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LE PASSIONNÉ
21 abonnés
198 critiques
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2,0
Publiée le 26 novembre 2021
je trouve ce film vraiment pas terrible il est trop long j'ai dû le remettre 4 fois pour le voir en entier les dialogues sont lourds, pénibles, ennuyeux...ça tourne en rond pendant plus de 2 heures. Il ne se passe pas grand-chose, pas d'enjeux, pas d'engagement, pas d'intrigue. désolé pour ceux qui le qualifie de poème lyrique. malgré une très bonne prestation de Meryl Streep et de Robert Redford, le film en lui-même est trop lourd trop pesant. étant cinéphile, je n'attends qu'une seule chose, c'est d'être emporté. ici, c'était un safari en Afrique
Adapté du roman autobiographique de Karen Blixen, ce long-métrage de Sydney Pollack constitue un monument du cinéma. D’une part, il nous entraîne de manière vraisemblable à l’époque coloniale du Kenya investi par de riches européens. A la fois explorateurs et exploitants, ces colons tâtonnaient souvent avec arrogance dans leurs missions. Dans ce contexte, la baronne Blixen (Meryl Streep) représente une figure originale, désireuse de s’installer tout en aidant les ethnies locales en dépit des usages de l’époque. D’autre part, on a le droit à une histoire d’amour impossible entre cette femme délaissée par son mari (Klaus Maria Brandauer) et cet aventurier (Robert Redford) soucieux de ne pas s’engager pour conserver sa liberté. Sans être suranné, le scénario livre de fortes émotions. Ajoutons à cela de magnifiques paysages et une réalisation parfaitement maîtrisée, et les nombreux Oscars, dont celui du meilleur film en 1986, semblent entièrement justifiés. Bref, une œuvre historique et sentimentale de grande qualité.
4 577 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 mars 2021
Out of Africa est un film qui peine à impressionner. Il est librement inspiré des mémoires de l'aristocrate danoise Karen Dinesen dont l'échec social l'a conduite à un mariage platonique avec un baron et à un exil de dix-huit ans dans le Kenya colonial. Les vastes cieux de l'Afrique ont élargi les horizons de Dinesen lui permettant d'explorer les limites de son endurance à travers l'aventure commerciale l'amitié et finalement la romance avec le chasseur d'animaux sauvages Denys Finch Hatton (Robert Redford). Les composantes du succès cinématographique sont toutes là le triangle érotique, l'Afrique coloniale, l'indigènes exotiques et même guerre, la maladie et le deuil. Paradoxalement après les vingt premières minutes quelque chose ne va pas du tout et ce film trop ambitieux s'évapore. La source de cette malheureuse débâcle se trouve dans un scénario de piètre qualité qui a tendance à tourner sans cesse autour de lui-même tout en refusant obstinément de faire décoller l'histoire et les personnages. Les beaux récitals de Streep et de Michael Kitchen (dans le rôle de Berkeley) ne sont pas assez dynamiques pour dissimuler les contradictions fatales du film. Dinesen est un esprit féministe dont la confiance en soi dépend des hommes de sa vie. Le Kenya colonisé est un paradis aseptisé où les nobles sauvages connaissent leur place et où les colonialistes blancs sont des philanthropes bien intentionnés dont les imperfections n'ont guère d'impact en dehors de leur cercle étroit de blanc...
Une Danoise décide de se marier avec son meilleur ami, faute de mieux et part vivre avec lui en Afrique. Le film est une sorte de mythe de l'histoire d'amour au cinéma (avec quelques autres pour être honnête). Evidemment avec Robert Redford et Meryl Streep on est conquis d'avance. La réalisation et particulièrement le rythme des scènes et les beaux paysages ajoutent au charme du film. On est comme plongé dans un autre monde dans lequel on se sent bien, ce qui est la preuve que l'on a affaire à un grand film.
Une Afrique de carte postale, bien propre, une Meryl Streep qui fait très bien le job et un Robert Redford charismatique, voilà la recette d'"Out of Africa", le prototype même du film à oscars classique, dans la lignée d'"Autant en emporte le vent" , plein de bons sentiments, de souffle épique mais dépourvu d'audace et de singularité.. A part ça, si vous aimez le concerto pour clarinette de Mozart, ce film est pour vous.
Vu 34 ans après sa sortie en 1986, ce film fait partie des classiques qu'il faut avoir vus. Les images sont superbes, les paysages grandioses, le scénario prenant, rappelant l'époque révolue de la colonisation. Meryl Streep et Robert Redford sont magnifiques, incarnant à merveille des personnages dont la vie d'aventure, de grands espaces, de découverte, d'audace, font d'eux des pionniers qu'on aime à suivre, alors qu'en ce début de XXIe siècle il semble qu'il ne reste plus aucun endroit à conquérir sur notre belle planète. À voir !
Beau, romantique, original mais long. Original avec un mariage de raison d'où naîtra des amours divers et variés, original avec des beaux paysages kenyans. Hélas je préfère les mariages d'amour et les reportages animaliers ou bien des bons gros reportages sur la production du café dans le monde depuis le XIV ème siècle jusqu'à aujourd'hui.
Revu en août 2020 ...... ce film n'a pas pris une ride. Témoignage d'une époque, cette bio de Karen Blixen est bien plus qu'un simple mélodrame, comme j'ai pu le lire, ....... c'est, tout simplement, un des chefs d'œuvre du 7ème art !!!!!
