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tuco-ramirez
140 abonnés
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3,5
Publiée le 11 décembre 2017
Spielberg surfant sur le succès d’Indiana, il produit un film proche de ce dernier à destination des ados réalisé par Barry Levinson et scénarisé surtout par Chris Columbus… et çà a son importance. Columbus fait ses armes ici avant de réaliser 20 ans plus tard, Harry Potter. Et les similitudes sont nombreuses entre les deux films : les intérieurs de Poudlard et de l’école victorienne présente ici ; l’antipathique blondinet Dudley et Drago ; le méchant, un peu raté ici, mais si proche de Rogue ; le héros dégourdi et génial Potter et Holmes ; le copain fidèle et rondouillard Ron et Watson ; la charmante jeune fille Hermione et Elizabeth ; et la liste est loin d’être exhaustive… Et ce qui a marché dans les années 2000 fonctionne aussi bien dans les 80’s à renforts d’effets spéciaux stupéfiants pour l’époque et toujours efficaces ; surtout concernant la mise en scène des hallucinations. Ce film se concentre sur les jeunes années de Sherlock Holmes et sa rencontre avec Watson, une période jamais traitée par Arthur Conan Doyle. L’homosexualité supposée de Holmes dans la littérature vole en éclat ici ; puisqu’il traite en fil rouge ce qui sera la grande peine de cœur de Holmes et dont il ne se remettra jamais. Fictionnel, mais une histoire que ne renierait certainement l’auteur tant les personnages sont fidèles au roman. Après, il ne faut pas se tromper, le film est bien écrit et tous les signes distinctifs du héros Holmes (couvre-chef, pipe, gabardine,…) apparaitront à point nommé pour une construction du personnage mythique devant les yeux du spectateur. Intéressant aussi, le spectateur est plongé dans le fantastique et en sait plus que le détective ; à Holmes le cheminement de résolution des énigmes. Picaresque avec des rebondissements à foison, on ne s’ennuie pas et offre toujours un spectacle agréable pour les jeunes pousses… Pas trop jeune malgré tout, le hors champ peut faire naitre une peur plus importante que la caméra frontale. On peut regretter malgré tout de même que le film trop hâtif dans son final se révèle un peu avare en impact émotionnel et que la résolution de l’enquête soit bâclée. Un film familial avant tout. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Ce film appartient à la catégorie restreinte de ceux capables de vous envelopper d'une chaleur réconfortante et de vous ramener en enfance sans vous prendre pour un débile.
Cette sensation de cocooning est toujours merveilleuse. Elle est due à un savoir-faire de la part d'Amblin qui a produit tellement de pépites.
Entre un Harry Potter (dont le scénariste réalisera les 2ères adaptations), un Indiana Jones (Spielberg est d'ailleurs à la production) et un whodunit classique, l'offre est alléchante.
Le résultat final est à la hauteur de cette espérance. J'ai plongé tête baissée dans l'adolescence de Watson et de Holmes, au sein d'un pensionnat anglais de la fin du XIXème siècle.
Les décors sont sublimes, les répliques font mouche, le tout a un air légèrement suranné et les personnages sont forts.
Alors oui, on peut regretter que le repaire des méchants fasse carton pâte et que les personnages féminins soient complètement effacés. Je le reconnais sans difficulté.
Toutefois, je préfère me rappeler de cette histoire prenante et de cette aventure emballante.
Et puis, ce film a marqué l'histoire du cinéma d'une certaine façon : c'est le 1er film à avoir présenté un personnage entièrement en image de synthèses (merci ILM).
Très bon souvenir que ce film d'aventure mâtiné de fantastique destinée à toute la famille... certes quelques effets spéciaux ont un peu vieillis (il s'agit du premier film utilisant les images de synthèses - heureusement à bon escient) mais devant la vitalité et l'originalité de ce spectacle on pardonnera.
Le secret de la pyramide s’inspire librement de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle et si le génie du grand détective est bien présent dès son adolescence, l’enquête manque d’intérêt. Elle n’est pas passionnante et sa résolution semble brouillonne. Elle passe même au second plan. L’épanouissement de Watson semblant être l’élément central du film. Malgré cela, l’univers de Sherlock Holmes est bien retranscrit, on s’y croirait. Ici, pas encore de 221b Baker Street mais plutôt les prémices d’une grande amitié mais aussi d’une future inimitié (l’après générique de fin est intéressante).
Il y a longtemps que j'ai vu ce film, mais son souvenir est toujours présent. Un excellent divertissement qui porte la patte de Spielberg en production avec du rythme , une histoire plaisante qui a le parfum exquis de l'aventure telle qu'on se la représente enfant.
Un production Spielberg, réalisé par Chris Colombus. Est un bon film de divertissement familiale. Son défaut c'est d'être le parangon des attributs des production Speilberg poussé à l’extrême. Tout y est pour plaire au public cible (les ados), des Ados, de la magie et une histoire rocambolesque. Tout y est jusqu'à l'indigestion. Cela ressemble à l' "Indiana Jones et le temple maudit" mais sans la maîtrise de l'original ni l'originalité. Peut-être un hommage au film Disney des année 50 et 60.
Un bon divertissement pour toute la famille mais sans plus
Sympa mais sans plus. Sherlock Holmes et Watson jeunes sont très bons et les effets spéciaux pour les hallucinations très réussies. Mais l'histoire de la pyramide et des méchants égyptiens est vraiment en carton. Ça fait un peu Harry Potter sur les bords...
