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    Un Singe en hiver
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    221 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2017
    La bonne forme d'Audiard est décidément un critère variable et primordial dans la qualité des films auxquels il participe. Cette fois-ci, il a caché de multiples pépites qui auront de quoi faire glousser régulièrement qui saisira la référence souvent datée (forcément). Cette oeuvre-ci est vraiment portée par ses mots, sans faire dans la demi-mesure pour constituer une apologie convaincante et poétique de l'ivresse ! La chose n'a rien de choquant dans un film de 1962, et pourtant Gabin y vante on ne peut plus clairement les effets psychotropes de l'alcool. La censure serait tellement prompte à se jeter sur un tel morceau de nos jours.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Un singe en hiver est un film assez agréable.
    L'idée originale est très bonne et le film n'a plus qu'à dérouler sur cette idée.
    Les acteurs sont bons : rien à dire sur Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, impeccable comme toujours. Les seconds rôles sont bien interprétés.
    Les scènes de cuite sont assez sympathiques sans être non plus hilarantes. Le film n'est pas trop long.
    Bref, c'est sympa, mais ça ne m'a pas plus marqué que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Superbe mano a mano entre deux monstres sacrés, l'un sur le retour, l'autre sur le départ... à moins que ce ne soit l'inverse ! c'est une joie de les voir cabotiner chacun dans leur registre -même s'ils en font des tonnes- dans cette comédie douce-amère sur les dialogues truculents d'un Michel Audiard (comme souvent) très inspiré.

    Comédie douce-amère, car si elle est drôle et enlevée, elle est aussi d'une grande nostalgie tout du long, la nostalgie faite des rêves passés et des souvenirs qui se délitent, ces souvenirs auxquels seule l'ivresse peut redonner vie. C'est également l'ode des poivrots à l'insouciance temporaire pour se délivrer des contingences du réel, pas toujours très amènes.

    La fin est toujours aussi émouvante bien qu'elle ne soit pas triste en soi et ce paradoxe, nous le comprenons et le ressentons clairement : le film est fini et nous voilà déjà... nostalgiques !
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    La douce violence de l’ivresse…

    Réalisation Henri Verneuil 1962

    … quand elle permet ces voyages.

    Et, avec « Un singe en hiver », Antoine Blondin -les plus beaux écrits sportifs sont de sa main- savait de quoi il retournait. En nous livrant cette histoire, cette brève rencontre de deux alcooliques : Albert Quentin (Gabin) le vieux et Gabriel Fouquet (Belmondo) le jeune, en rupture de ban amoureux.

    L’histoire se déroule sous une pluie triste et normande en bord de mer, où A. Quentin -retiré des comptoirs- tient un hôtel avec sa femme, jouée par la toujours fine Suzanne Flon. Lorsqu’arrive cet ancien Matador encore ivre de douleurs et se noyant donc dans force bouteilles. Le vieux Quentin se voit rappeler… Le temps d’une nuit -mémorable- ils vogueront ensemble sur une mer aux flots alcoolisés, l’un pour le Tonkin, l’autre vers l’Espagne…

    Verneuil met tout cela très bien en image, sans chichi, le principal étant fait : une bonne histoire servie par deux grands interprètes.

    Alors à revoir « Un singe en hiver », il y a une petite nostalgie noire et blanche mâtinée d’une tendre ritournelle, mais pas seulement. Le film est émaillé de très bons seconds rôles (Paul Frankeur, Noël Roquevert, et Gabrielle Dorziat en ineffable directrice de pension).

    L’ensemble nous fait passer un bon moment sans faiblir. Certes le film nous vante le talent de l’alcool, parfois. Blondin en est mort, son portrait trône au Bar « L’assignat » Paris 6e, où je me suis retrouvé,une fois, une seule, fin
    Ghislain d
    Ghislain d

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Bah voilà, il est détrôné

    J avais vu il y a quelques temps maintenant ce que j ai des lors considéré comme mon film français préféré: la traversée de Paris. Pas étonnant quand on lit la description, de funès jouant un peu, mais pas tout le film pour ne pas lasser, la naïveté de Bourvil et la magnificence de Gabin, c est bon signe. "Salauds de pauvres" l une des plus grandes phrases de notre cinéma prononcée par Gabin m avait définitivement convaincu.

