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ManoCornuta
271 abonnés
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3,5
Publiée le 10 mai 2018
Un classieux film-hommage aux années 30, à la naissance du jazz et aux premiers films de gangsters. La bonne idée du film consiste à ne pas tout faire reposer sur une seule histoire mais à tracer les deux destins parallèles d'un musicien blanc et d'un danseur noir confrontés à la gangrène de la mafia, incarnée ici par de multiples acteurs au premier rang desquels Bob Hoskins et James Remar se taillent la part du lion. Coppola trouve en Richard Gere et Gregory Hines deux interprètes impeccables, et multiplie les scènes virtuoses dans sa mise en images des spectacles de cabaret: les numéros de danse sont très justement chorégraphiés, le soin apporté à la reconstitution est quasi maniaque, l'atmosphère musicale parfaitement retranscrite. Certes, le scénario est assez ordinaire dans ses développements, et quelques longueurs apparaissent ici ou là, mais l'on ne boude pas son plaisir devant ce film noir distingué et stylé.
Cotton Club au cœur de la prohibition au États-Unis, engendre violence et illégalités, une plongé au cœur de cette période trouble des années 20 avec notamment deux personnages centrales : Un trompettiste blanc et un danseur noir. Violence, amour, sexe, gangster, ce film possède tous ces ingrédients et se rapproche de tant de film de l’époque tel que le Parrain. Une histoire intéressante, l'ambiance sombre est présente et des acteurs remarquable cependant le film m'a pas totalement captivé durant ces deux heures et j'ai trouvé cela par moment quelque peu long. Ce n'est pas le meilleur film de Francis Ford Coppola mais cela reste plaisant à découvrir par l'univers musicale du Jazz et surtout pour la prohibition à l'époque des années folles
Francis Ford Coppola faisait revivre les années 30 à travers l'évocation du Cotton Club, lieu hautement prisé et lieu de rencontre entre gansters, hommes d'affaires, artistes du music-hall. L'ensemble est un peu lissé et certains décors ont un aspect carton-pates mais Coppola sait donner de la densité et de la fluidité à son film, parvenant à raconter la destinée de quelques hommes et femmes à l'intérieur de la grande histoire du New York des années 30. Le film est a parfum d'épopée et les personnages se révelent attachants avec des scènes d'une grande émotion (comme celle des deux frères séparés par la vie, ou la relation de Richard Gere avec sa dulcinée).
Nicolas Cage dans ses débuts, dans un bon rôle de faux mafieux. Une référence pour qui aime les films des années 30 ! Un savant mélange action / musique / histoire(s) d'amour.
Ce film est un habile mélange entre "le Parrain" et une comédie musicale. Outre son habilité technique, ce film séduit par ses personnages et son histoire même si elle est parfois un peu trop décousue. New York. La Grande Guerre est finie. La prohibition de l'alcool déclenche de violents affrontements entre bandits et forces de l'ordre. Au Cotton Club, célèbre cabaret, le trompettiste Dixie Dwyer sauve la vie du baron du crime Dutch Schultz qui le prend sous son aile. Mais Dixie va tomber amoureux de la femme de Dutch... La réalisation est très bonne: les prises de vues sont très belles, la mise en scène de grande qualité, la profondeur de champ très agréable, le cadrage est propre et les mouvements soignés. Le scénario est bon, on suit les péripéties de personnages hauts en couleur, il y a de bons rebondissements, des scènes musicales très entraînantes quoique parfois trop longues. Outre cette histoire amoureuse dans la mafia, on suit également la discrimination raciale d'une manière certes conventionnelle mais pas déplaisante. Le film est parfois trop lent, a du mal à avancer, on évite cependant certains clichés. Le rythme est agréable et le climax bon. Les acteurs s'investissent beaucoup et sont crédibles. On regrettera une performance de Richard Gere un peu faible. Les personnages sont bien écrits et très attachants. Les dialogues sont bons et parfaitement adaptés au film. La photographie est très belle; la lumière est magnifique et les couleurs très bien travaillées. Le montage est très bon, il offre un rythme fort et subtil. Les décors sont plutôt bons, les costumes excellents et la musique très bonne. "Cotton Club" est un film musical très entraînant.
