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    A Scene at the Sea
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    36 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mars 2007
    Le troisième film de Kitano, loin d'être son meilleur est cependant annonciateur de ses futurs chef d'oeuvres comme "l'été de kikujiro" ou "dolls", on aperçoit; malgrès les maladresses qu'il reconnait lui même; le coté humaniste de Kitano, celui que l'on préfèrre de ce génie du cinéma japonais!
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2010
    "Ano natsu, ichiban shizukana umi" (Japon, 1991) de Takeshi Kitano est un film sur deux sourds et muets, sur le surf mais aussi et surtout sur la mer. Le film est composé d'un bleu terne, au désir du cinéaste, comme si l'absence de perceptions du bruit des vagues rendaient les vagues fades. Cependant, bien que le bleu de l'océan ne soit pas mis en valeur, ce même océan ne nous parait pas moins beau. Kitano réussit à transcrire à l'écran la douce force de la mer. Une mer inspiratrice comme une mer destructrice. Le film de Kitano, véritable poème et ode à la mer, se construit sur des contemplations toute déléctable, sur des gags parsemés savamment et sur des scènes de regards entre les deux sourds et muets. Durant le film on rit à la sobriété de Shigeru et Takako joué respectivement par Kuroudo Maki et Hiroko Oshima. Avec ces deux acteurs, Kitano fait une direction de très bonne facture. Le cinéaste réussit à donner aux personnages une véritable crédibilité. Crédibilité entâchée par une fin un poil trop poétique et prévisible qui échappe au spectateur. Sans être un sabordage, la fin est surement le point faible du film car là où Kitano embellit son oeuvre tout le long d'instants calmes et sentimentalements humbles, la fin se pique d'un spéctacle qu'on conçoit contingent. En conclusion, "Ano natsu, ichiban shizukana umi" (Japon, 1991) est incontestablement une des oeuvres majeurs de Kitano puisqu'elle montre à quel point il peut-être bon sans apparaître à l'écran. Un bijou de contemplation, un quasi muet ( qui aurait pu plaire à Kubrick ) mais doté d'une fin trouble.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Troisième film du Maître et premier film où il n'apparaît pas. Jusqu'à maintenant, KITANO avait fait des films au caractère plutôt violent et dont, justement, il était l'avatar. Même si dans Jugatsu la violence n'est pas le sujet principal, elle n'en est pas pour autant moins présente. Ici, pas de violence donc, comme vous l'aurez compris! Mais l'apparition d'un des grands thèmes abordés par KITANO, la mer - le bleu. Après la sortie de ce film, on a commencé à parler du bleu KITANO, ce fameux bleu-gris dont l'évocation va de paire avec le Maître. Elle est l'image même du film, sa représentation linéaire. Shigeru, le héros du film, est sourd muet. Sa petite amie ne dit pas un mot non plus de tout le film. Takeshi a essayé de le tourner comme un tableau avouera-t-il, mais avec 24 images par seconde! Encore un peu plus de mutisme et de non-dit donc. KITANO voulait que ce film soit visuel et non pas narratif. Le long métrage peut-être perçu comme une nouvelle introspection de son auteur, une nouvelle fois l'expression de KITANO et non pas de BEAT Takeshi (cf. Takeshis'). Ce qui est intéressant dans ce film, je trouve, c'est la relation entre Shigeru et sa petite amie. Cette façon qu'ils ont de se suivre, de s'attendre l'un l'autre, d'aller se chercher ou de se courrir après. C'est un dialogue basé sur le mouvement et le besoin de l'autre. Une relation inhabituelle qui prouve, si besoin en est, que KITANO sait parler aux spectateurs sans dire un seul mot... Le scénario est simple. Shigeru trouve un jour une planche de surf abîmée et la récupère. Dès le début du film, il regarde la mer avec obsession et envie. Le surf sera pour lui le moyen d'y accéder et aussi, je pense, de remplir sa (morne?) vie. Un beau film, au dénouement prévisible si on connaît le réalisateur. Un film que Takeshi qualifie lui même comme comportant des erreurs mais aussi de véritables trouvailles artistiques. Un film intéressant, vraiment
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Prenant pour héros un jeune sourd, "A scene at the sea" permet de faire une démonstration exemplaire et merveileuse de la démarche de Kitano. Ne rien dire, et laisser les émotions passer au travers des regards, des sourires, des postures. Pas une parole, ou peu, et pourtant le courant passe, il passe même peut-être d'autant mieux que les émotions délivrées deviennent ainsi universelles. Kitano nous propose donc une histoire d'autant plus poignante qu'il laisse en guise de fond sonore le seul bruit des vagues et la musique mélodieuse de Joe Hisaishi. Un film incomparable, et donc incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Troisième film du réalisateur, humoriste, et désormais producteur japonais de génie, ce A SCENE AT THE SEA se révèle, comme le confirme si bien le rédacteur Léonard Haddad: «...une exploration sur la durée des moments de creux et de pause qui illuminent chacun de ses autres films.» Il s'agit de son oeuvre la plus couillue, la plus déroutante, après Jugatsu, mais les plus tenaces y sentiront tout comme moi l'empreinte d'une profonde humanité, d'une profonde authenticité. Dans A SCENE AT THE SEA, pas l'ombre d'un rythme, ni même d'une véritable intrigue (cette dernière se résumant à l'itinéraire d'un jeune sourd-muet se découvrant une passion pour le surf); tout se voit réduit à une succession de tableaux animés, souvent marqués par un style ouvertement poétique, sans aucun effet baroque gratuit, pourtant. Kitano n'y joue pas, pour l'occasion. Ce seront les deux acteurs principaux, interprétant un jeune couple de sourds-muets, qui m'auront bouleversés, tout comme la splendide musique de Joe Hisaichi, sans doute pour beaucoup dans la réussite du film. Malgré les petits faux-pas d'un réalisateur qui s'expérimente encore, A SCENE AT THE SEA mérite son statut de perle rare.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le silence quasi-permanent dans lequel est plongé le film (les deux héros sont sourd-muets (!)) permet d'apprécier davantage le poésie qui émane des aventures de notre surfeur (re !).
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