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ptiverat
14 abonnés
80 critiques
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2,0
Publiée le 1 janvier 2014
C'est long et je m'y suis ennuyé. Le scénario s'étire comme de la laine mal filée et on a l'impression que la musique vient remplir les vides d'une intrigue qui n'en finit plus de se chercher pour pouvoir être intéressante. Un film n'est pas pour moi une atmosphère de jazz ou de rock ”emboucané“ dans une jolie photo, ce n'est pas non plus une galerie de personnages plaqués sur une histoire; ni une démonstration d'une époque avec panoplies de situations se voulant plus ou moins réalistes et je déteste la cuisine du marché sauce film d'auteur en mal d'inspiration. Finalement si je mets deux étoiles c'est par respect pour ce que réussit parfois Coppola. Une chance j'avais payé le film 5 dollars et me suis empressé d'aller le revendre à L'Échange rue Mont-Royal à Montréal...(pour les français qui me lisent superbe endroit pour acheter usagé livres cd et dvd), Pour en revenir au film, rude comme du mauvais coton, je rends ma carte de membre du club de Coppola pour celui-ci!
Deux ans après avoir reconstitué une rue de Las Vegas en studio, Francis Ford Coppola nous plonge dans le New York des années 30 où artistes et gangsters se retrouvaient au prestigieux Cotton Club pour parler affaires et profiter des danseuses, des musiciens et des danseurs de claquettes. Autour de tout ça s'articule plusieurs histoires dont celle de Dixie Dwyer, trompettiste qui sauve un gangster d'un règlement de comptes et qui se retrouve pris sous sa coupe tout en étant amoureux de sa maîtresse. Si tout est classique dans l'histoire du film, l'intérêt du scénario est de nous montrer le parcours de plusieurs personnages auxquels on s'attache plus ou moins ainsi que l'effervescence qui régnait ces années-là. Et si tous les personnages ne sont pas attachants, on n'en reste pas moins fasciné par la virtuosité dont fait preuve Coppola lors de certaines scènes (que ce soit pour une idée de scénario lors du premier meurtre du film ou pour une idée de montage lors du dernier meurtre) et par la manière dont il parvient à rendre compte d'une époque qui reste toujours aussi fascinante. Et puis le casting dans lequel Richard Gere côtoie Bob Hoskins, James Remar et Nicolas Cage est de qualité.
Chronique mitraillettes et paillettes où Coppola entrecroise les destins d'un cornettiste blanc, Dixie, et d'un danseur de claquettes noir au sein du Cotton Club, légendaire boîte de jazz située en plein cœur de Harlem, où des artistes noirs dansaient et chantaient pour un public exclusivement blanc. Pas fou mais sympa et une mise en scène digne du réalisateur.
Avant de regarder Cotton Club, j'étais extrêmement perplexe. Je pensais que ce film aurai mal vieilli, qu'il serai peut être ennuyeux comme j'ai pu le ressentir avec d'autre film (dits cultes) de cette époque, c'est triste à dire mais s'il n'avait pas était réalisé par Coppola je ne l'aurai sans doute jamais regardé. Dès le début j'ai bien compris qu'il n'était rien de tout mes préjugé, le film est efficacement rythmé, la musique excellentes et le jeu de Richard Gere est vraiment très agréable. Je conseil vivement aux amateurs de film sur la pègre ou sur la période la prohibition de regarder Cotton Club.
Scénario indigent, personnages inconsistants. Le film hésite entre claquettes et pan pan. Un film indigne de Coppola . A éviter pour ne pas mourir d'ennui
Dans les années 80, Francis Ford Coppola n’avait pu le rayonnement qu’il a pu avoir dans la décennie précédente, dû à des films qui n’ont pas fait l’unanimité, comme ses deux adaptations de S.E. Hinton.
The Cotton Club, véritable show musical sous forme cinématographique, est aussi un des films qui a été un peu décrié pour Francis Ford Coppola, qui s’est brouillé avec le producteur légendaire Robert Evans sur ce projet. En effet, la production fut chaotique et le film s’en ressent bien évidemment. Ce qui aurait dû être un film fleuve se trouve être expédié en deux heures, avec des personnages qui manquent de profondeur (Sandman Williams, Vincent Dwyer, Clay Williams par exemple) et certains qui en sont juste inintéressants car unidimensionnels comme le couple star Richard Gere – Diane Lane. Les morceaux de danse sont par contre très réussis, ce qui est un moindre mal, techniquement irréprochables, comme pour nous rappeler qu’effectivement, c’est bien le Francis Ford Coppola du Parrain et de Conversation Secrète qui est derrière tout ça. Il est alors dommage que le film ne soit pas plus centré sur les excellents James Remar, Bob Hoskins, Nicolas Cage et donc Gregory Hines dans la mesure où leurs storylines sont très réussies.
