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Votre avis sur Un Singe en hiver ?
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De mes souvenirs car j'étais petit le film est très bien Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo font un bon duo et j'adore la carrière des deux acteurs donc de mémoire je vous conseille ce film.
Vous mélangez une grande dose de vide, deux acteurs qui cabotinent, un soupçon d'alcool, et vous obtenez Un Singe en Hiver. On s'ennuie ferme devant la succession de scènes qui nous est proposée, toutes plus ennuyantes les unes que les autres, avec en toile de fond un propos assez douteux : l'apologie de l'alcoolisme. Une déception compte-tenu de la réputation du film.
La perfection au cinéma... Il est 4 heures du mat, je me retape Un singe en hiver. Henri Verneuil est fidèle au roman d'Antoine Blondin. Formidable mise en scène ex: devant les frigos quand il parle du Yang-Tsé-Kiang, la porte s'ouvre sur Suzanne Flon, a l'exact moment où il prononce le nom du fleuve. La caméra toujours généreuse, même sur les seconds rôles. "Que ce soi la révolution ou la paéla, dites-vous bien que rien de ce qui est espagnol n'est simple !"...He oui...
on sait de qui c'est ! Comme un autre ici, je pense personnellement que ce sont les meilleurs textes d'Audiard. Gabin et Belmondo parfait, les autres acteurs parfaits aussi, la musique de Michel Magne parfaite aussi. Que dire de plus qu'y n'ait été dit par les autres !
on sait de qui c'est ! Comme un autre ici, je pense personnellement que ce sont les meilleurs textes d'Audiard. Gabin et Belmondo parfait, les autres acteurs parfaits aussi, la musique de Michel Magne parfaite aussi. Que dire de plus qu'y n'ait été dit par les autres !
un chef d'oeuvre avec le duo Jean-Paul Belmondo et Jean Gabin , des acteurs d'exception et de légendes.
Un film d'une autre époque qui se regarde grâce au talent des acteurs principaux. Pas mal de phrases de J. Gabin peuvent êtres reprisent encore aujourd'hui. A voir pour un enrichissement culturel. 3 bonnes étoiles en 2020. ----Septembre 2019----
videoman29
« Un singe en hiver » est un vieux classique, devenu culte avec le temps... et ce n'est que justice. A l'époque de sa sortie, il a été largement snobé par la critique car son scénario semblait faire l'apologie de l'alcoolisme. En réalité il n'en est rien et l'histoire dégage, au contraire, une profonde mélancolie propice à la réflexion. Les deux acteurs principaux Gabin et Belmondo (excusez du peu) y sont évidemment pour beaucoup et leur évidente connivence (alors qu'ils n'avaient jamais joué ensemble) est flagrante et bien visible à l'écran. Leurs aventures au cœur d'un petit village normand sont souvent très drôles mais dégagent également une indéniable poésie et une douceur de vivre totalement assumée et qui fait du bien. L'ensemble est rythmé par les dialogues délicieusement ciselés par un Michel Audiard au sommet de son art. Henri Verneuil a pris de vrais risques pour réaliser cette œuvre improbable et la soutenir envers et contre tous... il en est aujourd'hui récompensé car elle a particulièrement bien vieilli !
Parfait. C'est drôle et touchant. Belmondo et Gabin forment une paire inoubliable, sans parler des personnages secondaires tout aussi justes.
On note également de très, très jolis plans ; et surtout des dialogues superbes (Gabin oblige). Un film à voir absolument.
On note également de très, très jolis plans ; et surtout des dialogues superbes (Gabin oblige). Un film à voir absolument.
Poétique à souhait, les dialogues et l'histoire fraternelle vous renverseront.
Ce film change ma vie à chaque visionnage.
Ce film change ma vie à chaque visionnage.
Des dialogues de hautes volées et deux acteurs qui régalent avec maestria.On comprend pourquoi ce film est un classique quand on voit avec quel magie, les deux acteurs principaux tirent le maximum du scénario.
Santu2b
En 1962, Henri Verneuil réalisait l'un de ses plus beaux films : "Un singe en hiver". Son succès est d'abord celui d'une rencontre ; Gabin, monstre sacré du cinéma français et Belmondo, égérie de la Nouvelle Vague. On y retrouve les bases du cinéma de Verneuil, notamment l'ancrage rural, amplifiés par de fabuleux dialogues d'Audiard. Comme son titre le suggère, "Un singe en hiver" se veut avant tout métaphorique et comporte par là même de belles séquences d'émotion. Le voyage, la mélancolie, le temps qui passe et la solitude sont à l'oeuvre et se mêlent aux situations comiques souvent irrésistibles. Cette unique collaboration entre Bébel et Gabin restera dans les mémoires !
