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DaeHanMinGuk
186 abonnés
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3,0
Publiée le 16 avril 2021
Un bon "blockbuster" américain sans prétention qui permet de passer un bon moment malgré de nombreuses invraisemblances dans le scénario. Mais « Ennemi d’état », c’est aussi et surtout des scènes mémorables et des dialogues qui font mouche (« - pourquoi as-tu fait sauter l’immeuble ? - parce que tu as téléphoné ! » ou « ses seins sont bien plus gros que les vôtres », etc.) qui font qu’on le revoit pour la 4ème fois avec toujours autant de plaisir. And, last but not least, un casting 5 étoiles avec surtout Gene Hackman et John Voight, Will Smith bien sûr, mais aussi la trop rare Lisa Bonet et Regina King, Gabriel Byrne dans un rôle secondaire mais intense, Jake Busey après son rôle inoubliable dans « Fantômes contre Fantômes », des petits jeunes sympathiques (Jack Black, Seth Green) et même des grands acteurs non crédités au casting (Tom Sizemore dans le rôle de Paulie Pintero).
Alors qu’il fait ses emplettes de Noël, Robert Clayton Dean (Will Smith) voit débarquer un de ses anciens amis (Jason Lee), apparemment poursuivi. Ce dernier glisse l’objet de la poursuite dans le sac de Dean, à son insu. Il s'agit d'un enregistrement vidéo du meurtre d’un sénateur (Jason Robards) par des agents de la CIA, à cause de son opposition à la loi sur la mise en écoute de tous les citoyens américains. Surveillé 24 heures sur 24, Dean se retrouve alors la cible principale de l’Agence sans savoir pourquoi…
Un film réalisé par Tony Scott, si ça n’est pas la garantie d’un grand film, c’est au moins celle d’un divertissement ultra-efficace, sous tension permanente. "Ennemi d’Etat" ne déroge pas à la règle, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’efficacité est de mise ici, et plus que jamais. En revanche, on évitera de trop se pencher sur la cohérence d’un scénario qui se repose trop sur ses coïncidences (« Tiens ? Et si on commettait notre meurtre juste en face de la seule caméra installée par un ornithologue dans le parc ? » ou encore « Tiens ? En pleine poursuite de la CIA, je tombe sur un ancien ami devenu avocat et héros de film d’espionnage… Je dois lui remettre sans plus tarder mon enregistrement ! »). Si on y arrive, on pourra alors s’immerger pleinement dans un thriller haletant qui ne laisse pas une seconde de répit au spectateur, rempli d’action à ras-bord et bourré de superbes idées de mise en scène, qui contribuent à tirer "Ennemi d’Etat" vers le haut, et le faisant ainsi rentrer dans la catégorie des divertissements hauts-de-gamme.
Depuis quinze ans qu'il a débuté sa carrière de réalisateur en 1983 dans le sillage de celle de son frère Ridley, Tony Scott a démontré sa capacité à s'adapter à tous les genres avec toutefois une très nette inclinaison pour le film d'action à grand spectacle qui est celui où il obtient ses meilleurs scores au box-office. Ainsi "Top Gun" en 1986 et "Jours de tonnerre" en 1990 ont permis à Tom Cruise de se révéler puis d'asseoir son statut de star. Quant à "USS Alabama" en 1995, solide suspense militaire sur fond de guerre froide, il donne l'occasion à Scott de travailler pour la première fois avec Gene Hackman qu'il retrouve donc après l'échec de "The fan" pour ce thriller haletant posant mine de rien derrière son aspect divertissant une alerte sur le poids des nouvelles technologies qui constituent à terme une menace pour les libertés individuelles . On sait que Gene Hackman avait participé 23 ans auparavant au film de Francis Ford Coppola, "Conversations secrètes" qui posait déjà le problème alors que la technologie dans le domaine était encore approximative. Le scénario est d'ailleurs écrit par David Marconi qui a déjà travaillé avec Francis Ford Coppola pour "Outsiders" (1983) et "Rusty James" (1983), ce qui renforce encore la connexion avec le réalisateur du "Parrain". A contrario, pour ce