance oppressante, mais également à l'aide d'acteurs plus que convaincants, la palme revenant sans aucun doute à Anthony Perkins qui nous hypnotise littéralement. Les angles de vue et la photographie noir et blanc participent aussi au sentiment de peur qui émane du film, certains plans nous font littéralement froid dans le dos. Enfin, on ne peut que saluer la bande originale avec notamment le fameux thème de la douche qui entraîne le spectateur dans un espèce de torrent où le ventre noué, on attend la fin avec impatience, final percutant, imprévisible et mémorable à l'image du film. A voir au moins une fois dans sa vie, comme l'un des plus grands chef d'oeuvre du cinéma et aussi parce que ce n'est pas tous les jours qu'on trouve un tel bijou de maîtrise.
C'est indéniablement l'un des meilleurs films du cinéma en terme de réalisation, musique et interprétations, mais hélas uniquement jusqu'à la disparition de Janet Leigh.Une démonstration de maîtrise du 7ème art avec du banal ou presque: des amants, un vol, une fugue, et un couteau déchirant un rideau de douche. Ensuite les maladresses de Bates, les invraisemblances du scénario, le peu de charisme des personnages prenant le relai, et la fin grand-guignolesque, finisse pas décevoir quelque peu.Un film culte de cinémathèque.
C'est sans doute la première fois qu'Hitchcock associe ostensiblement des faits sanglants au suspense d'un de ses films. Ces effets sanguinolents, aujourd'hui très anodins, confèrent au polar l'aspect plus macabre du film d'épouvante. Bien que les ressorts de ce film emblématique du cinéaste soient désormais sans surprise, il reste toutefois la construction exemplaire du récit. L'originalité du film relève de cette combinaison si hitchcockienne à base de suspense policier et de psychiatrie, pour laquelle le réalisateur démontre une estimable rigueur et sa science du détail. spoiler: La schizophrénie criminelle de Norman Bates -le personnage les plus célèbre d'Hitchcock?- et la promiscuité ténébreuse entre un motel et la maison familiale, comme hantée, constituent bien évidemment l'essentiel du climat inquiétant du film, occultant, d'une certaine façon, l'intrigue policière. Quoiqu'il en soit, il est permis de préférer -c'est mon cas- à cette exacerbation de l'intensité dramatique par la violence, le classicisme des énigmes comme "Soupçons" ou "Le crime était presque parfait".
La tension est constante et prenante à partir du moment où Bates fait son apparition. La musique de Bernard Herrmann tient une part prépondérante dans la diffusion de cette tension. Le scénario se révèle fort intéressant. Nous sommes face à la folie d'un schizophrène, un drame somme toute contemporain. Trois personnages se confondent : Bates, sa mère et la maison. Côté négatif nous retiendrons la pauvreté des dialogues, des scènes irréalistes (spoiler: Madame Bates se pavanant devant la fenêtre de sa chambre alors que Norman est à la réception du Motel ), ainsi que des scènes surjouées et mal réalisées (la fameuse scène de la douche dépeinte comme culte alors que spoiler: Janet Leigh joue affreusement mal les derniers instants de Marion Crane et que les multiples coups de couteaux ne donnent lieu qu'à une infime coulée de sang ; spoiler: le meurtre du détective privé Milton Arbogast dans les escaliers du manoir …). Nous sommes 60 années plus tard et force est de constater que l'œuvre hitchcockienne a perdu de son originalité et de sa force !
Marion Crane s'enfuit dans sa voiture avec une grosse somme d'argent volée à son patron. Un soir de pluie, elle trouve refuge au Bates Motel, tenu par Norman, un homme plutôt niais. Mais l'exécrable mère de celui-ci est une tueuse en série. Le cauchemar peut commencer... Moi j’ai aimé sans plus, mais au fond du fond, « Psychose » est tout simplement un pur chef-d’œuvre. A notre époque, certaines scènes d’horreur peuvent nous paraître assez ridicule (comme la scène de la douche par exemple), mais il faut se rendre compte que Hitchcock a signé le tout début du cinéma d’horreur moderne. « Psycho » est donc un très grand classique de 7eme art, dont on pourrait faire une grande liste des raison pour lesquelles il est devenu très important dans l’histoire du cinéma. Il était très innovant pour l’époque autant pour les scènes olé-olé que pour les scènes de crimes sanglantes. Il a aussi lancé pas mal de grandes carrières, c’est une des toutes premières sagas de films d’horreur, et les beaux décors font en sorte que ce film fut innovant. Côté ce que j’en ai pensé, j’admets que le film n’a pas beaucoup vieilli sur le terme de la terreur. Il n’est pas extrêmement effrayant pour les trois ou quatre scènes violentes qu’il y a, mais surtout pour la musique effroyable de Bernard Herrman et le noir et blanc qui renforce l’atmosphère lugubre. Et comme dans beaucoup de thrillers (comme « Alien »), il y a cette manière géniale de rendre calme une ambiance inquiétante. Il y a du positif, les acteurs jouent bien et j’admire le scénario réfléchi et le twist final grandiose. Les seules choses que je reproche dans ce film sont les longueurs (ah ! les années 60 !) et la manière de filmer mauvaise. Aussi, le film se concentre uniquement sur le tueur, il n'y a pas vraiment de vrais héros. Si ! les héros sont Sam et Lila, mais on ne sait pas vraiment assez de choses sur eux pour pouvoir se mettre à leur place. Et puis, Hitchcock a tendance a trop chercher la provocation plutôt que le scénario, ce qui devient presque inutile pour le film. « Psychose » reste quand même pas mal, et un vrai cours de cinéma. Et il ne faut pas le considérer uniquement comme une enquête policière mais surtout comme un film très psychologique, et le personnage de Norman Bates m’a d’ailleurs extrêmement intéressé. 3/5
Ce long-métrage d’Alfred Hitchcock, sorti en 1960, constitue une véritable référence du film d’épouvante. Malgré une intrigue assez simpliste, les pics d’angoisse sont bien réels en raison de quelques scènes célèbres (celle de la douche notamment) et de la présence d’une bande-son stridente. Contrairement à beaucoup d’autres œuvres du cinéaste britannique, ici pas de faux coupable mais un véritable tueur. A ce titre, le personnage schizophrène de Norman Bates (interprété par Anthony Perkins dans ce qui sera le rôle de sa vie) reste l’un des meurtriers les plus connus de l’histoire du cinéma jusqu’à ce final absolument glaçant. Et puis quel concept révolutionnaire de spoiler: liquider son héroïne en plein milieu du film ! Bref, un grand classique.
He ben j'ai bien aimé, c'est quand même un film de 1960 et je comprends maintenant que certains disent que ce film est encore culte. Hitchcock crée une ambiance bien particulière, les acteurs sont tres bons.