Grand classique du film d'ambiance et du 7e art en général, "Psychose" est avant tout le meilleur film d'Alfred Hitchcock qui n'aura jamais autant mérité son titre de maître du suspense. La mise en scène, tout d'abord, est un petit joyau d’orfèvrerie, chaque scène étant parfaitement maitrisée (plans fixes, dialogues ciselés, effets de mise en scène osés notamment dans la maison...) et transcendée par l'utilisation magnifique du noir et blanc (qui renforce le sentiment d’oppression et a permis au film de mieux résister aux années que d'autres productions de la même époque) et de la BO devenue culte de Bernard Herrman. Hitchcock a également soigné ses décors, du motel de bord d'autoroute (et sa salle remplie d'animaux empaillés) à la terrifiante maison des Bates (tellement ancré dans l'imaginaire collectif qu'elle a inspiré l'attraction Phantom Manor à Disneyland Paris)... à tel point qu'on se croirait dans un film d'horreur à l'ancienne façon Hammer. La relative lenteur du rythme vient d'ailleurs participer à cette tension palpable d'un bout à l'autre du film. Ce magnifique travail d'ambiance a été un peu oublié par le grand public qui retient surtout de "Psychose" la scène de la douche (devenue une référence incontournable du genre) et le twist final qui compte parmi les plus renversants de l'histoire du cinéma. Quant au casting, outre une pléiade de 2nds rôles formidables (Janet Leigh dont le meurtre à mi-bobine a traumatisé plus d'un spectateur, Martin Balsam en détective opiniâtre, Vera Miles en sœur inquiète, John Gavin en petit ami...), c'est bien évidemment la prestation époustouflante d'Anthony Perkins dans le légendaire rôle de Norman Bates, schizophrène terrifiant au physique de gendre idéal, qui recueillera tous les suffrages des spectateurs. La scène où il s'insurge qu'on puisse évoquer l’internement de sa mère résume à elle seule la complexité du personnage et sa folie intérieure. Un chef-d’œuvre comme il n'en existera plus...
que dire de plus ce film si ce n'est que c'est un classique et que tout les réalisateurs de films d'épouvante s'en sont inspirés, c'est depuis la fameuse scène de la douche que la salle de bains dans les films d'épouvante est un lieu à éviter . l'interpretation d'anthony perkins est hallucinante, norman bates parait tour à tour fragile et inquiétant, dommage que l'acteur n'est jamais retrouvé un rôle marquant comme celui -là .ce film mériterait presque 4 étoiles .
Encore un suspense remarquablement ficelé par le maître du genre. Certes, les ficelles de ce film ont tellement été réutilisées depuis qu’on pourrait voir dans ce cheminement d’intrigue quelque chose de bien classique. Ce n’est pas faux. Mais malgré tout, je trouve que la mécanique d’Hitchcock fonctionne encore de nos jours, et sans accroc aucun. Il serait bien dommage de s’en priver.
Malgré une intrigue assez légère et quelques longueures, le film se laisse regarder. Biensure il a vielli, les scènes de meurtres sont totalement dépassés. Il reste que les acteurs son bon et la musique parfaite.
Morte de peur, c'est le seul qui me décrit en voyant ce film. Bien que je l'ai beaucoup aimé pour son suspens j'ai eu très peur. Malgré tout Hitchcock reste un exellent réalisateur et le film est très réussi.
Je me devais de voir ce film cultissime de Alfred Hitchcock. Cependant, j'avais une peur : celle de ne pas apprécier le film. J'avais peur qu'il aie trop mal vieilli. Et ... je me trompais bien évidement. Psychose n'a pas vieilli d'un poil, son ambiance et sa réalisation est atemporelle et reste éternellement stressante pour le spectateur. Alfred Hitchcock arrive à surprendre le spectateur à plusieurs instants et à casser les clichés du genre. Psychose n'est pas un thriller, ni un film d'horreur. C'est un film d'angoisse qui va chercher à mettre le spectateur mal à l'aise. Mal à l'aise par ses musiques, ses acteurs, et son ambiguïté scénaristique. Avant tous les films d'angoisse contemporains, il y avait Psychose, et ça, beaucoup de gens l'ont oublié. Si Psychose possède des défauts, il a inspiré des centaines de réalisateurs qui le considère aujourd'hui comme un film culte. Un remake à d'ailleurs été réalisé par le grand Gus Van Sant en 1998 : Psycho. Bref, Psychose n'a pas vieilli et met toujours aussi mal à l'aise.
