Derniers Avis : Psychose - Page 28

Dès son générique d’ouverture, la musique composée par Bernard Hermann puis la photographie léchée donnant un sentiment de claustrophobie font comprendre au public qu’il se lance dans une vision d’horreur qui, en 1960, n’avait encore rien de comparable. Le personnage de départ est une voleuse en fuite peu empathique qui sera tuée au bout d’une demi-heure dans la scène cultissime des coups de poignards sous la douche. Va alors commencer une enquête au cours de laquelle Hitchcock réussit le tour de force encore inédit de faire du personnage de Norman Bates le personnage auquel les spectateurs peuvent le plus facilement s’identifier… Jusqu’à un twist mémorable faisant de ce gérant d’hôtel l’un des pires psychopathes et donnant un sentiment psychologiquement dérangeant à tous ceux étant à l’époque (puisque de nos jour cet homme est indéniablement assimilé à celui du tueur ayant inspiré tant les films de maisons hantés que les slashers les plus sanglants) tombé dans le piège narratif du réalisateur.

Je ne voulais pas inclure l'image que tout le monde a de Psychose dans le synopsis, parce que je pense sincèrement que ça détruit une grosse partie du mythe.

En effet, le film commence par une simple histoire de fuite avant de basculer dans un whodunit pur, sachant que la fin est rentrée dans le domaine public, comme celle de Citizen Kane, d'où le peu de surprise que j'ai eu à la fin. Il en reste que le film reste un excellent suspense écrit par Joseph Stephano qui écrira aussi Psychose 4, porté par d'excellents acteurs comme Janet Leigh, Anthony Perkins (qui souffrit malheureusement de ce film et fut presque toujours casté dans des rôles similaires) ou encore Martin Balsam et John Gavin. Le bémol du film serait pour moi sa fin, expédiée à la va-vite avec un carton THE END plus que rapide. Le générique de Saul Bass ne restera pas dans les annales de ce génie.

Quant à la réalisation, on est passionné par cette histoire racontée avec rythme, plans de folie au dessus de l'escalier des Bates et autres scènes réellement sauvages et dérangeantes... Un classique du genre qui n'a pas usurpé sa réputation.

Le classique du thriller version Hitchcock; des sueurs froides tout au long du film et une tension palpable à chaque instant avec la scène de la révélation ancrée dans beaucoup d'esprits. Anthony Perkins endosse admirablement le rôle de cet étrange maître d'hotel et l'enquête ajoute de l'attrait pour ce chef d'oeuvre.