qui est du traitement visuel de l'action, la propension à l'efficacité immédiate de Scott l'éloigne forcément du lyrisme flamboyant qui caractérise une partie de l'œuvre de Coppola. Le montage très serré permettant de relier en permanence l'action avec la traque technologique donne parfois le tournis, petit excès de virtuosité que Tony Scott poussera à son paroxysme sept ans plus tard avec le quasi stroboscopique "Domino" (2005). Willie Smith, devenu la "vedette noire" en remplacement d'Eddy Murphy depuis "Independence Day" (Roland Emmerich en 1996) et surtout "Men in Black" (Barry Sonnenfeld en 1997), est Robert Clayton Dean avocat spécialisé dans les accidents du travail qui par un coup du sort prend la place d'un autre, témoin de l'assassinat d'un sénateur récalcitrant à voter une loi sur les télécommunications donnant potentiellement plus de pouvoir à la NSA (Agence de renseignement des services secrets américains) . Dès lors la chasse à l'homme s'organise, donnant l'occasion à Tony Scott de déployer tout son savoir-faire qui est grand pour œuvrer avec sa caméra en milieu urbain. Gene Hackman arrive au milieu du film en ancien agent de la NSA devenu hacker pour soutenir le fuyard qui ne comprend toujours rien à ce qui lui arrive. La psychologie des personnages n'est pas décryptée plus que nécessaire, Scott étant surtout intéressé par l'action qui se déroule et l'exposition des formidables moyens technologiques à la disposition des gouvernants dont la plupart des citoyens ignorent la puissance. C'est sûr, après "Ennemi d'Etat" personne ne pourra dire qu'il n'est pas informé ! Le film parfaitement calibré avec en cadeau la très jolie Lisa Bonet remplit parfaitement son office et sa carrière au box-office ne constitue donc pas une surprise. C'est sûr, avec la mort de Tony Scott en 2012, Hollywood a perdu un de ses meilleurs artisans.
Tout d'abord en soit c'est un film d'action sans temps mort, avec un casting XXL. Ensuite le thème de la surveillance de tout et tout le monde est explicite...15 ans avant les révélations de Snowden. Enfin rien n'a vieilli sauf la coupe de cheveux des mercenaires. Dommage pour la séquence invraisemblable où une vidéosurveillance d'une boutique est exploitée pour en faire une vidéo panoramique ou qui devine l'envers d'un objet "par extrapolation"... sans cette erreur idiote, c'était parfaitement emmené.
Critique de "Ennemi d'état". Un bon film d'action/espionnage même si l'action met assez de temps avant de démarrer ce qui peut provoquer vite l'ennui chez certains spectateurs. Par contre une fois le film lancé, l'intrigue est parfaitement ficelée. Film assez bien avec du suspens et des rebondissements. Will Smith est bon dans son rôle et n'en fait pas trop. Si vous aimez les films d'action/espionnage vous savez ce qui vous reste à faire. 3,5/5
Je pense que ce film mérite ça place dans la cour des grands, je l'ai vu quand j'étais jeune et pour étre franc j'ai pas bien compris l'idée mais quelques années plus tard j'ai saisi de quoi il s'agissait et je doit dire qu'il ma fait une forte impression, l'idée a cette époque est original pleine de rebondissement on ne s'ennuie pas du début à la fin.................................................ça manque ce genre de film de nos jours.
Merci TMC 2 très bon acteur au service de la vérité le film a vielli, mais le sujet est encore vrai en 2016 Gene Hackman est bien meilleur que le jeune Will smith.
Quand on pense que ce film est sorti en 1998, on se dit que non seulement il n'a pas vieilli mais qu'il est toujours autant d'actualité : la surveillance globale de la NSA n'a pu que s'améliorer depuis... Grosso modo, le film est une longue course-poursuite de Will Smith qui s'est vu remettre malgré lui un enregistrement compromettant. Malgré quelques invraisemblances, on s'accroche à notre pauvre héros, impatient que justice soit faite et de savoir comment il pourra se débarrasser de ces indécollables hommes de la NSA...
