"Out of Africa" sorti sur les écrans en décembre 1985 est le film de la consécration définitive pour Sydney Pollack. Financière tout d'abord (son plus gros succès hormis "La firme" sorti en 1993), critique ensuite et honorifique enfin avec sept oscars récoltés dont deux prestigieux (film et réalisation). Sans aucun doute à 51 ans, l'acmé d'une carrière jusqu'alors menée sans réelle fausse note. La suite (quatre films) sera plus terne. Un peu à la manière d' "Autant en emporte le vent" (Victor Fleming en 1939), "Out of Africa" construit à partir de la biographie et des souvenirs de l'écrivaine danoise Karen Blixen (1885-1962), est un sommet du glamour offert aux spectateurs de toute une génération par Meryl Streep et Robert Redford à l'image de Vivien Leigh et Clark Gable 47 ans auparavant. Sans doute moins épique que son prestigieux aîné qui a désormais mailles à partir avec la censure rétrospective, "Out of Africa" mise sur l'émerveillement contemplatif, ce qui a peut-être pour l'instant un peu endormi les veilleurs de conscience. Pourtant à bien y regarder, derrière la romance joliment emballée par la musique de John Barry, justement récompensée d'un oscar, on peut clairement observer que les deux tourtereaux entre roucoulades ou shampoing sensuellement appliqué par le beau Robert Redford, se dégourdissent les jambes en massacrant lions, éléphants et autres espèces animales aujourd'hui menacées. Pour se détendre le soir venu de ces efforts de la journée, le soleil couchant du Kenya est admiré coupes de champagne joliment disposées sur tables garnies en pleine savane avec nappes et argenterie. Ce luxueux train de vie, on l'aura compris ne peut être possible qu'avec le recours aux bras d'une population locale dont les extras dans la brousse ne sont sans doute pas rémunérés en heures supplémentaires. Soyons sûrs que "Out of Africa" ne pourrait plus être produit aujourd'hui. Soyons aussi presque certains qu'au train où vont les choses son heure viendra d'être lui aussi sous le feu ardent de l'actualité. L'action se passe entre 1913 et 1931 à Mobassa au Kenya ce qui la situe dans un contexte historique qui peut expliquer de tels comportements sans bien sûr les justifier. Les nouvelles grilles de lecture des œuvres d'art qui ne peuvent être ignorées vu leur retentissement, si elles ne ternissent pas la magnificence des images (oscar de la photographie pour David Watkin), la qualité du jeu de Meryl Streep, Robert Redford et de Klaus Maria Brandauer remarquable ainsi que la magie de la musique de John Barry, enlèvent un peu de la candeur qui est nécessaire pour s'abandonner aux 150 minutes qui racontent aussi le combat d'une femme pour s'affirmer dans un monde exclusivement dominé par les hommes y compris au sein des populations autochtones. Au moins une bonne case de cochée pour feu Sydney Pollack qui n'avait peut-être pas toutes ces problématiques en tête quand il se tenait derrière sa caméra dans les plaines d'Afrique. Quoiqu'il en soit, la phrase : "J'avais une ferme en Afrique" si joliment prononcée comme un mantra par Meryl Streep interprétant une Karen Blixen d'âge mûre se remémorant ses années passées dans les immenses plaines du Ngong, sont toujours aussi émouvantes.
D'après le récit autobiographique de Karen Blixen, un grand classique du mélo, empreint de romantisme et de nostalgie, avec pour décor la beauté des paysages africains, l'interprétation inoubliable du duo Meryl Streep/Robert Redford et la BO de John Barry. Rien que ça !
Pollack signe une grande fresque, une histoire d'amour impossible, portée par un duo en osmose, dans un cadre exceptionnel et magnifiquement filmé. dommage que le scénario soit un peu paresseux, surtout au regard de la durée.
Une fresque romanesque sur les terres d'Afrique au début du 20ème Siècle signé en 1986 par le cinéaste Sydney Pollack !! J'ai mis un moment , malgré les diffusions multiples à la télévision, a découvrir ce film, je craignais quelque chose à l'eau de rose mais c'est pas le cas, c'est une belle histoire d'amour pour un public plus adulte on va dire. La femme d'un baron Danois s'installe pour son mariage en Afrique pour cultiver le café avec des hommes et des femmes de main à son commandement. Elle fait connaissance avec un aventurier chasseur passionné, comme elle, de littérature et dont les infidélités du mari et la très bonne entente tombe sous le charme. Il lui fait découvrir l'Afrique, la chasse et piloter un avion avec elle comme passagère bien sur. C'est un très beau long métrage par ses images d'Afrique bien filmé par Sydney Pollack, une belle histoire d'amour qui nous touche et la superbe musique de John Barry qui l'accompagne. Meryl Streep porte le film sur ses épaules avec sa beauté, son accent Danois crédible et les émotions qu'elle dégage. Robert Redford est charismatique et touchant il faut le dire aussi. Il y a dans les seconds roles Klaus Maria Brandauer et Michael Gouch qui sont excellents. Une jolie oeuvre avec 6 Oscars à la clé.
