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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Le personnage interprété ici par Kitano est celui dun flic si violent quil ne parvient pas à se contrôler, ce qui lamènera va finalement à sauto-détruire. Mais pourquoi est-il si violent ? Parce que ! Tel pourrait être le résumé de ce premier film réalisé par Kitano, qui normalement aurait du lêtre par Kinji Fukasaku, et qui naborde que très peu la psychologie de ses personnages et enchaîne des scènes rudes et parfois « malsaines » de façon totalement gratuites et sans justification. Le film est aujourdhui intéressant avec le recul car il voit les premières ébauches du personnage que Kitano incarnera dans ses prochains films, un personnage noire et solitaire, peu bavard, enclin à la violence, mais que fort heureusement il dotera dun cur et de plus profondeur. Reste tout de même un film noir, qui bien que brouillon ne manque certainement pas de punch. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Franchement ce film a beau être un film du maître Kitano, je l'ai trouvé lent, chiant et sans intêret. Les scènes de violences sont absurdes et la fin est vraiment limite. Je vais m'efforcer d'oublier ce film le plus vite possible.
On aurait pu avoir l' Inspecteur Harry à la japonaise , on a eu un chef d' oeuvre, un réalisme, une violence , une profondeur incroyable pour un film du genre. Kitano aussi brillant réalisateur qu' acteur. Un mot: Génial !
Premier film de Kitano, mais en même temps pas totalement, puisq'au départ il ne devait qu'être acteur pour ce film... Néanmoins, la patte Kitano est déjà là: la violence est crue, le style est directe, la réalisation déjà pleine de dextérité. Signalons tout de même que, premier film oblige, la mécanique kitanesque n'est pas encore réglée avec la précision qu'on lui connaîtra pour "Hana-Bo" ou encore "Dolls... méfiance donc pour ceux qui ont découvert ce merveilleux cinéasste par des oeuvres plus récentes. Mais je tiens à noter que cette remarque tiens juste valeur d'avertissement, car nul besoin il n'y aura pour profiter de ce premier cru Kitano, véritable bouffée d'air frais dans l'univers du cinéma. De l'art à l'état brut.
Parlons du premier film de KITANO, a.k.a. Violent Cop. Normalement, ce film devait être réalisé par Maitre Kinji FUKASAKU. Mais ce dernier, qui avait un planning trop chargé en 1989, a du décliner l'offre. Le film se retrouve alors sans réalisateur. A l'époque, KITANO est une superstar, surtout connu à... la télévision Japonaise pour ses émissions comiques burlesques! KITANO a alors assez peu d'expérience dans le 7ème art. Néamoins, il a été impressionné par le pouvoir du réalisateur Nagisa OSHIMA lors du tournage de Furyo (dans lequel il joue un petit rôle, celui du sergent HARA). Il rêve d'en faire autant, de passer de l'autre côté de la caméra. Il entend alors parler du projet de Violent Cop et décide de relever le défi. Et quelle réussite! Pour un premier film, Violent Cop est réalisé avec beaucoup de professionnalisme. Mais le film surpend surtout le public Japonais par sa noirceur et sa violence qui sont en contradiction avec le personnage de BEAT Takeshi au Japon. Le film parle d'un policier esseulé, très introverti et violent, dont sa hiérarchie désapprouve les méthodes. Seul pour s'occuper de sa soeur qu'il surprotège, il enquête sur un yakusa nommé Kiyohiro. Cette enquête conduira à l'enlèvement de soeur et à une scène finale d'une crudité âpre et sans concession. Film noir s'il en est, la lumière n'est présente ici que pour souligner les ombres. Un film à voir de toute urgence si vous aimez KITANO.
Kitano en flic authiste, c'est un régal !!! Le film est vraiment sympa, surtout que Kitano a du le faire à la va vite au dernier moment. En tout cas Kitano était déjà bon dans son premier film, même s'il ne joue pas beaucoup de registres. A voir pour découvrir cet acteur et réalisateur de génie.
Cette production présente suffisamment d’intérêt pour vous faire oublier vos enfants/votre conjoint/votre plat au four (rayez la mention inutile) le temps d'une soirée.
Kitano était avant tout reconnu pour son talent de comique à la télévision japonaise. Avec ce film, il prend un virage à 180° et laisse augurer un changement radical dans sa carrière artistique (car, ne nous y trompons pas, il s'agit bien ici d'un artiste). Le synopsis se résume à la base par une simple histoire de corruption d'un agent de la police japonaise. Mais de suite Kitano impose sa patte et annonce un film noir sans concessions. Cette oeuvre peut être considérée comme la pièce maîtresse pour qui veut comprendre la logique du cinéaste. En effet Violent Cop est considéré à juste titre comme la plaque tournante de la philosophie " kitaniesque ". Tous les thèmes de la filmographie sont d'ores et déjà présents, à ceci prés qu'ils seront déclinés d'une façon différente selon les circonstances. Entrons dans le vif du sujet. Tout d'abord au niveau formel, aucune fioriture ne vient polluer l'écran, ne vous attendez donc pas à une " superproduction " nerveuse, vous avez plutôt à faire à une personne plus intéressée par la cohérence et le message transmis. Ceci confère au film un côté aseptisé, rebutant pour les non-initiés mais tellement jouissif pour qui cherche un tant soit peu à s'imprégner de toute cette synergie au service d'un Septième Art tombé quelque peu en désuétude ces derniers temps. Ainsi les angles choisis (car l'improvisation n'a pas sa place ici) transmettent une ambiance froide, à contre-courant des tendances sentimentalistes malsaines rôdant par-ci par-là dans les productions actuelles. La caméra ne montre la réalité et que la réalité à l'état brut, les personnages sont à la même enseigne. En effet, il ne leur est demandé en aucune manière de procéder à un sur- jeu pouvant aboutir à une dé- crédibilisation des personnalités dépeintes. Là entre en scène le concept du théâtre " Bunraku " tant apprécié par Kitano (art enseigné par sa grand-mère). Les visages statiques et l'absence de sentiments deviennent systématiques dans ce monde sans pitié.