Cotton Club réalisé par Francis Ford Coppola en 1984. *Les points que j'ai appréciés → • Le bon mixage entre mafia et comédie musicale • L'histoire intéressante • Le casting (Nicolas Cage notamment pour un de ses premiers rôles
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Le manque de scènes marquantes
*Conclusion → J'ai aimé, c'est une très bonne idée d'avoir mixé deux genres pourtant opposés. 8/10.
Film mineur de Coppola, "Cotton Club" n'en reste pas moins savoureux par l'hommage que porte le cinéaste aux années 30 à New York. La danse sur scène et le crime en coulisses, c'est ainsi que pourrait se résumer ce film de gangsters qui reprend les figures archétypales des films de l'époque mais en posant un regard depuis les années 80, c'est-à-dire en imprégnant le premier degré des personnages d'une mélancolie et d'un décalage qui sont ceux de Coppola. Les histoires d'amour et les rivalités sont traitées au sérieux mais mises en scène avec l'idée qu'elles n'appartiennent plus au cinéma contemporain, qu'elles n'existent plus dans l'urgence mais seulement dans le regard d'un cinéaste désireux de réactiver ces motifs pour les modeler à sa façon, dans un élan de classicisme sobre et d'expérimentations formelles fulgurantes et émouvantes. Même si l'on peut se demander si "Cotton Club" ne devient pas anecdotique à force de vivre dans le passé, on se sent bien dans cet univers rétro où règnent la simplicité du récit, le plaisir et la violence des fusillades, et le charme de personnages dans un décor luxueux et étincelant.
Commençons par ce que j'ai aimé. Tout d'abord, les scènes musicales et dansées. Je me suis éclaté à regarder ces passages, à vouloir danser avec eux, les applaudir, leur demander de recommencer. Quand en plus, vous rajoutez des décors et costumes aussi élégants et superbes, le plaisir ressenti est accentué. Certains personnages sont bons, d'autres s'en sortent assez bien. Cependant, parmi les points négatifs, je n'ai pas apprécié l'histoire qui comporte beaucoup de parties différentes et qui devient parfois confuse. Nicholas Cage fait tâche dans ce film, il est agaçant et ridicule. Dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas mais on reste quand même sur notre faim !!
Une réalisation brillante, une photographie magnifique, des plans soignés et des décors de rêves ne suffisent pas à faire un bon film si le scénario n'est pas à la hauteur. L'histoire n'apporte en effet aucune tension et de plus part un peu dans tous les sens. Si on ajoute à cela que le côté comédie musicale est très mal assumé (peu de numéros intégraux, chorégraphie très moyenne) et que Richard Gere à l'air complètement paumé, il ne reste pas grand-chose sinon le sourire de Diane Lane affublée d'un Razzie Award, ce qui prouve une fois de plus l'incompétence de cette institution.
Une espèce de sophistication assez gênante règne dans cet opus sur la prohibition. Un aspect clinquant et nouveau genre assez désagréable qui donne l'impression d'être à côté de la plaque. Soit on revient à "certains l'aiment chaud" pour le style authentique soit on va vers "il était une fois l'Amérique", tellement plus fondamental. Bien sûr il y a la musique mais on peut l'écouter à part sans suivre ce scénario poussif et ce film ennuyeux et long
La prohibition, certainement une des parties de l'histoire américaines que j'aime beaucoup. Cependant j'ai été étonnée de voir Francis Ford Coppola à l'origine de ce film, ainsi que par le casting. Je ne m'attendais pas à autant de visage connu, pour un film que je pensais sans grande prétention. Et pourtant, le film nous plonge dans le début des années 20, à l'époque où les mafias et les gangster font leur loi. On suit l'histoire d'un jeune trompettiste qui rêve de percer dans ce domaine, sans prétendre à un certain talent. Il tombe bien malgré lui dans le milieu de la pègre, tous possédant un club et souhaitant l'y faire jouer. En parallèle, on suit également le quotidien des artistes de couleurs, dans un pays où la ségrégation fait rage. Tout cela agrémenté par des numéros de danse et des prestations de jazz. Les décors sont superbes, la mise en scène réussi et on a ainsi droit à deux spectacles en un. La réalisation est très sympathique et réussi. Le scénario plutôt bon, même si j'ai eu le sentiment qu'il y avait des trous scénariste qu'est rendant l'analyse des personnages difficiles. Et donc le casting qui nous offre quelques grands noms, qui en sont pour certains à leur début. Et du coup, j'ai remarqué que Laurence Fishburne se faisait appelé Larry Fishburne, cela m'a fait sourire. En résume, Cotton Club est un très bon film, on y passe un très bon, et rien que pour la scène finale, il vaut le détour, même si le happy end n'est pas ce que je préfère, il clos le côté comédie musicale du film. Attention toutefois à la violence des scènes, le premier meurtre est assez marquant.
