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Caine78
6 797 abonnés
7 398 critiques
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2,0
Publiée le 4 octobre 2010
Un bon thriller, efficace et bien joué. Même si l'on ne comprend pas toujours bien ce qui se passe, on ne s'ennuie vraiment pas, surtout que le sujet est vraiment très intéressant.
Tony Scott (Top Gun - 1986 & Man on fire - 2004) réalise ici un thriller d'espionnage mené tambour battant et hautement dopé en adrénaline. Ce qui frappe le plus ici, c'est de constater à quel point le film n'a pas pris une seule ride, et ce avec le poids des années et les avancées technologiques, le film reste toujours dans l'air du temps et crédible du début à la fin. Ennemi d'Etat (1999) est un thriller survitaminé, à la mise en scène rythmée comme un clip et qui vous retient en haleine, scotché à votre fauteuil durant près de 130 minutes. Une production digne de Jerry Bruckheimer, dans laquelle Tony Scott convie du beau monde à savoir Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight, Barry Pepper, Jack Black & Gabriel Byrne. Constamment maintenu sous tension, le film ne relâche jamais la pression, pour le plus grand bonheur des spectateurs, on obtient ici un pur divertissement Hollywoodien !
Thriller efficace basé sur un thème des plus excitants. Si la première partie nous met pleinement dedans, le reste est malheureusement un peu plus conventionnel. Cependant le spectacle reste au rendez-vous et on passe un bon moment vraiment divertissant et dynamique. Pourquoi bouderions nous alors ce plaisir ?
Ennemi d'Etat atteint entièrement son but, divertir par son histoire mouvementée. Tout cela est très rythmé car l'action est au rendez-vous. Will Smith est impeccable et Gene Hackman est toujours fabuleux. L'espionnage est abordé ici de manière simple mais efficace.
Dans le genre du film d’action et d’espionnage, Ennemi d’état est plutôt bien ficelé. Le scénario est assez riche en rebondissements et la technologie exposée est, soit déjà actuelle, soit réalisable dans un futur proche ; seuls quelques points prêtent à sourire et le côté didactique est quelquefois un peu appuyé. La mise en scène est efficace, les poursuites sont originales (car 90% à pied!), les scènes de respiration sont réduites, la fin est assez remarquable. Ennemi d’état est un produit de l’Hollywood bien classique, certes, mais il fonctionne bien et constitue un bon divertissement.
En voyant Ennemi d'état, j'ai pensé à deux choses, la première était que le film datant du début des années 2000, la seconde c'est que ça ressemble quand même pas mal à conversation secrètes et pas juste parce Gene Hackman joue dans les deux films.
En fait si j'ai cru que le film est plus récent que ce qu'il n'est c'est tout simplement que maintenant on sait que ce qui est décrit dans le film avec la surveillance constante et permanente de tout le monde est mise en place. Donc forcément ce qui était en 1998 encore un peu ridicule et paraissant comme étant de la SF est maintenant réalité. Et c'est sans doute pire que ça étant donné que nos appareils capables de nous tracer nous les portons volontairement en permanence sur nous.
Tout le film est donc la traque de Will Smith et c'est plutôt bien fait. Alors je ne suis pas forcément un grand amateur de la mise en scène de Tony Scottt et je trouve son montage là bien trop nerveux pour pas grand chose, mais mine de rien, bien qu'assez artificiellement, il arrive à insuffler du rythme à son film qui en réalité aurait pu paraître bien morne tant il semble un peu à l'opposé de la logique qui voudrait toujours plus de course poursuites spectaculaires.
Ici malgré la présence d'hélico, de quelques voitures, ça reste assez normal et pas assez extravagant pour être irréaliste. Ce qui ne fait qu'accorder plus de crédit à l'histoire racontée par le film.
Je suis néanmoins déçu de la fin qui ne semble pas réellement marquer de rupture avec le reste du film, ça commence et se termine sur les chapeaux de roue, comme si le film avait un train à prendre et c'est un peu frustrant, on a l'impression qu'il manque un bout de l'histoire. Le film est également un peu long (plus de deux heures), mais ça reste plaisant à suivre.
Bref, un film plutôt sympa, parano au possible, dont je n'attendais pas grand chose et dont je suis ressorti assez satisfait.