    Jusqu a ce que je vois un singe en hivers. En fait ce film c est tout ce que j aime dans le cinéma français: une bonne réalisation: Henri verneuil, des jeux d acteurs mémorables des deux plus grand monstres de notre cinéma sublimés par les dialogues d audiard, le meilleurs en la matière, toute nationalité confondue (cocorico). Le tout dans une histoire bien de chez nous sans prise de tête, un "roi de la cuite" retraité croisant un prince de la cuite, ce qui finira par un feu d artifice mémorable.

    Cultissime, à voir sans modération!!!!!
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Gabin surjoue Gabin, Belmondo surjoue Belmondo, Audiard surécrit Audiard et cet ensemble bruyant et gesticulant devient vite plus assourdissant et lourd que vraiment drôle. Une grosse déception compte tenu de la quasi unanimité des critiques positives. À regarder muni(e) d'une boite de Doliprane.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2016
    Il est toujours étonnant de lire certaines critiques: " ce film a mal vieilli"... Cela ne signifie rien: Shakespeare, Homère, Bach, Debussy, Maupassant, les sculpteurs, et les architectes de la Grèce antique ont-ils "vieilli". "Un singe en hiver" n' a pas plus vieilli que la plupart des films de son époque: quand un film est bien fait, 50 ans après, il reste bien fait. "Un singe en hiver" bénéficie d' un bon scénario, bonne interprétation, bons dialogues. Ce n' est certes pas un chef d'oeuvre; Gabin fait son Gabin; Belmondo fait son Belmondo.... Et pour répondre à Fredelz qui note ce filme 1, car il fait l' apologie de l' ivrognerie, rappelons que Verneuil , Roquevert, Gabin et Belmondo ne se prennent guère au sérieux et ne cherchent à faire passer aucun message: ce film est une comédie. Il est à voir au second degrés.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    "Arrière les esquimaux!!!!" "Le véhicule je le connais, et c'était pas un train de banlieue". Des dialogues riches et uniques pour un excellent film sur les regrets et l'amitié, sur l'avenir et l'oubli. Un fond amer quand même; cet homme qui a oublié l'ivresse, le plaisir de vivre et qui retrouve avec ce jeune homme tous ses souvenirs et sa fougue d'antan mais un film également drôle avec ses dialogues de grande qualité. Très bon cinéma qui n'oublie pas d'être touchant et sensible.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Au risque d’en décevoir certains, je ne pense pas que ce soit le meilleur film d’Henri Verneuil. Pour ma part, je préfère largement "Mélodie en sous-sol", certes très différent. Cela dit, je ne dis pas qu’ "Un singe en hiver" n'est pas bon, non. Loin de là ! Evidemment, on peut compter sur le savoir-faire d’Henri Verneuil, lui qui nous a régalé déjà avec "La vache et le prisonnier". D’ailleurs, le point commun entre "La vache et le prisonnier" et "Un singe en hiver" est la simplicité du scénario. On peut compter également sur le casting, puisque la tête d’affiche est partagée entre Jean Gabin et celui qu’il appellera Monsieur (le monde à l’envers), Jean-Paul Belmondo. Gabin laisse filer ce flegme qui fait son charisme pour nous jouer un numéro de personnage fortement alcoolisé en compagnie de son grand ami Paul Frankeur. 18 minutes de pur régal. Je ne reviendrai pas sur le synopsis proposé ici, je ne ferai que le répéter, peut-être plus en détail. Mais on reconnait bien l’insouciance de la jeunesse de Bébel qui va atterrir dans un hôtel peu avenant, tenu par un hôtelier peu avenant, par un temps peu avenant, à une heure peu avenante. Et c’est pourtant avec cette mixture peu avenante que va naître une amitié entre ces deux hommes, l’un alcoolique notoire pour oublier une histoire d’amour et pour voyager en Espagne, l’autre qui carbure à l’eau sèche comme un coup de trique pour ne plus voyager en Chine. Venu pour récupérer sa fille dans le pensionnat de Tigreville, le jeune Fouquet va rappeler la jeunesse à Albert, de la même façon que la sagesse d’Albert va déteindre sur le sens des responsabilités de Fouquet. Ce dernier étant chargé d’une mission, il n’en fallait pas plus pour pousser Albert à lui donner un coup de pouce en animant de façon incongrue la tranquille ville de Tigreville, scène qui termine le film en véritable feu d’artifice. Ils sont rythmés par les dialogues de Michel Audiard, toujours aussi ciselés et taillés sur mesure, nous amenant une belle collection de répliques cultes. Un vrai régal pour nos esgourdes. Puis comme une fusée perdue, la dernière citation de Michel Audiard, "Et le vieil homme entra dans un long hiver…" sonne comme le glas d’une personne qui a décidé d’en finir, balayant d’un seul coup toute forme d’hilarité pour laisser place à une grave tristesse spoiler: en nous en le voyant attendre assis seul sur un quai de gare quasiment désert