Faisant presque figure de film d anticipation à l époque où il est sorti avec son histoire de surveillance des citoyens lambdas par les organismes gouvernementaux il est intéressant de voir à quel point Ennemi d état paraît dépassé dans le monde post 11 septembre qui arrivera deux ans après sa sortie. Si les personnages de la femme de Will Smith s offusque de ses possibilités de surveillance au début du film elles paraissent bien loin de ce que va donner le Patriot Act quelques années plus tard. Si cet aspect du film le rend vraiment dépassé, il reste à observer le thriller et l action; de ce point de vue, Tony Scott a une nouvelle fois très bien maîtrisé sa partition avec un film nerveux, sous tension bien servi par des acteurs convaincants (Will Smith et Gene Hackman en tête) et de bons seconds rôles. Ennemi d état un film dépassé mais loin d être mauvais.
Thriller d'espionnage dont les héros sont traqués sans répit par une branche du gouvernement Américain, ce synopsis fera énormément d'émule avec une quantité assez conséquente de films du même genre au début des années 2000. C'est du Tony Scoot pur jus, les dialogues sont pas très raffinés et il est inutile de se creuser le citron pour comprendre l'intrigue mais c'est en revanche bigrement efficace avec en plus un très bon casting y compris pour les seconds rôles.
1999 et ce film n'a absolument pas mal vieilli (bon ok les ordi tel etc sont un peu rétro maintenant ) . Avant même les années 2000 ce film nous plonge dans les dangers des nouvelles technologies.
Cet "Ennemi d'Etat" est un vrai melting pot des genres, à la fois thriller politique, film d'espionnage mais surtout d'action, le tout tournant autour du thème passionnant de l'ultra-sécuritarisme. Le résultat a des faux airs de SF d'anticipation (notamment parce que le "ta gueule c'est scientifique" se fait souvent sentir), très "Minority Report" dans l'âme; Tony Scott use et abuse des plans débullés et du regard étrangement autre pour procurer à son film une sensation de malaise et d'étrangeté qui s'accorde avec l'intrigue kafkaïenne. Tout ça additionné à un sentiment d'urgence et de tension constant font toute la qualité et la personnalité du film de Scott. Will Smith fait du Will Smith comme dans n'importe quel "Bad Boys" ou "I, Robot" mais son charisme naturel fait comme souvent le boulot, et tout le reste du casting est très convaincant, même les sous-fifres des bad guys donnent l'impression d'exister en dehors de l'écran. La première partie est remarquable et même si le reste l'est moins il reste de bonne facture, il n'y a qu'avec la fin que j'ai du mal, beaucoup trop facile: spoiler: la mort du projet d'amendement par la mort pure et simple du député, ça m'a tout l'air d'un de ces cas de paresse d'écriture visiblement héréditaires. Mais aucune raison de se priver d'un spectacle pareil, à la fois prenant et pas bête.
Très à l'aise dans le genre du thriller, Tony Scott livre avec "Ennemi d'état'' un film prenant et diablement rythmé dont le thème (soit l'invasion du gouvernement dans la vie privée de ses citoyens) est plus que jamais d'actualité. A l'aide d'un scénario assez habile et d'une mise en scène totalement dynamique, le film ne brosse pas un portrait très reluisant de son pays mais le fait toujours sous le couvert du divertissement. Si l'on regrettera une deuxième partie un peu plus conventionnelle, "Ennemi d'état" parvient tout de même à faire mouche, aidé par un casting très convaincant (Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight).
Un exceptionnel thriller d'espionnage signé par le regretté Tony Scott, ou l'intrigue ne se dénoue qu'au dernier instant. Un grand moment de cinéma avec de grands acteurs.
Un film que j’ai trouvé sympa mais dont je ne garderai pas de souvenirs longtemps. Il est bien mené, les acteurs sont bons, mais je ne l’ai pas trouvé extraordinaire pour autant.