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NeoLain
Un joli short d'animation par Disney qui nous fait découvrir une ferme réveiller par le chant du coq. Tous les animaux de cet environnement bien travailler et qui raviront les enfants aussi. Il faut souligner que c'est le Silly Symphonie qui comporte le plus d'extraits musicaux; pas moins de quinze en tout.
"Symphonie d'une cour de ferme" est un cartoon réussi dans le domaine des Silly Symphonies. On assiste au quotidien de la vie d'une cour, au contact d'animaux en tout genre, d'un petit cochon cherchant désespérément à manger, jusqu'au coq fier et hautain, visant à séduire une poule. Les ingrédients nécessaires à un bon divertissement et à un bon cartoon sont présents, même si il est vrai qu'ils ont été mieux développés dans d'autres courts. L'humour fonctionne, chaque animal à sa personnalité propre, malgré certains clichés évidents, mais dans l'ensemble, le spectateur est entièrement plongé dans cette symphonie haute en couleurs, en mélodies, et en humour.
Alain D.
Épisode en couleur de "Silly Symphony" réalisé en 1938 par Walt Disney. " Symphonie d'une cour de ferme" est un format court, à la fois élégant et très récréatif, moins orientée vers l'humour et plus vers la comédie musicale. Il amusera le plus jeune public avec la tendresse des animaux de la ferme réveillés par le coq.
Le "Silly Symphony" qui contient le plus grand nombre de morceaux musicaux différents ce qui fait qu'il porte bien la première partie de son titre, et le fait que l'action se déroule dans une ferme fait aussi qu'il en porte bien la seconde partie. Si la marche des oies sur l'"Ouverture" de "Les Joyeuses Commères de Windsor" d'Otto Nicolai ou la drague à la coq sur "La Donna é mobile du Rigoletto" de Verdi, le reste est trop inégal, les numéros musicaux sont pas tous pertinemment illustrés pour être réussi.
La première "mauvaise" Silly Symphonie (1938) que j'ai vue. "Mauvaise" car passable, malgré tout. Mais ici il n'y a ni originalité, ni poèsie. Les animaux de fermes sont particulièrement ridiculisés (les volailles en particulier) et on est loin, très loin, de la magie de certaines autres Silly (les trois petits orphleins, les trois petits cochons, le vilain petit canard, etc.). Cette Silly est axée sur l'humour en caricaturant au plus possible les animaux, mais c'est trop burelesque pour laisser place à d'éventuelles subtilités qu'on peut rencontrer dans d'autres court-métrages. Et le scénario est quasi inexistant. A mettre de côté.