Marion Crane est une employée modèle qui, sur un coup de tête, vole 40 000 $ à son employeur. Sur la route, elle fait une halte dans un motel tenu par le sympathique Norman Bates. Après avoir diner ensemble, Norman retourne à ses occupations tandis que Marion va rejoindre sa chambre pour prendre une douche…
L’exemple typique du film que l’on ne présence plus et que (normalement) tout le monde à au moins vu ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Une chose est sûre, en réalisant Psychose (1960), Alfred Hitchcock ne s’attendait pas à mettre en boite ce qui deviendrait avec le temps, une œuvre majeure du cinéma de genre, une référence, voir même un film fondateur. Adapté du roman éponyme de Robert Bloch, le réalisateur signe ici l’un des plus beaux films de sa filmographie.
Le film est scindé en deux parties, avec en premier le vol et la fuite de Marion (à travers une cavale pour le moins stressante) et en second, cette nuit d’hôtel qui ne cessera de nous surprendre. Le tour de force d’Hitchcock aura été de spoiler: tuer son héroïne à la 45ème minute du film , c’était clairement osé.
Tout y est magnifié, que ce soit la photographie dans un somptueux noir & blanc, les plans remarquables (Hitchcock s’amuse avec les reflets et les jeux d’ombres, sans parler de la cultissime scène de la douche ou celle de la chute dans l’escalier), jusqu’à la mémorable B.O. composée par Bernard Herrmann. Bien évidemment, que serait ce film sans l’apport de sa distribution, où l’on y retrouve la rayonnante Janet Leigh (mère de Jamie Lee Curtis), l’incroyable Anthony Perkins, ainsi que Martin Balsam. Le cinéaste est parvenu à maintenir un suspens latent et une tension palpable.
A noter enfin que trois autres suites verront le jour entre 1983 & 1990, ainsi qu’un téléfilm (ou plutôt, le pilote d’une série qui ne verra jamais le jour) avec Bates Motel (1987). Il faudra attendre près de 40ans pour qu’un remake plan par plan voit le jour (Psycho - 1998) ainsi qu’une série télévisée (Bates Motel - 2013/2017) en 5 saisons.
O spectateur passioné de cinéma d'horreur,je te vois arrivé de loin avec tes grands sabots,descendre de ton cheval et acclamé haut et fort "ce film est trop nul,c'est mal fait,il n'y a pas d'histoire,ca fait pas peur" et je ne te fais pas tout le discours que tu connais déjà et que tu répète quand on te parle du maitre du cinéma d'épouvante,que dis-je voyons du maitre du cinéma en général.Il n'est plus a démontré que ce film est la référence en ce qui concerne le film à suspense. Beaucoup l'imite,le parodie,le critique mais cela ne sert à rien.Norman Bates est le psychopate le plus flipousse du cinéma.D'ailleurs,de nos jours,on ne devrais plus dire "oh c'est une fin à la sixième sens" mais plutot "oh c'est une fin à la psychose".Les traumatismes psychologiques les plus fréquents sont aprés l'avoir vu.Anthony Perkins a longtemps inquiété chacun de nous,quant on prend une douche forcément on pense à cette scéne d'anthologie qu'il n'est méme plus la peine de raconté.Tout au long du film une pression indescriptible monte en nous jusqu'à l'explosion final.Non vraiment Hitchcock tu est le boss,le maitre,le dieu.Sacrilège a toi lecteur qui égratine le monument,honte a toi qui descend le film au plus profond sous terre.A la limite regarde le remake de Gus Van Sant si le noir et blanc et les moyens de l'époque te géne.Sinon,je te laisse à tes films d'horreur pour ados débiles,et amuse toi bien.
Un grand film. Malgré son âge, ce film n'a rien perdu de sa beauté.
Je regrette beaucoup de ne pas avoir vu ce film sans le connaître (on connait forcément les scènes choc de ce film (la douche, la mère dans le cellier) même si on ne l'a pas vu). Cela m'aurait permis d'être surpris par le final. Malgré un scénario très bien ficelé, une réalisation sans faille et une musique sublime, je ne mets que 3 étoiles. La seule chose que je trouve dommage est que les acteurs sur-jouent trop (les baisers trop passionnés, les grands gestes théâtraux). Même si c'était "la méthode" de l'époque, j'ai toujours du mal à m'y faire. C'est bien dommage.
A part cela, c'est du tout bon ! Un grand bravo à Hitchcock et Perkins.
Alfred Hitchcock, GRAND maître de l'angoisse et surtout Grand maître du Cinéma, qu'il a d'ailleurs révolutionné durant toute sa carrière magnifique, tant sur sa technique cinématographique, devenue une référence aujourd'hui, que sur son aisance à réaliser de magnifiques chefs d'oeuvres d'angoisse inoubliables. Psychose, son plus grand film, en est la principale preuve. L'interprétation d'Anthony Perkins est exquise (elle l'a d'ailleurs propulsée directement au rang des plus grand acteur de sa génération), la scène de la douche fabuleuse, devenue une légende et une référence dans les cours de Cinéma et l'intrigue: tout simplement angoissante et haletante. Un grand film qui ne bougera sûrement jamais de sa confortable plaçe de chef d'oeuvre.