    . Adapté du roman éponyme d’Antoine Blondin, "Un singe en hiver" paraît être un titre à la fois répugnant et intrigant. L’explication du titre nous est donnée par Jean Gabin dans le film, mais sachez qu’il s’agit d’une belle histoire d’amitié entre deux hommes qui vont s’apporter mutuellement énormément de choses. un film à découvrir ou à redécouvrir, ne serait-ce que pour les joutes verbales du maître incontesté des dialogues, j'ai nommé Michel Audiard.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Au début, j'ai cru que j'allais m'ennuyer ferme, car ça commençait assez lentement. Et bien je l'avoue j'ai eu sacrément tord. A partir de l'arrivé en ville du personnage de Belmondo, le film prend une tournure plus mélancolique, plus beau. Les deux personnages principaux deviennent de plus en plus attachants, campés par un duo Belmondo/Gabin très complice à l'écran et très drôle. Le film doit aussi beaucoup à ses dialogues extrêmement bien écrits (en même temps c'est du Audiard) et à sa très belle musique.
    Un film beau et profond sur l'amitié, les souvenirs, la vie...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Que reste-t-il de "Un singe en hiver" 53 ans après sa sortie ? Pas grand chose.
    Henri Verneuil, déjà passé par la case Fernandel ("Le mouton à cinq pattes", "La vache et le prisonnier"), s'empare de Belmondo tout juste après le succès de société "A bout de souffle", ainsi que du "Président" Jean Gabin. Ce duo, mémorable pour les joutes verbales orchestrées avec maestria par Audiard lui-même, permet encore aujourd'hui de ne pas raccrocher immédiatement. Tout comme Noël Roquevert ("Le corbeau", "Les diaboliques", "Les barbouzes"...) dans son personnage d’hurluberlu qui fait sauter à grands coups de pétards usés le village normand dans lequel il tient boutique.
    Usée, la mise en scène l'est aussi. Désolé Monsieur Verneuil, mais vos "Mélodie en sous-sol", "Peur sur la ville" et autres "Clan des siciliens" sont beaucoup plus rythmés. Alors oui, le sujet (l'amitié ne s'attrape pas comme un verre de vin) ne se prêtait sans doute pas à un exercice de style, mais je m'attendais à un Verneuil en bonne et due forme. Je me suis certes ennuyé mais j'ai pu attendre la fin car il s'agit d'un Verneuil qu'on boit jusqu'à la dernière goute, comme tout film culte populaire qui se respecte.
    Et "Un singe en hiver" est d'abord un film culte pour le duo formé par Gabin-Bébel (ce dernier nous offrant une séquence de toréador de voitures dans les rues du village), et un film populaire car il respecte le schéma traditionnel réalisateur/acteurs/dialoguiste connus de tous.
    Ce film basé sur l'amitié d'un marginal et d'un hôtelier (ayant juré de ne plus boire d'alcool) nous tient le cou en l'air le temps d'ingérer le contenu du contenant puis se dissipe une fois la digestion entamé.
    Pour une culture cinéphilique française incontournable. Les autres, direction l'Espagne ou... le Yang-Tsé-Kiang ! Spectateurs, la monnaie de singe est de vigueur ce soir.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Commençons par ce qui gêne, Antoine Blondin l'auteur du roman était un poivrot assumé et il y a dans son histoire des côtés autobiographiques. La "morale" en est pour le moins étrange : spoiler: pour échapper à la médiocrité du monde, rien ne vaut une bonne cuite.
    Il faut faire aussi avec le cabotinage de Noel Roquevert, le doublage lourdingue spoiler: des pieds de Belmondo quand il danse le flamenco
    et avec des répliques qui manquent souvent de naturel (Et oui, Audiard a beau être bon, il ne l'est jamais à 100 %). Et au titre des bizarreries on remarquera un buste de Voltaire dans une institution religieuse ! Pourtant ce film a des côtés attachants parce que Gabin y crève l'écran, parce que certaines scènes sont bluffantes, parce qu'il y a un climat, une ambiance, une musique, de très beaux extérieurs, et parce que c'est aussi le meilleur Verneuil, un réalisateur rarement inspiré… Alors faisons la part des choses, on est loin de chef d'œuvre, mais ça reste un bon film.
    nanarophile
    nanarophile