Un super film d'espionnage-action haletant,et avant-gardiste(en 1998)sur les nouvelles télécommunications permettant de surveiller n'importe qui,sur simple action d'un satellite.Une technologie qui fait froid dans le dos,qui pose des questions sur l'intrusion dans la vie privée,et le mauvais emploi par les gouvernements.Un thème très riche que Tony Scott préfère utiliser à des fins explosives,plutôt que réflexive."Ennemi d'Etat",certes blockbuster classique,bénéficie d'un rythme tellement enlevé qu'on ne décroche pas une seule seconde.La vie d'un paisible avocat du travail(Will Smith,excellent,athlétique et attachant)devient un enfer à partir du moment où une connaissance lui donne fortuitement une vidéo compromettante sur un député assassiné.L'extension du complot implique la NSA,et prouve la paranoïa ambiante du gouvernement américain,même avant le 11/09/2001.Les monstres sacrés que sont Gene Hackman et Jon Voight campent respectivement un agent retraité clandestin et un directeur d'agence véreux.Alliage d'images vues depuis les écrans de contrôle et d'action en temps réel,le film dépoussière l'espionnage en le dotant d'une force de frappe intimidante.On en ressort exalté.
Très à l'aise dans le genre du thriller, Tony Scott livre avec "Ennemi d'état'' un film prenant et diablement rythmé dont le thème (soit l'invasion du gouvernement dans la vie privée de ses citoyens) est plus que jamais d'actualité. A l'aide d'un scénario assez habile et d'une mise en scène totalement dynamique, le film ne brosse pas un portrait très reluisant de son pays mais le fait toujours sous le couvert du divertissement. Si l'on regrettera une deuxième partie un peu plus conventionnelle, "Ennemi d'état" parvient tout de même à faire mouche, aidé par un casting très convaincant (Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight).
Un type qui achète un soutif pour sa femme sans connaitre ses mensurations, des types qui en courant vont aussi vite qu'un cycliste, des caméras satellites qui voient dans les cages d'escaliers, des caméras de magasin qui voient derrière les choses, des facilités de scénarios comme s'il en pleuvaient, une fin bâclée et peu claire…. Que de gamelles, et pourtant la vision reste agréable. Et il n'est pas interdit de prendre un plaisir coupable à regarder ça, d'autant que dans ce films les méchants sont si exécrables qu'on a envie de les sortir de l'écran pour les baffer. Quant au fond on dira que c'est juste un bruit de fond… hélas.
Une histoire rocambolesque qui s'avère efficace pour peu que l'on se laisse pénétrer par cette univers soigné et par le jeu sans faille de Will Smith et Gene Hackman.
Après avoir touché au thriller avec Le fan en 1996, l'explosif Tony Scott réitère pour ce qui est sans aucun doute l'un des meilleurs films. Un quasi-sans faute donc pour ce thriller teinté de neo-espionnage. Dans les rôles principaux, un Will Smith convaincant (pour une fois qu'il n'en fait pas des tonnes), un Gene Hackman toujours aussi magistral et un Jon Voight machiavélique, inquiétant et donc tout simplement parfait. On retrouve également face caméra des seconds couteaux délectables comme Barry Pepper, Seth Green, Jack Black ou encore Jamie Kennedy, tous cloitrés avec malice derrière leurs ordinateurs, excellents quand il faut trafiquer la vie d'un simple citoyen lambda. Le scénario est clairement original, ingénieux et passionnant du début à la fin, rendant fortement hommage aux productions du genre des années 90 du style Les trois jours du Condor ou encore Les hommes du président. Outre cette histoire aussi réaliste qu'improbable, nous faisons bien évidemment face à une pléiade de scènes d'action soutenues par une musique dynamique et surtout une excellente mise en scène, Scott Jr. arrivant encore une fois à nous tenir en haleine sans aucune longueur grâce à des séquences particulièrement époustouflantes. On retiendra donc aisément la course-poursuite de Will Smith dans l'immeuble, uniquement vêtu d'un peignoir et d'un caleçon, ou encore le face à face final entre les hommes de Jon Voight et la mafia italienne menée d'une main de maitre par le trop rare Tom Sizemore (non crédité au générique pour je ne sais quelle raison). Par ailleurs, le film regorge d'acteurs délicieux comme Gabriel Byrne en agent de la NSA, Stuart Wilson en député véreux et même Larry King himself dans un sympathique caméo. En somme, Ennemi d'État est une perle du film d'espionnage et un masterpiece pour le petit frère de Ridley Scott.