L'idée de base est amusante, le film l'est tout autant. Imaginer ce qu'aurait pu être Sherlock Holmes et son acolyte Watson à l'adolescence fait un film léger assumant complètement son côté divertissement et bien rythmé.
Plus orientée sur l'aspect "aventure" que sur l'enquête policière proprement dite, cette adaptation très libre de l'univers créé par Conan Doyle ne manque pas de charme, grâce à une exploitation assez fine de ses personnages, une mise en scène soignée (mention spéciale aux séquences à effets spéciaux qui gardent du cachet en dépit des années) et une gestion très enfantine et spielbergienne de l'histoire qui marche plutôt bien. Les références abondent, le travail de Barry Levinson est très ancré dans les années 80, mais le divertissement est bien là et l'ensemble fourmille de petites idées plutôt malignes.
Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes en V.O.) est un croisement entre une pure production Amblin (et oui les héros sont des enfants!) et une aventure de Sherlock Holmes. Malgré un scénario qui n'explicite pas suffisamment les motivations des méchants et le cheminement de la pensée de Holmes pour résoudre l'énigme, Le Secret de la pyramide possède les qualités habituelles d'un Amblin : humour, effets spéciaux très réussis signés ILM (avec le premier personnage en images de synthèse de l'histoire du cinéma), séquences d'action virevoltantes ... Sympathique mais pas marquant.
Petit film culte ayant fait la grandeur et le bonheur de toute une génération, et pour cause, Young Sherlock Holmes possède tous les ingrédients des productions Amblin à destination des jeunes: héros personnifiés par des enfants, effets spéciaux génialement grotesques, aventure rocambolesque sur fond de culture exotique, et surtout une part de noirceur assez inattendue. Ces codes balisés doivent porter l'image légendaire du plus grand détective du monde, et sont ce qui lui apportent un renouvellement presque intégral. En réimaginant ce que serait la première enquête de Sherlock Holmes et James Watson sous forme d'origin story, Chris Columbus et Barry Levinson créer un lien fort d'identification pour l'un et pour l'autre au moyen de leurs tics récurrents revus à travers le prisme de leur jeunesse d'écoliers. De quoi conférer à cette histoire une identité unique dans l'imaginaire du personnage et des points d'appuis entraînants dans leur développement (Holmes amoureux, Watson froussard). Raison pour laquelle une bonne partie de cet intérêt disparaît dès l'instant où le futur détective se fait virer de l'école (choix étrange et inutile), réduisant à partir de là le film à une banale enquête comme on l'a déjà vu avec cette figure anticonformiste, cette dernière ayant juste reçu un filtre de jouvence avec la promesse de l'introduction symbolique pour exister. Enquête d'ailleurs trop linéaire, comportant des indices trop vagues pour immerger le public jusqu'à compter sur une voix-off mal-utilisée pour injecter un peu d'implication, un antagonisme inintéressant, une carence d'ambition qui déçoit dans le troisième acte et un Watson censé nous projeter dans l'histoire mais dont le rôle se résume 90% du temps à être à la traîne derrière son insaisissable ami (et à se plaindre en continu). Bien dommage au vu de ce qui était proposé, des éléments inattendus qui recontextualisent dans le bon sens le mythe du héros d'Arthur Conan Doyle.
« Le secret de la pyramide » est une libre adaptation de l’œuvre de Conan Doyle fidèle à l'univers du célèbre détective et qui propose de découvrir un Sherlock Holmes jeune accompagné de son éternel assistant, John Watson. Aventure, fantastique romance et forcément enquête sont au rendez-vous de cette production haletante de Steven Spielberg dotée d’effets spéciaux qui restent assez spectaculaires pour l’époque car il est tout de même sorti en 1985 ! Il lui manque peut-être un casting un peu plus convaincant pour en faire un film culte mais c’est tout de même très plaisant à visionner !
Le Secret de la Pyramide est un film important pour moi. Et pour cause, il s'agit du 1750ème film que je regarde. De gros noms sont derrière ce métrage d'ailleurs : Barry Levinson à la réalisation, Chris Colombus au scénario, Steven Spielberg et Frank Marshall (gros producteur de blockbusters) à la production. Le film est, à l'image de ces 4 noms, un pur divertissement : comédie avec enfants, point d'insultes et encore moins de sang, humour omniprésent. Le film parle de la première enquête de Sherlock Holmes et de John Watson, encore enfants. Un conseil : restez jusqu'à la fin, quelque chose de très révélateur vous attend après le générique final. Sinon, c'est assez moyen. Le film a été nommé à l'Oscar des meilleurs effets visuels en 1986 et est le premier film à bénéficier d'un personnage entièrement en images de synthèse. D'ailleurs, Colombus s'en inspirera beaucoup, certaines scènes sont très semblables à celles de Harry Potter.
Dans ce film, on découvre le mythique détective privé et son fidèle associé encore adolescents. Les jeunes acteurs incarnent parfaitement ces personnages tels que l'on pouvait les imaginer jeunes. Les accessoires (la casquette, la redingote, la pipe...), les expressions, le premier (et dernier) amour, les amis et ennemis du personnage imaginé par Conan Doyle font leurs premières apparitions. Les héros sont ici confrontés à une aventure plus fantastique que policière. Bien qu'abracadabrantesque, elle offre moult effets spéciaux, pour certains inédits à l'époque, comme spoiler: un vitrail vivant en images de synthèse. Certaines scènes sont totalement délirantes telle spoiler: l'hallucination de Watson qui se voit attaquer par de la nourriture dans le cimetière de Londres ! Malgré une énigme bizarre, c'est un film à redécouvrir.