Phoenix, Arizona, le vendredi 11 décembre 1959 après-midi et il fait si chaud ! Marion Crane se retrouve dans une chambre d'hôtel en compagnie de son amant du nom de Loomis sont allongés sur le lit ou Marion en soutien-gorge et jupon blancs et son amant torse-nu, ils s'embrassent, s'enlacent. Marion doit retourner au bureau et Loomis dans sa quincaillerie ou il doit payer la pension alimentaire de sa femme et tellement de frais ! Pour l'instant, il ne peut pas épouser Marion et elle, aimerait tellement se marier avec lui. Marion est secrétaire depuis 10 ans dans une agence immobilière et sa collègue est Caroline. Marion en arrivant, se plaint d'une migraine. Puis cet après-midi là, un riche client achète une propriété pour 40 000 $ désirant l'offrir en dote à sa fille aimée pour son mariage. Il paye en espèces et le patron de l'agence est embêté de tout cet argent dans son bureau et demande à Marion de le porter à la banque, elle accepte. Le patron et le riche client rentrent dans son bureau climatisé. Caroline est impressionnée par tous ces liasses de billets de 100 $ et Marion les range tranquillement dans une grande enveloppe blanche puis dit à son patron qu'elle a une forte migraine et désire rentrer chez elle après avoir été à la banque. Mais Marion n'a pas été à la banque, mais rentre directement chez elle et prépare sa valise pour rejoindre son amant en Californie dans la commune de Fairvale et emmène la grosse enveloppe contenant les 40 000 $ tout ça pour elle et son amant, oui, elle pense à lui, qui l'aidera face à ses dettes. Et là, elle est en soutien-gorge et jupon noirs. Elle met sa valise dans le coffre de sa voiture et démarre et là, elle aperçoit son patron comme un automatisme, le salut et lui, se retourne et elle s'aperçoit de sa gaffe ! Elle sort de Phoenix et roule tout en se posant des questions et commence à stresser. Elle roule sur des routes désertes en plein Arizona par des paysages secs et arides puis la nuit vient, ses paupières s'alourdissent et s'arrête. Le lendemain, sa voiture garée sur le côté de la route, Marion dort en boule, quand soudain un policier en voiture, lui demande de lui montrer son permis de conduire, elle lui montre et il est étonné de son comportement et qui de plus, elle a dormis la nuit dans sa voiture et lui dit que il y a plein de motels dans le coin et que ça serait moins risqué. Elle reprend la route ou il la suit. Là, elle est arrive dans une commune de Californie ou de beau matin, se dirige vers un louer de voitures, elle est intéressée par une Ford blanche immatriculée en Californie ou d'ailleurs, elle achète un journal dans un distributeur de journaux : "Los Angeles Times" et elle presse le vendeur pour conclure la vente ou d'ailleurs, le policier est là. Pour payer c'est sa voiture 700 $ ou elle va aux toilettes pour retirer 7 billets de 100 $ de l'enveloppe. Elle est tellement pressée et elle en oublie sa valise et que un vendeur lui met sur la banquette arrière. Puis de nouveau la route qui là en début de soirée, se met pleuvoir beaucoup et comme la pluie, masque sa vue, elle se retrouve par hasard sur une route qui mène à un motel vide du nom de Bates motel. Elle sort de sa voiture et va dans la loge et ne voit personne puis regarde en hauteurs une grosse maison ou une dame marche dans sa chambre et se met à claxonner. Le propriétaire sort avec son parapluie et donne une chambre et Marion signe d'un faux nom "Marie Samuel", le propriétaire qui est Norman Bates qui a l'air sympathique, voulait lui donner la chambre 3 puis lui donne la chambre 1. Et là, il lui dit que Fairvale est à 20 kms de là et que pour manger, il faut sortir de la ville puis là, lui propose de dîner avec lui, elle accepte. Dans sa chambre, elle entend une voix d'une vielle femme se disputant avec Norman, refusant que Marion vient dîner. Puis Norman revient avec un plateau de sandwichs, bouteille de lait etc. Elle l'emmène dans sa chambre, il hésite, puis vont dîner dans un petit salon à côté du bureau. Elle mange peu et écoute Norman parler, de la taxidermie sur les oiseaux, de sa mère. Norman aurait bien voulu rester avec Marion mais elle doit se coucher et le lendemain doit se lever tôt, elle veut retourner à Phoenix et rendre l'argent. Dans sa chambre, elle se déshabille et Norman l'observe par un trou et il retourne chez lui. Marion fait des calculs de dépenses, et va prendre une douche, ça lui est agréable et soudain une ombre de femme en pardessus rentre et Marion se met à hurler et la femme la poignarde plusieurs fois dans le ventre. Marion s'écroule et meurt. Norman accourt et nettoie la salle de bains, transporte le corps de Marion dans le rideau de douche avec sa valise dans le coffre de la voiture, puis la voiture dans un étang. Une semaine plus tard, Lila Crane rentre dans la quincaillerie de Sam Loomis et veut voir sa soeur.

Film culte et précurseur... Des des films dans le style de psychose on en a vu à toute les sauces, mais psychose est un des premiers grand thriller du cinéma ! Chapeau Mr. Hitchcock !

le seul reproche que l on puisse faire au chef d oeuvre d hitchcock est que la fin se devine facilement de nos jours, car ce film en a inspiré tant d autres que les codes cinématographiques utilisés dans cette oeuvre sont connus du grand public. mais dans le contexte de l époque, ca n était certainement pas le cas, et j aurais aimé le voir en 1960, afin que la claque n en soit que plus grande. un vrai modèle de mise en scène et de tension porté par des acteurs grandioses, voila ce qu est psychose. l angoisse des protagonistes est dépeinte avec un réalisme bluffant (que l on ne retrouve pas souvent de nos jours), nottament lors de la premiere demi heure qui nous plonge a 100 pour 100 dans l histoire, dans laquelle on entre pour ne plus en sortir que lors du génerique de fin. grandiose et certainement l un des films les plus importants de l histoire du 7 eme art, comme d autres de son auteur.

Norman Bates, jeune homme introverti, vit seul compagnie de sa mère, femme autoritaire, possessive mais malade dont il doit s occuper et avec laquelle il tisse des liens affectifs particuliers. Sa vieille demeure surplombe un motel dont il est également propriétaire. Marion Crane une automobiliste de passage qui a volé 40000 dollars, séjourne dans ce motel isolé apres s être égarée. Dans une scène qui marquera le cinéma elle est sauvagement assassinée a coup de poignard dans sa douche par une silhouette floue. Sacrilège ! Hitchcock vient de transgresser les lois en vigueur du cinéma par le meurtre sauvage du personnage principal au premier tiers du film au moment même ou le spectateur commençait a s y attacher ( la scène d autant plus traumatisante que les coups sont suggérés mais jamais directement visibles, le film est en noir et blanc par crainte de la censure ). Manipulé par Hitchcock le spectateur se retrouve seul dans ce monde froid et lugubre. Un détective privé puis l'amant et la sœur de Marion se lancent à sa recherche et tentent d élucider le mystère et retrouver les 40000 dollars. Pour finir on a droit a un twist final époustouflant qui en dit long de la psychologie/névrose de Norman Bates, une fois de plus on s est laissé manipuler !!! Un thriller qui aujourd hui encore garde son effet, le personnage de Norman est fascinant, chef d oeuvre.