Ce grand classique du cinéma avait de nombreux atouts sous son aile pour me faire passer un excellent moment, à savoir une histoire romantique, la colonisation, Meryl Streep en tête d'affiche avec Robert Redford, des paysages somptueux, une musique culte, mais la magie n'a pas opéré. Pour je ne sais quelle raison, je n'ai pas été sensible à ce couple mythique, contrairement à celui que l'on peut retrouver et admirer dans un certain, Sur La Route De Madison, sorti dix ans plus tard. Peut-être que j'avais une image bien trop parfaite de ce Out Of Africa et je ne suis pas le seul apparemment.
ARTE vient de diffuser ce film que j'ai revu avec grand plaisir. Ce film est un monument !Les séances de survol de l'Afrique pour l'aviateur que je fus me donnent des frissons de plaisir et pour le romantique que je suis encore cette aventure entre Meryl Streep et Robert Redford a de quoi ravivait l'espoir en l'amour avec un grand A.
"Out of Africa" sorti sur les écrans en décembre 1985 est le film de la consécration définitive pour Sydney Pollack. Financière tout d'abord (son plus gros succès hormis "La firme" sorti en 1993), critique ensuite et honorifique enfin avec sept oscars récoltés dont deux prestigieux (film et réalisation). Sans aucun doute à 51 ans, l'acmé d'une carrière jusqu'alors menée sans réelle fausse note. La suite (quatre films) sera plus terne. Un peu à la manière d' "Autant en emporte le vent" (Victor Fleming en 1939), "Out of Africa" construit à partir de la biographie et des souvenirs de l'écrivaine danoise Karen Blixen (1885-1962), est un sommet du glamour offert aux spectateurs de toute une génération par Meryl Streep et Robert Redford à l'image de Vivien Leigh et Clark Gable 47 ans auparavant. Sans doute moins épique que son prestigieux aîné qui a désormais mailles à partir avec la censure rétrospective, "Out of Africa" mise sur l'émerveillement contemplatif, ce qui a peut-être pour l'instant un peu endormi les veilleurs de conscience. Pourtant à bien y regarder, derrière la romance joliment emballée par la musique de John Barry, justement récompensée d'un oscar, on peut clairement observer que les deux tourtereaux entre roucoulades ou shampoing sensuellement appliqué par le beau Robert Redford, se dégourdissent les jambes en massacrant lions, éléphants et autres espèces animales aujourd'hui menacées. Pour se détendre le soir venu de ces efforts de la journée, le soleil couchant du Kenya est admiré coupes de champagne joliment disposées sur tables garnies en pleine savane avec nappes et argenterie. Ce luxueux train de vie, on l'aura compris ne peut être possible qu'avec le recours aux bras d'une population locale dont les extras dans la brousse ne sont sans doute pas rémunérés en heures supplémentaires. Soyons sûrs que "Out of Africa" ne pourrait plus être produit aujourd'hui. Soyons aussi presque certains qu'au train où vont les choses son heure viendra d'être lui aussi sous le feu ardent de l'actualité. L'action se passe entre 1913 et 1931 à Mobassa au Kenya ce qui la situe dans un contexte historique qui peut expliquer de tels comportements sans bien sûr les justifier. Les nouvelles grilles de lecture des œuvres d'art qui ne peuvent être ignorées vu leur retentissement, si elles ne ternissent pas la magnificence des images (oscar de la photographie pour David Watkin), la qualité du jeu de Meryl Streep, Robert Redford et de Klaus Maria Brandauer remarquable ainsi que la magie de la musique de John Barry, enlèvent un peu de la candeur qui est nécessaire pour s'abandonner aux 150 minutes qui racontent aussi le combat d'une femme pour s'affirmer dans un monde exclusivement dominé par les hommes y compris au sein des populations autochtones. Au moins une bonne case de cochée pour feu Sydney Pollack qui n'avait peut-être pas toutes ces problématiques en tête quand il se tenait derrière sa caméra dans les plaines d'Afrique. Quoiqu'il en soit, la phrase : "J'avais une ferme en Afrique" si joliment prononcée comme un mantra par Meryl Streep interprétant une Karen Blixen d'âge mûre se remémorant ses années passées dans les immenses plaines du Ngong, sont toujours aussi émouvantes.
D'après le récit autobiographique de Karen Blixen, un grand classique du mélo, empreint de romantisme et de nostalgie, avec pour décor la beauté des paysages africains, l'interprétation inoubliable du duo Meryl Streep/Robert Redford et la BO de John Barry. Rien que ça !
Une fresque romanesque sur les terres d'Afrique au début du 20ème Siècle signé en 1986 par le cinéaste Sydney Pollack !! J'ai mis un moment , malgré les diffusions multiples à la télévision, a découvrir ce film, je craignais quelque chose à l'eau de rose mais c'est pas le cas, c'est une belle histoire d'amour pour un public plus adulte on va dire. La femme d'un baron Danois s'installe pour son mariage en Afrique pour cultiver le café avec des hommes et des femmes de main à son commandement. Elle fait connaissance avec un aventurier chasseur passionné, comme elle, de littérature et dont les infidélités du mari et la très bonne entente tombe sous le charme. Il lui fait découvrir l'Afrique, la chasse et piloter un avion avec elle comme passagère bien sur. C'est un très beau long métrage par ses images d'Afrique bien filmé par Sydney Pollack, une belle histoire d'amour qui nous touche et la superbe musique de John Barry qui l'accompagne. Meryl Streep porte le film sur ses épaules avec sa beauté, son accent Danois crédible et les émotions qu'elle dégage. Robert Redford est charismatique et touchant il faut le dire aussi. Il y a dans les seconds roles Klaus Maria Brandauer et Michael Gouch qui sont excellents. Une jolie oeuvre avec 6 Oscars à la clé.