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calliphilus
8 abonnés
77 critiques
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1,5
Publiée le 4 novembre 2013
Les histoires contées par Blondin ne m'ont jamais enthousiasmé. Seul son style mérite lecture. Vouloir adapter "un singe en hiver" au cinéma était voué à l'échec. Les scènes se succèdent sans que l'on sache où l'auteur veut nous mener. Le cabotinage des deux acteurs principaux devient vite insupportable devant le creux du sujet. Quant à la morale de l'histoire, elle est à gerber! Ainsi donc, c'est viril, c'est bien de se saouler pour faire face à quelques difficultés rencontrées dans l'existence? Que l'on pardonne une cuite après une déception, soit, cela arrive à beaucoup mais de là à ériger ce spectacle lamentable de 2 poivrots en modèle à suivre, non cent fois non! Verneuil, de son coté, est égal à lui même: du travail de pro bien fait, en artisan appliqué et besogneux mais sans génie. Si vous voulez voir des chefs d’œuvre cinématographiques tirés d'ouvrages littéraires ou historiques regardez "le journal d'un curé de campagne" de Bresson, "le jour le plus long" de Zanuk, "les vestiges du jour" de J. Ivory, etc.
Belmondo et Gabin nous font un numéro dantesque et inoubliable dans ce film de Verneuil avec de merveilleux dialogues signés Audiard. Un film ennivrant ...
Sympathique film de Verneuil qui fait se rencontrer le tout jeune Belmondo, en pleine ascension, et le vieux briscard Gabin. Drôle et touchant, cette histoire relate parfaitement le côté à la fois festif et parfois triste de l'alcool. Le réalisateur n'oublie pas au passage d'en mettre une belle couche sur les beaufs et les biens pensants. Le duo Gabin/Belmondo fonctionne à la merveille, même si Gabin reste ici bien meilleur dans le registre plus « sérieux » (il en rajoute un peu trop quand il est bourré mais on ne lui en veut pas). On note également de bons seconds rôles comme Suzanne Flon et Noël Roquevert. Les dialogues signés Audiard sont, comme à l'habitude, de très bonne qualité. Non franchement, je dois dire que « j'ai été charmé...positivement charmé ».
toujours un énorme plaisir de voir se conjuguer les meilleurs acteurs français (ceci est totalement subjectif) dans les dialogues de Michel Audiard. ahh! petite nostalgie pour une époque où le cinéma c'était aussi du texte.
Une merveille. Il faut absolument voir et revoir ce film encore aujourd'hui. Une histoire attachante servie par des dialogues de légende. Un incontournable du cinéma français qui devrait servir d'exemple aux auteurs actuels.
Bon film mais vraiment sans plus. Le coté positif: les bons dialogues d'Audiard et la rencontre entre Jean Gabin qui est excellent et Jean Paul Belmondo. Le coté négatif: le film a un peu vieilli dans le sens ou il n'est pas plus transcendant que ça, à certains moments c'est un peu pesant ou même voir ennuyant. Je pense que le film plaira et plait tout de même aujourd'hui à un certain public car il a tout de même un statut de classique malgré que pour moi ce ne soit pas un chef d'oeuvre. A mon avis pour ce film le temps aura été un ennemi plutôt qu'un allié mais bon je le répète, tout de même un bon film qui n'est pas mal.
La seul intérêt que j'ai trouvé dans le long métrage est, personnellement, les deux interprètes, leur relation, leurs personnages, et leurs compositions! Point! Et de voir cette image de fin, une petite fille entre ces deux légendes du cinéma français, les tenant par la main, accompagné d'une jolie musique, avant que Gabin soit laissé seul dans ses pensées, sur le quai de la gare, pendant que Belmondo s'en va a l'aventure, pourquoi pas une sorte de passage de flambeau, ça donne quelques frissons!
Un ancien alcoolique en rencontre un jeune nouveau. Le scénario d'Henri Verneuil tient en une seule ligne. J'étais assez dubitatif sur ce que pouvait donner un tel film. Mais un singe en hiver montre qu'un grand film c'est avant tout de grands acteurs. Ce film marque la rencontre unique entre le monstre Gabin et le jeune Bébel. Les 2 acteurs sont parfaits et donnent une portée humaine au film sur un sujet délicat et populaire. Ajoutons un très bon réalisateur et les excellent dialogues d'Audiard (avec plusieurs répliques cultes) et nous obtenons un excellent classique français à consommer sans modération.
L'ensemble se laisse suivre, notamment grâce au talent des deux têtes d'affiche, mais le temps a fait son œuvre et ce film a quand même un peu mal vieilli.
L’icône du cinéma d'avant guerre qui rencontre l’icône de la nouvelle vague c'est forcément un bon film mais si on rajoute, les dialogues de Audiard et la la réalisation de Verneuil alors c’est un chef d’œuvre.
La rencontre entre deux écorchés de la vie, un ivrogne repenti et un un ivrogne fier de l’être, saupoudrée par les dialogues brillants d’Audiard, ne pouvait faire que des étincelles. Gabin et Belmondo forment un duo grandiose.
"Un singe en hiver", c'est la rencontre de deux générations d'acteurs : il y a d'un côté Gabin, géant du cinéma français des grandes années et de l'autre il y a Belmondo, révélé par la Nouvelle Vague. Ils ne viennent pas des mêmes univers et pourtant ils s'y retrouvent à merveille dans celui de Michel Audiard. Mise en scène par Henri Verneuil, l'histoire est simple mais cache en soi une certaine mélancolie qui traîne sur tout le film. C'est l'histoire de deux personnages un peu paumés qui rêvent de voyages, l'un de Chine, l'autre d'Espagne et seul l'ivresse leur permet de voyager. Seulement l'un a arrêté de boire depuis longtemps et l'arrivée de l'autre dans sa vie va un peu le bouleverser. Si l'on retient surtout de ce film les superbes scènes d'anthologie d'ivresse entre Gabin et Belmondo (tous deux fabuleux, bien évidemment) qui sont un pur moment de délire, le ton global est moins drôle et beaucoup plus subtil, les personnages dépeints ici par Audiard ont une grande gueule mais leurs sentiments les plus enfouis se révèlent quand ils se taisent et quand ils font une chose aussi simple que de déballer un bonbon de son emballage. La magie du cinéma peut résider en un seul plan et la rencontre de ces deux monstres sacrés du cinéma (l'un consacré, l'autre en passe de l'être) ne peut que nous laisser charmés, positivement charmés.