The Cotton Club est un film assez ennuyeux à critiquer dans la mesure où l’idée principale du film est très intéressante mais particulièrement mal exécutée. Cependant ; on ne s’ennuie jamais vraiment et c’est ce qui compte.
voici un film plutôt méconnu du grand coppolla mais qui vaut la peine de le voir. on est dans sa grande période du parrain est par ecxces il remet le couvercle avec ce coton club reprenant les thèmes qui lui sont propres. hélas le résultat n'est pas au rendez vous cependant il ne faut pas minimiser le boulot qu'il y a sur ce film plus que correcte. l'époque et l'ambiance sont merveilleusement retranscris , les décors de grandes qualités tout comme les costumes on se régale a voir les scènes on s'y croirait. une pléiades d'acteurs plus ou moins connus qui tiennent leur rôles de richar gere au duo bob hoskin/fred gruynne , de la pègre black jouait par un jeune Laurence fishburne , un Nicolas cage un peu téméraire... aucun doute voila un beau casting...mais cela ne fait pas tout coppola n'a pas réussi a étoffer son scénario et a rendre chaque personnage imposant passant d'une scène a une autre sans que l'intrigue nous prennes et certaines longueurs apparaissent et n'aide pas le film. Dommage car l'idée ou tous les gens de la pègre , police , politique , show business.. se retrouvent pour profiter des interdits que la prohibition leur impose dehors est une bonne idée!! et dans ce lieu deux histoire si différentes d'un blanc et d'un noir autour de thème commun amour , ambition , violence mais aussi la musique , la danse , les femmes le tout au rhytme du jazz... intéressant.
il faudra surtout tirer un coup de chapeau au cote artistique du film : les spectacles , les danses ... super et notamment un bo de john barry du début à la fin totalement enivrante et qui nous plonge à merveille dans cette univers.
un film de qualité à n'en pas douter, a voir , malgré le gros échec commercial du film, il reste un vrai film.
Ce n'est clairement pas le meilleur film de F.F. Coppola : l'histoire, tournant autour du jazz et de la mafia,est guère prenante et passionnante et on s'attache peu aux personnages principaux. Un film mineur.
La prohibition a engendré une vague de violence qui déferle sur l'Amérique. A New York, au célèbre cabaret "Cotton Club", la pègre, les politiciens et les stars du moment goûtent les plaisirs interdits. Un danseur noir et un trompettiste blanc sont emportés dans une tourmente où l'amour et l'ambition se jouent au rythme des jazz et des baston. a voir
Cotton Club, sans être un ratage complet, est néanmoins tout ce que le cinéma américain peut faire de plus classique. Tout est étonnamment (au vu du sujet) assez plat, on n'est jamais happé par le film, et la réalisation est très académique. Les costumes par contre sont très réussis, on en prend plein la vue, idem pour certaines scènes de cabaret ou de jazz qui sont éblouissantes. Le côté historique est intéressant et bien reconstitué, mais à aucun moment prenant (étonnant d'ailleurs venant de Coppola et au vu du casting). L'histoire d'amour est sympa mais reste quand même bien neuneu et clichée. Bref, Cotton Club en fait c'est le genre de film sur lequel on ne sait pas trop quoi dire, qui se laisse très agréablement regarder mais ne soulève aucune émotion (peut-être suis-je aussi dure parce que je l'ai -hélas- vu en VF). Sitôt vu sitôt oublié.
Assez sympa !! L'histoire se laisse plus ou moins suivre, les acteurs sont convaincants à défauts d'êtres incroyables, la b-o colle parfaitement à l'ambiance du film... mais malgré toutes ses qualités, j'ai eu du mal à le suivre (surement pour l'ambiance qui me dérange). Heureusement, j'adhère complètement à la musique et à la réalisation de Francis Ford Coppola. Pas le meilleur film du cinéaste, mais ça reste à voir pour les fans de jazz et des films à l'ambiance 30's.
Ce film est tout d'abord un objet sonore assez enivrant. Peu de scènes sont sans musique, elles sont donc mises en relief d'une manière inverse à l'habitude. C'est aussi un film choral, puisque les trajectoires des personnages se croisent au cours du temps, tout en restant à Harlem. Le casting est tout bon, un coup de coeur pour le duo Bob Hoskins/Fred Gwynne. On remarque aussi le rôle de Nicolas Cage, dans un registre qui deviendra sa marque de fabrique. La reconstitution des années 30 est assez magnifique et on s'imprègne vraiment de l'époque, Prohibition, ségrégation et crise de 29. Néanmoins, le film manque de rythme selon moi. Il y a des longueurs. Les passages d'une scène à l'autre font très Star Wars ou présentation Powerpoint, bref, ils ont vieilli. La scène finale est montée sur le même modèle que les scènes finales des "Parrains". Coppola ne se renouvèle pas vraiment. Par contre, l'épilogue est franchement bien, mêlant spectacle et histoire, comme si l'on se trouvait à Broadway.
Coppola change de registre avec cet épopée sous fond de Prohibition mais les gangsters ne sont pas loins. Efficace grâce à une BO de dingue, grâce à une interprétation magistrale des premiers et seconds rôles, des décors et costumes à la limite de la perfection. Un vrai mythe malgré l’échec commercial. Du génie !
Francis Ford Coppola change de registre et s’atèle ici à une œuvre chorale sur fond de prohibition et de pègre en 1919. Le voyage dans le temps s’avère très vite efficace puisque l’on s’y intègre très rapidement, grâce à une B.O envoutante, un scénario et une mise en scène parfaites et surtout, une distribution très alléchante, où se côtoient admirablement, premiers et seconds rôles (Richard Gere, Gregory Hines, Bob Hoskins, James Remar, Nicolas Cage, Laurence Fishburne). Si le film fût un échec commercial, on s’en étonne car Cotton Club (1984) est visuellement et artistiquement parlant, une réussite (d’où ses deux nominations aux Oscars dans les catégories Meilleurs Décors & Meilleur Montage). Francis Ford Coppola nous livre ici un spectacle de toute beauté, alternant avec violence et beauté, entre les numéros de claquettes, les séquences de jazz et les règlements de compte meurtres sauvages (appelons ça clairement un lynchage). Un dépaysement total auquel on y prend du plaisir !