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Ce film est d'abord une rencontre sublime entre un Jean Gabin qui a été rarement si émouvant et un Jean-Paul Belmondo en roue libre et totalement pris par son rôle, la complicité entre les deux acteurs transparaît à l'écran et ajoute à la beauté du film. N'oublions pas Henri Verneuil qui atteint sa pleine maturité et débute une trilogie de films cultes (avec "Mélodie en sous-sol" et "100.000 dollars au soleil") avec une fluidité dans la caméra et aussi en sobriété, avec en prime des Noël Rocquevert, Paul Frankeur totalement à leur aise et Suzanne Flon magnifique en femme amoureuse et dévouée à son mari.

    Ca n'est pas seulement une histoire sur l'alcool c'est aussi une histoire d'amitié, de regrets, de mal-être et de souvenirs du temps qui passe, le tout magnifié par la musique somptueuse de Michel Magne qui est à pleurer.

    A noter aussi les dialogues d'Audiard au sommet, rarement il a retrouvé une telle justesse et finesse pour bien rendre justice à l'histoire ... d'ailleurs rendons hommage à Antoine Blondin d'avoir signé un scénario si simple en apparence mais tellement bien écrit qu'il nous prend aux tripes et où chacun peut s'y retrouver.

    L'unique apparition à l'écran des ces deux acteurs mythiques, une seule oui ... mais intemporelle !!
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2015
    "Un singe en hiver" présente trois intérêts majeurs. Tout d'abord, le tandem jean Gabin/Jean-Paul Belmondo fait des étincelles. Les deux acteurs se donnent à cent pour cent et l'amitié qu'ils se vouent mutuellement transparait à l'écran. Ensuite, la réalisation d'Henri Verneuil contient quelques bonnes surprises notamment avec des plans de caméra bien sentis. Enfin, cerise sur le gâteau, les dialogues sont signés Michel Audiard et cela se remarque. Ces mêmes dialogues subliment une intrigue un peu trop classique et rendent le film délectable. "Un singe en hiver" mérite bien son statut de classique du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2015
    culte, culte culte! jeu d'acteurs parfait, dialogues merveilleux, plans soignés. du style, beaucoup de style dans un film parfait
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