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pierrre s.
429 abonnés
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4,0
Publiée le 27 mars 2018
Parfois le cinéma arrive à nous faire croire que sur certains, le temps n'a pas de prise... Un singe en hiver, en est l’illustration. A travers la mythique et mémorable rencontre Gabin/Belmondo, le film et son action paraissent hors du temps, un peu à l'image de ce singe, joué par Bebel, comme si rien ne pouvait les atteindre, les dialogues demeurent géniaux et leur nuit d'ivresse éternelle...
Les dialogues d' Audiard, la fougue de Bebel, le jeu époustouflant de Gabin : ce film est une petite merveille, une pépite à ne pas mettre entre toute les mains. Ne vous attendez pas à un film d' action avec des explosions à tout va, l' histoire aura quelques longueurs qui seront vite oubliées lors des scènes épiques d' ivresses, le jeux d' acteurs sensationnel est à montrer dans toute les écoles de cinéma. Une belle poésie traduite par un professionnalisme hors pair.
La soûlographie dans ce qu'elle a de plus romantique, grandiose, joviale (et "grotesque", mais dans le bon sens). Une superbe amitié spontanée entre ces deux personnages atypiques. C'est vraiment de la grande poésie.
"Un singe en hiver" est vraiment une charmante comédie portant un regard tendre sur "l'alcoolisme de bistrot" et Verneuil arrive à créer un vrai feel-good movie autour de ce sujet qui peut paraitre grave.A travers l'alcool,les 2 protagonistes revivent un bonheur d'antan(l'un lors de son service militaire en Chine et l'autre avec son ex sur le soleil de l'Espagne et la corrida) pour oublier un peu leur quotidien moribond.Même si les dialogues d'Audiard,c'est franchement pas ma tasse de thé;le duo Gabin/Belmondo m'a énormément emballé et leur alchimie marche du tonnerre. Voilà une œuvre transpirant la liberté,l'amour,l'insouciance,la vie...le cinéma quoi!
Quel film! Du grand cinéma comme on en fait plus. Des dialogues de Michel Audiard, deux monstres sacrés du cinéma dans leur meilleur film avec une musique qui nous donne envie de traverser le fleuve Yang Tse Kyang. A voir si ce n'est pas encore fait.
Une comédie dramatique qui mérite sa place dans le panthéon du cinéma français, qui plus est réunissant deux des plus grosses vedettes du cinéma là encore français de l'époque ! Le jeu de ces derniers est comme toujours, parfait. L'histoire n'a rien d'originale, mais elle rend le film sympathique, drôle et donc divertissant. Mais plus que çà, c'est surtout le lien d'amitié entre les deux protagonistes et les dialogues qui font de ce film une merveille ! A voir et à revoir !
Gabin et Belmondo, ivres morts, déclament du Audiard au fond d'un trou normand, évoquant souvenirs et voyages, l'un le Fleuve Jaune et l'autre les corridas espagnoles... Formidable film donc, où Henri Verneuil film avec justesse la beuverie mémorable de deux pochtrons magnifiques. Film sur l'alcool comme évasion, vers les rêves et les voyages, rythmé par une avalanche de scènes et de phrases cultes (dont le plus bel exemple reste: "excuse-moi, mais nous autres on est encore capable de tenir le litron sans s'prendre pour Dieu l'Père. - Mais c'est bien ça que j'vous reproche !"). Gabin, Belmondo et Suzanne Flon sont grandioses, et on sort de ce film avec une seule envie: aller comme eux se cuiter au Calva en dissertant sur le Yang-Tsié-Kiang. Et de voir des singes, perdus en hiver, rentrer en train dans leur jungle...
Quel film. Un poème d'Audiard à consommer sans modération. La rencontre Belmondo/Gabin réunis non loin de Deauville pour un baroud d'honneur, pour rêver de voyages et d'ivresse.
Deux singes, deux générations du cinéma, deux étoiles qui se rencontrent, ça fait des étincelles …Une belle histoire d’homme à savourer avec un picon bière et un petit digestif ! L’histoire est simple mais tellement attachante.