Francis Ford Coppola rend un bel hommage aux Etats-Unis du début des années 20/30 en mélangeant habilement et élégamment les genres du film musical et du film de gangster – l'action se déroule en pleine Prohibition. Ainsi les décors, les costumes et les chorégraphies sont a couper le souffle. Avec en prime, une belle brochette d'acteurs.
A la base, ce film de Coppola était sensé lui racheter une partie de ses dettes de "Coup de coeur". Bien évidemment, la mégalomanie du réalisateur le poussa à faire une nouvelle super-production dont l'échec allait le plonger un peu plus dans une carrière erratique. On comprend un peu pourquoi tant le film paraît aujourd'hui assez daté, balançant entre ennui face à une intrigue pas franchement passionnante et un défilé quasi-ininterrompu de numéros musicaux. Alors oui, le film est d'une beauté plastique assez ahurissante, les numéros en question sont hyper réussis et R. Gere épate en joueur de trompette virtuose mais son jeu d'acteur reste assez fadasse. On a beau être devant une histoire presque vraie, rempli de petites anecdotes sur l'époque, on est tout de même face à un drôle d'objet, qui raconte une histoire mafieuse sur fond de claquettes et de jazz. Entre un Gere qui n'exprime pas grand chose et un J. Remar qui en fait des caisses, on trouve quand même quelques bons acteurs comme B. Hoskins et une D. Lane assez mémorable en femme fatale qui en veut. On s'ennuie un peu, on se surprend à lever un sourcil devant certains passages car Coppola est un excellent réalisateur mais ça n'est pas vraiment transcendent sur la durée. D'autres critiques sur
Cotton Club est un très bon film. Pourtant moi qui ne suis pas un fan de jazz, ou encore même des histoires de mafia à la base, ce n’est vraiment pas un sujet de prédilection sauf quand ça vaut vraiment le coup comme ici. Nous sommes donc plongés dans un fabuleux spectacle sur le jazz et les années folles fin des années 20 et années 30 dans le plus fameux cabaret de Harlem à New-York avec des histoires de mafia. C’est en plus un très bel hommage, rendu d’ailleurs grâce à une reconstitution absolument géniale et grandiose. Une fresque éblouissante où se marient habilement les genres de la comédie musicale et du film noir. On est constamment pris entre spectacle sur scène et séquences plus dures dans les histoires des mafieux ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais et que les deux univers se mêlent et se confonde extrêmement bien. Comme je l’ai dit, la musique jazz n’est vraiment pas ma tasse de thé, ça s’écoute et puis voilà, mais ici c’est ce qui règne en maître et on est assez vite pris au jeu car comme le film reste assez visuel, ça passe beaucoup mieux. Donc venons-en à la bande son très bonne du coup bien dans le style et arrangée par un excellent John Barry où les airs de Cab Calloway et les harmonies soyeuses de Duke Ellington rythment claquettes et mitraillages. Une belle anthologie du jazz où le cinéaste et maître Francis Ford Coppola y réalise avec maestria avec des plans absolument splendides, tout cela conjugué par un casting exceptionnel où tous jouent extrêmement bien : Richard Gere super, la jolie Diane Lane excelle, Gregory Hines, Lonette McKee, Bob Hoskins excellent, James Rewar, Nicolas Cage énorme, Tom Waits, Julian Beck excellent (le fameux gars de Poltergeist 2 qui fout les jetons), Fred Gwynne excellent, Laurence Fishburne très bon, Jennifer Grey, Joe Dallesandro. Il faut aller dans ce Cotton Club et voir ce qu’il propose, vous ne serez que très peu déçu du spectacle. Ma note : 8/10 !