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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juin 2007
Un film qui frole la perfection: un jeu d'acteurs fantastique(will smith , gene hackman); un scénario bien ficelé; un film réaliste et captant du début à la fin. UN film qu'on se lasse jamais de voir. Apres cela que dire de plus...
Depuis quinze ans qu'il a débuté sa carrière de réalisateur en 1983 dans le sillage de celle de son frère Ridley, Tony Scott a démontré sa capacité à s'adapter à tous les genres avec toutefois une très nette inclinaison pour le film d'action à grand spectacle qui est celui où il obtient ses meilleurs scores au box-office. Ainsi "Top Gun" en 1986 et "Jours de tonnerre" en 1990 ont permis à Tom Cruise de se révéler puis d'asseoir son statut de star. Quant à "USS Alabama" en 1995, solide suspense militaire sur fond de guerre froide, il donne l'occasion à Scott de travailler pour la première fois avec Gene Hackman qu'il retrouve donc après l'échec de "The fan" pour ce thriller haletant posant mine de rien derrière son aspect divertissant une alerte sur le poids des nouvelles technologies qui constituent à terme une menace pour les libertés individuelles . On sait que Gene Hackman avait participé 23 ans auparavant au film de Francis Ford Coppola, "Conversations secrètes" qui posait déjà le problème alors que la technologie dans le domaine était encore approximative. Le scénario est d'ailleurs écrit par David Marconi qui a déjà travaillé avec Francis Ford Coppola pour "Outsiders" (1983) et "Rusty James" (1983), ce qui renforce encore la connexion avec le réalisateur du "Parrain". A contrario, pour ce qui est du traitement visuel de l'action, la propension à l'efficacité immédiate de Scott l'éloigne forcément du lyrisme flamboyant qui caractérise une partie de l'œuvre de Coppola. Le montage très serré permettant de relier en permanence l'action avec la traque technologique donne parfois le tournis, petit excès de virtuosité que Tony Scott poussera à son paroxysme sept ans plus tard avec le quasi stroboscopique "Domino" (2005). Willie Smith, devenu la "vedette noire" en remplacement d'Eddy Murphy depuis "Independence Day" (Roland Emmerich en 1996) et surtout "Men in Black" (Barry Sonnenfeld en 1997), est Robert Clayton Dean avocat spécialisé dans les accidents du travail qui par un coup du sort prend la place d'un autre, témoin de l'assassinat d'un sénateur récalcitrant à voter une loi sur les télécommunications donnant potentiellement plus de pouvoir à la NSA (Agence de renseignement des services secrets américains) . Dès lors la chasse à l'homme s'organise, donnant l'occasion à Tony Scott de déployer tout son savoir-faire qui est grand pour œuvrer avec sa caméra en milieu urbain. Gene Hackman arrive au milieu du film en ancien agent de la NSA devenu hacker pour soutenir le fuyard qui ne comprend toujours rien à ce qui lui arrive. La psychologie des personnages n'est pas décryptée plus que nécessaire, Scott étant surtout intéressé par l'action qui se déroule et l'exposition des formidables moyens technologiques à la disposition des gouvernants dont la plupart des citoyens ignorent la puissance. C'est sûr, après "Ennemi d'Etat" personne ne pourra dire qu'il n'est pas informé ! Le film parfaitement calibré avec en cadeau la très jolie Lisa Bonet remplit parfaitement son office et sa carrière au box-office ne constitue donc pas une surprise. C'est sûr, avec la mort de Tony Scott en 2012, Hollywood a perdu un de ses meilleurs artisans.
C'est le Will Smith auréolé du succès de Men in Black qui, avec délectation, donne la réplique au vétéran Gene Hackman dans Ennemi d’État. Lui, l'avocat spécialisé dans le droit du travail, navigue aux frontières de la légalité et qui va se retrouver pris dans un engrenage. Une descente aux enfers qui va menacer son emploi, sa vie de famille, son chien, sa jolie collègue. Tout ce à quoi tient un bon père de famille américain. Il faut reconnaître à Tony Scott que depuis son message reste d'actualité. On était alors en 1998 et déjà on avait des politiciens qui, au nom du tout-sécuritaire (on était avant les attentats du onze septembre), voulaient s'immiscer dans la vie privée de la population via une nouvelle loi sur la télésurveillance. Internet ne s'était pas encore démocratisé et il y avait déjà cette peur chez eux de voir cette immense espace leur échapper. Ça n'a pas changé aujourd'hui avec toutes ces lois pour réguler Internet. Ou tenter de réguler devrais-je dire tant la chose relève de la gageure. Will Smith incarne l'homme traqué, rapidement dépassé par les événements, au mauvais endroit au mauvais moment. Jon Voight campe un méchant de belle tenue. Il faut dire qu'à l'instar de Dennis Hopper ou Christopher Walken il a vraiment la gueule de l’emploi. Le final est le même que celui de spoiler: True Romance. Une des plus grandes réussites de Tony Scott avec Man on Fire. Dans le registre de l'action/espionnage, il fait preuve d'une belle efficacité. Clayton n'est pas un James Bond. Il est ce qu'il est avec ses qualités et ses défauts. De grandes qualités professionnelles, un père et un mari aimant. Will Smith lui apporte sa gouaille et ça le rend sympathique. Et comme on est dans une production Bruckheimer, il faut forcément que tout explose à la fin. Entre ce Tony Scott-là et Demain ne meurt jamais ou Le Monde ne suffit pas, deux James Bond sortis à la même époque, mon choix était vite fait.