Un des meilleurs films d'Hitchcock, malgrès que ça soit un vieux film (1960 quand même), il reste toujours angoissant. Une mise en scéne impécable, la scéne de la douche devenue culte avec ces plans de caméra, un final térrifiant quand on ne connait pas l'histoire, Norman Bates et son regard final des plus flippant et la musique de Bernad Hermann qui accompagne parfaitement le film

Que dire de nouveau sur ce film mythique! Rien.
A voir et à revoir à l'infini.

Un film culte à juste titre et incontournable. On a vu depuis de nombreux films angoissant mais pas forcément à la hauteur de "Psychose". Mise en scène prodigieuse du maître Hitchcock et un Anthony Perkins au sommet : d'ailleur pour la petite anedocte ce personnage, l'acteur à eu du mal à ne pas s'en détacher au point qu'il a lui meme concocté des suites au film, qui ont étés oubliées depuis. Il existe aussi un remake de 1998 que je détèste personnelement. "Psychose" est un film à voir et à revoir sans se lasser... un must !

Chef-d'oeuvre intemporel
L'angoisse est le maître-mot dans ce film. Le scénario est travaillé et très bien amené, ne parlons pas de la mise en scène qui est magistrale (normale pour du Hitchcock) et qui propose des angles de vue assez insolites parfois ce qui rend le film encore plus angoissant et dévorant. Anthony Perkins est tout simplement bluffant. La musique est bien sur un chef-d'oeuvre à elle toute seule, une vraie merveille, une angoisse auditive.
Que dire de plus sur un chef d'oeuvre pareil dont tout le monde à déjà tout dit ? Rien, à part allons le revoir.

N'ayant jamais daigné m'intéresser à "Psycho" de toute ma vie (quand on a pris connaissance par inadvertance du twist final d'un film, cela ne donne pas forcément envie de s'y plonger), j'ai pu le visionner récemment dans la mesure où mon frangin m'a offert le Blu-ray à Noël, et bien que je savais à quoi m'attendre sur le plan scénaristique, le film m'a quand même sacrément épaté car le grand Alfred offre une mise en scène hyper inspirée qui enchaîne les plans d'anthologie et qui, alors qu'il est sorti il y a plus d'un demi-siècle, se permet de ringardiser pas mal de slashers et de thrillers d'épouvante contemporains (moralité : au cinéma, la réalisation est un élément plus important, plus puissant, que le scénario, mais ça, tu le savais déjà, lecteur, n'est-ce pas ?).

Un film grandement en avance sur son temps, même à l'heure actuelle on arrive pas à reproduire un tel chef d'oeuvre.

Après avoir fait des films à suspens tranquilles, le dieu Hitchcock s'attaque à un thriller plutôt violent.Et réussi.
Le film parle d'une femme en cavale après avoir volé une centaine de dollars.Sur la route,elle s'arrête dans un motel lugubre tout près d'une maison aussi sinistre,occupé par un certain Norman Bates,un jeune homme dérangé..Et (sans spoiler) cette pauvre femme disparait. Inquiet, sa soeur et son amant vont tout faire pour la chercher.
Le twist final de Psychose est sûrement le plus spectaculaire et le plus complexe des films d' Alfred Hitchcock. Le noir et blanc rend le film encore plus stressant et plus intense. spoiler: Qui aurait pu imaginer noir sur blanc que Bates était un shyzophrène séparé psychologiquement en deux parties : la sienne et celle de sa mère ?

Puis comment ne pas s'incliner devant la fameuse scène meurtrière de la douche ,tourné pendant 7 jours avec 70 caméras, qui est amplifiée par la musique aux violons stridents de Bernard Herrmann ?
Certains disent que le film a perdu de son emprise et de sa tension inégalable , mais pour moi,cela ne changera rien. Psycho restera à jamais une pure leçon de cinéma, qui gardera toujours sur moi sa pression universelle.

C'est tout simplement un chef-d'oeuvre du grand, très grand Hitchcock.