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4,5
Publiée le 27 septembre 2021
Les théoriciens de la conspiration qui apprécient des films comme JFK auront beaucoup de plaisir avec Ennemi d'Etat. Pour un film sorti il y a des années il semble légèrement en avance sur son temps. Je ne me souviens pas de tout ce qui s'est passé en 1998 mais je sais que des choses comme le DVD en était à leurs débuts et bien qu'Internet fasse partie de notre vocabulaire la technologie qui prévalait en 98 est à des années-lumière de celle d'aujourd'hui. Et dans les jours qui ont suivi le 11 septembre l'idée de l'abolition de notre vie privée est pratiquement arrivée. Peut-être pas dans les proportions évoquées dans ce film mais nous sommes tout le temps sous l'œil vigilant de Big Brother. Lorsque nous entrons dans une banque un restaurant un magasin de proximité ou tout autre lieu public nous sommes photographié et enregistré et notre image peut être rappelée par un simple clic sur un bouton. Will Smith joue le rôle d'un avocat de Washington dont la vie est bouleversée lorsqu'on lui remet un disque dur sur lequel figure un meurtre politique. Il ne sait pas que c'est le cas et lorsqu'une équipe d'espions du gouvernement se lance à sa poursuite il est désorienté et hors de son élément. Gene Hackman joue le rôle de Brill qui pourrait aussi bien être une version plus âgée de Harry Cauld son personnage dans le film Conversation secrète (1974) de Francis Ford Coppola. Ennemi d'Etat est un film qui avance à un rythme effréné. Il est réalisé avec une urgence par Tony Scott qui nous montre pourquoi il est l'un des meilleurs dans le métier avec son style. Je ne peux pas imaginer que beaucoup n'ont pas vu ce film mais pour ceux qui ne l'ont pas vu c'est certainement l'un de ses meilleurs films et ce n'est pas peu dire...
Depuis quinze ans qu'il a débuté sa carrière de réalisateur en 1983 dans le sillage de celle de son frère Ridley, Tony Scott a démontré sa capacité à s'adapter à tous les genres avec toutefois une très nette inclinaison pour le film d'action à grand spectacle qui est celui où il obtient ses meilleurs scores au box-office. Ainsi "Top Gun" en 1986 et "Jours de tonnerre" en 1990 ont permis à Tom Cruise de se révéler puis d'asseoir son statut de star. Quant à "USS Alabama" en 1995, solide suspense militaire sur fond de guerre froide, il donne l'occasion à Scott de travailler pour la première fois avec Gene Hackman qu'il retrouve donc après l'échec de "The fan" pour ce thriller haletant posant mine de rien derrière son aspect divertissant une alerte sur le poids des nouvelles technologies qui constituent à terme une menace pour les libertés individuelles . On sait que Gene Hackman avait participé 23 ans auparavant au film de Francis Ford Coppola, "Conversations secrètes" qui posait déjà le problème alors que la technologie dans le domaine était encore approximative. Le scénario est d'ailleurs écrit par David Marconi qui a déjà travaillé avec Francis Ford Coppola pour "Outsiders" (1983) et "Rusty James" (1983), ce qui renforce encore la connexion avec le réalisateur du "Parrain". A contrario, pour ce qui est du traitement visuel de l'action, la propension à l'efficacité immédiate de Scott l'éloigne forcément du lyrisme flamboyant qui caractérise une partie de l'œuvre de Coppola. Le montage très serré permettant de relier en permanence l'action avec la traque technologique donne parfois le tournis, petit excès de virtuosité que Tony Scott poussera à son paroxysme sept ans plus tard avec le quasi stroboscopique "Domino" (2005). Willie Smith, devenu la "vedette noire" en remplacement d'Eddy Murphy depuis "Independence Day" (Roland Emmerich en 1996) et surtout "Men in Black" (Barry Sonnenfeld en 1997), est Robert Clayton Dean avocat spécialisé dans les accidents du travail qui par un coup du sort prend la place d'un autre, témoin de l'assassinat d'un sénateur récalcitrant à voter une loi sur les télécommunications donnant potentiellement plus de pouvoir à la NSA (Agence de renseignement des services secrets américains) . Dès lors la chasse à l'homme s'organise, donnant l'occasion à Tony Scott de déployer tout son savoir-faire qui est grand pour œuvrer avec sa caméra en milieu urbain. Gene Hackman arrive au milieu du film en ancien agent de la NSA devenu hacker pour soutenir le fuyard qui ne comprend toujours rien à ce qui lui arrive. La psychologie des personnages n'est pas décryptée plus que nécessaire, Scott étant surtout intéressé par l'action qui se déroule et l'exposition des formidables moyens technologiques à la disposition des gouvernants dont la plupart des citoyens ignorent la puissance. C'est sûr, après "Ennemi d'Etat" personne ne pourra dire qu'il n'est pas informé ! Le film parfaitement calibré avec en cadeau la très jolie Lisa Bonet remplit parfaitement son office et sa carrière au box-office ne constitue donc pas une surprise. C'est sûr, avec la mort de Tony Scott en 2012, Hollywood a perdu un de ses meilleurs artisans.