Tout d'abord en soit c'est un film d'action sans temps mort, avec un casting XXL. Ensuite le thème de la surveillance de tout et tout le monde est explicite...15 ans avant les révélations de Snowden. Enfin rien n'a vieilli sauf la coupe de cheveux des mercenaires. Dommage pour la séquence invraisemblable où une vidéosurveillance d'une boutique est exploitée pour en faire une vidéo panoramique ou qui devine l'envers d'un objet "par extrapolation"... sans cette erreur idiote, c'était parfaitement emmené.
Un casting de choix pour un film d'espionnage mené tambour battant, tel que Tony Scott sait le faire. La rencontre Will Smith / Gene Hackman est un régal d'humour pour la fuite d'un homme n'ayant rien demandé à personne. Un bon polar très bien écrit.
Un bon film d’espionnage et de chasse à l'homme réalisé par Tony Scott et produit par Jerry Bruckheimer. Une histoire plutôt classique mais efficace. Will Smith assure bien dans le rôle de cette avocat pris dans un complot, Gene Hackman est excellent dans le rôle d'un agent retraité clandestin et Jon Voight joue bien le rôle du directeur d'agence véreux. Et le reste du casting est impressionnant : Stuart Wilson, Barry Pepper, Jason Lee, Gabriel Byrne, Jack Black, Jamie Kennedy, Seth Green, Philip Baker Hall et Tom Sizemore.
Un excellent thriller, autant pour son scénario que par sa mise en scène! Une ambiance nerveuse et sans temps mort, un will Smith au top, bref pas besoin d'en dire plus, on tient la un solide divertissement à voir sans hésiter.
Voilà un film qui contre attente a plutôt bien vieilli, autant par son sujet que par sa mise en scène. L'intrigue est bien sûr peu originale mais son traitement pied au plancher nous happe dès son générique de début, dynamique, bien mis en musique et nous présentant les grandes lignes de ce qui va suivre. Fait avant le 11 septembre, le sujet prend une tournure très actuelle depuis cette date et la signature du Patriot Act (à peu de choses près, ce que les méchants du film veulent et appliquent). L'arsenal technologique est impressionnant (et depuis, les progrès accomplis dans ce domaine sont immenses), la machine est implacable mais comme toujours, l'humain reste l'outil le plus puissant car il pense mieux et seul. Bref, le film est palpitant, T. Scott gère parfaitement le rythme de son film, alternant scènes d'action spectaculaires et dévoilant ses personnages peu à peu (tout en restant dans certaines conventions tout de même), laissant ses acteurs en roue libre (W. Smith, G. Hackman dans un rôle qui fait la jonction avec celui qu'il tenait dans "Conversation secrète", J. Voight, le tout entouré de seconds rôles au visage connu comme B. Pepper, J. Black, L. Dean, S. Caan, J. Busey et l'énorme T. Sizemore). Pas vraiment de temps mort jusqu'au final sanglant. Réflexion sur l'invasion de la vie privée par une technologie utilisée à des fins douteuses, thriller impeccable, produit calibré aussi mais efficace et agréable avec un T. Scott à la mise en scène dynamique mais qui sait se poser quand il faut et pas trop épileptique. D'autres critiques sur
Doté d'un scénario impressionnant, "Ennemi d'Etat" captive donc par son histoire réaliste et bluffante. De plus, la réalisation est superbe avec des scènes d'espionnage intense qui mène à réflexion sur le monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants surtout Will Smith. Ainsi, le film nous captive pleinement du début à la fin avec une course pour la vérité vraiment divertissante.
Ennemi d’État est un petit bijoux dans le domaine des films d'espionnage. L'intrigue est certes classique et très "américaine" mais ça tient en halène jusqu'à la fin et ça donne même parfois des frissons tant il montre une réalité probable.
Encore un excellent thriller de Tony Scott avec Will Smith et Gene Hackman. On ne s'ennuie jamais et la traque est vraiment passionnante. Malgré une scène finale que l'on retrouve dans beaucoup des films de Tony Scott : la fusillade infernale (True Romance, Domino), ce film est l'un des derniers meilleurs thriller des années 90.
Ennemi d'état, l'un des plus grands thrillers politique auquel on se rend compte qu'il se situe assez proche de la réalité d'aujourd'hui ! C'est sur plus de 2 heures que Tony Scott nous livre un scénario à la fois palpitant, intéressant et complexe montrant bien l'arsenal technologique que possède les Etats-Unis, c'est pourquoi Ennemi d'état est un peu ce genre de film que l'on voit rarement au sujet peu traité. Il n'en reste pas moins un film à grand suspense renforcé par des scènes d'espionnages et d'actions explosives avec un Will Smith bluffant dans l'un de ses meilleurs rôles et un Gene Hackman toujours aussi brillant. Au final, un très bon film et Ennemi d'état est à conseiller aux amateurs du genre !