Out of Africa n’est pas un mauvais film, mais je n’ai pas été conquis. Déjà c’est très long, j’ai décroché plus d’une fois, je n’ai pas ressenti d’émotions, du coup aucune sympathie pour les personnages, du coup de l’ennui. Oui les paysages sont très beaux, la musique de John Barry est très belle, oui Meryl Streep est très bonne dans son personnage, mais bon ça ne fait pas tout. 7 Oscars pour ce film, je trouve que c’est beaucoup trop, même si certains sont mérités.
Vu 34 ans après sa sortie en 1986, ce film fait partie des classiques qu'il faut avoir vus. Les images sont superbes, les paysages grandioses, le scénario prenant, rappelant l'époque révolue de la colonisation. Meryl Streep et Robert Redford sont magnifiques, incarnant à merveille des personnages dont la vie d'aventure, de grands espaces, de découverte, d'audace, font d'eux des pionniers qu'on aime à suivre, alors qu'en ce début de XXIe siècle il semble qu'il ne reste plus aucun endroit à conquérir sur notre belle planète. À voir !
Revoir " Out of Africa" fut un vrai plaisir.Il manque seulement au film la dimension du format scope qu'on semble parfois utiliser- ou ne pas utiliser ,comme ici-à tort et à travers.Les images sont de toues beauté, la musique enveloppe fort bien le film, la réalisation très bonne en dépit de quelques petites longueurs.Les acteurs: Meryl Streep, Klaus Maria Brauender et Robert Redford sont poignants de vérité
Adapté des mémoires de Karen Blixen, ce film dépaysant et romanesque est un fourmillement de talents. Auréolé de l'Oscar du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur (entre autres), "Out of Africa" est une magnifique histoire romantique, celle d'une rencontre entre deux êtres que tout semble opposer et qui connaissent le bonheur ensemble. Loin d'être aussi mièvre qu'on aurait pu le craindre, le film utilise de nombreuses ellipses pour faire avancer la psychologie de ses personnages et laisse le couple d'amants exprimer leurs différents points de vue sur la vie, l'amour et la liberté, les confrontant pour mieux les unir. Dans les rôles principaux, Meryl Streep et Robert Redford font des merveilles, Redford incarnant parfaitement l'aventurier amoureux de sa liberté tandis que Streep donne immensément de profondeur à son personnage de femme plus forte qu'elle n'en a l'air. Tourné dans de superbes décors et mis en scène avec toute la délicatesse dont Sydney Pollack sait faire preuve, "Out of Africa" est une œuvre profondément romantique, souvent touchante et même bouleversante dans ses dernières minutes, sublimes.
Magnifique film , classique et monument du cinéma avec deux monstres presque sacrés , Merryl Streep et Robert Redford....de beaux paysages de l'Afrique et une très belle histoire d'amour .....
Film sentimental long et profondément ennuyeux qui bénéficie néanmoins de superbes paysages (ah ! la savane au crépuscule, les gigantesques rassemblements de flamants roses, etc.). Pas ou peu d'émotion excepté un vague sentiment de tristesse à l'égard d'un monde voué à disparaître.
Un mélo classique et un peu daté, qui finit par l'emporter grâce à sa superbe photographie, de bons acteurs et des paysages magnifiques. Les dialogues sont aussi très soignés, bien plus profonds que pourraient le laisser penser les airs bêtement sentimentaux que le film prend parfois.
Il est tout de même un peu gênant de voir que le réalisateur ne prend aucune distance quant au roman d'origine s'agissant des personnages kényans, qui ne vivent qu'à travers les yeux des héros.
Superbe fresque de la vie dans une colonie africaine au début du 20ème siècle et belle histoire d'amour portée avec conviction par Mery Streep et Robert Redford. De magnifiques vues du Kenya en toutes saisons. Il y a (un peu) du Autant en Emporte le Vent dans ce film qui se regarde toujours avec grand plaisir
Une Afrique de carte postale, bien propre, une Meryl Streep qui fait très bien le job et un Robert Redford charismatique, voilà la recette d'"Out of Africa", le prototype même du film à oscars classique, dans la lignée d'"Autant en emporte le vent" , plein de bons sentiments, de souffle épique mais dépourvu d'audace et de singularité.. A part ça, si vous aimez le concerto pour clarinette de Mozart, ce film est pour vous.
Est-il possible d'aller au bout de ce film sans s'endormir? Long, mou, insipide... une histoire d'amour mièvre à peine apte à émouvoir quelques adolescentes pré-pubères. Quelques images d'Afrique pas trop vilaines sauvent ce film du zéro absolu.