Tirer d'une œuvre monumentale de Victor Hugo, une toile de maître comme rarement offrant comme personnage principal ou secondaire, l'un des monuments les plus mythique de France et même du monde, cette fresque médiévale mêlant musical, romance, drame historique, comédie et drame social s'offre à nous et n'à clairement pris, au fil des ans, aucune ride. Pas pris une ride pour une première simple raison, une qualité visuelle démontante, une fluidité d'animation considérable qui, comme bien d'autres de mes coups d'cœur, s'apparente à de la réelle 3D. Sur le papier, le scénario reste inédit puisque rarement un film animer raconte une légende, un "fait d'hiver" ou la vie inconnue d'un homme faisant vivre une dame immortelle. La légende bien réelle d'un sonneur de cloche difforme dont le passé est trouble, ou bien volontairement troubler par un tirant, un dictateur, un "faux homme" de justice dont l'obsession deviendra celle d'un peuple "infecte", "envahissant" et "voleur", un Hitler des temps anciens qui va jusqu'à vouloir les massacrer tant sa haine est sans limite. Puis arrive une femme, une ensorceleuse, une virevoltante magistrale, Esméralda ou devrais-je dire, la reine des gitans. Animée certes, mais Disney à eu le talent depuis "La petite sirène", de rendre plus que fictif, vivante simplement, sexy à souhait et d'une fluidité de mise en scène perforante. Une femme dont les idées vont faire naître une amitié avec notre sonneur, dont la différence physique va évidement l'effrayer, mais pas sur des temps illimités, puis une romance avec un soldat, parti de Paris 2 ans durant et retrouvant sa ville natale, sombre, triste et sans vie. Comme il le dit : "Je pars pendant 2 décennies seulement de Paris et je ne reconnais plus aucune rue." Un homme dont la "vraie" justice affrontera celle d'un dictateur. Musicalement, que dire si ce n'est une perfection, chaque parole développe les personnages, les raconte, dès le début le ton est donner et tous le long les sonorité sont au rendez-vous. Nos gargouilles, inséparables, d'un drôle sans nom et juste énorme, ce sont encore une fois des personnages secondaires qui ont pourtant, une place totale dans la vie de notre héros. Un récit cruel également sur la différence physique ou la longue séquence des fous donne un final totalement surprenant et complètement hors-sujet avec l'objectif de base mais laisse la part belle à une morale immortelle. Un final épique, sombre mais magistrale, les sonorités chrétiennes impériales au galop pour un monument ciné, bien au delà du monument écrit.