Il y a quelque chose que le cinéma français sait très bien faire, peut-être même mieux que tous les autres : des films qui ressemblent à la vraie vie, mais une fausse vraie vie mieux que la vraie vraie vie.
Je ne vais pas résumer l’histoire : il n’y en a pas. Presque pas. C’est l’histoire d’une rencontre. D’un passage de témoin. C’est une réflexion sur le bonheur, ce qui nous y fait croire, ce qui l’est réellement. La première idée géniale du film, c’est d’avoir pour cela réuni Gabin, en 1962 star déjà consacrée mais désormais sur le chemin de la Sagesse, et le jeune, le fougueux, l’imprévisible Belmondo. Dans ce film, Belmondo d’ailleurs semble déjà nous annoncer ce que sera son immense carrière : des moments d’anthologie très « toc toc badaboum », de la séduction, de la cascade, de l’humour ou plutôt de l’esprit. Et puis de l’émotion. De la gravité même. Bref : du talent, du génie.
Suzanne Flon, il faut la citer, est essentielle pour faire comprendre tous les doutes de Gabin. Elle est essentielle au film. Son personnage nous agace et agaçait probablement tout le monde car elle se prend quelques répliques bien savoureuses mais cruelles. Mais le talent de l’actrice nous fait comprendre que malheureusement, malheureusement, c’est elle qui a raison.
S’ajoute à tout cela des fulgurances audiardesques. Je n’en citerai aucune car toutes elles participent réellement au charme du film et ce serait donc spoiler.
On est émus. On rit assez souvent. On réfléchit du début à la fin.
Film qu’il faut connaître : un des monuments de notre patrimoine culturel.
Je ne vais pas résumer l’histoire : il n’y en a pas. Presque pas. C’est l’histoire d’une rencontre. D’un passage de témoin. C’est une réflexion sur le bonheur, ce qui nous y fait croire, ce qui l’est réellement. La première idée géniale du film, c’est d’avoir pour cela réuni Gabin, en 1962 star déjà consacrée mais désormais sur le chemin de la Sagesse, et le jeune, le fougueux, l’imprévisible Belmondo. Dans ce film, Belmondo d’ailleurs semble déjà nous annoncer ce que sera son immense carrière : des moments d’anthologie très « toc toc badaboum », de la séduction, de la cascade, de l’humour ou plutôt de l’esprit. Et puis de l’émotion. De la gravité même. Bref : du talent, du génie.
Suzanne Flon, il faut la citer, est essentielle pour faire comprendre tous les doutes de Gabin. Elle est essentielle au film. Son personnage nous agace et agaçait probablement tout le monde car elle se prend quelques répliques bien savoureuses mais cruelles. Mais le talent de l’actrice nous fait comprendre que malheureusement, malheureusement, c’est elle qui a raison.
S’ajoute à tout cela des fulgurances audiardesques. Je n’en citerai aucune car toutes elles participent réellement au charme du film et ce serait donc spoiler.
On est émus. On rit assez souvent. On réfléchit du début à la fin.
Film qu’il faut connaître : un des monuments de notre patrimoine culturel.
Un singe en hiver est un fil très maîtrisé, impeccable dans toutes ses dimensions artistiques - direction d'acteurs, scénario, dialogues, caractérisation des personnages, décors, photo, rythme, musique, tout est impeccable.
Les deux "héros" ne supportent pas la paix, ils sont nostalgiques de la boucherie humaine de 39-45 et autres massacres coloniaux. Le bon temps, c'était quand on tuait du Chinois au fusil et à la grenade... Et le village normand, en paix, est insulté tout au long du film, faute de le détruire encore comme le village chinois... En fait, à la fin du film, les deux "héros" simulent avec des feux d'artifices la guerre qui s'abattrait de nouveau sur le village normand. Ils haïssent la paix. Leur inadaptation est à la paix. Ils sont nostalgiques de la violence illimitée que la guerre déploie. Ils sont tout simplement immondes.
Verneuil avait fait un peu plus tôt La vache et le prisonnier, dont la scène finale était poignante : le prisonnier, avec sa vache, seuls dans les montagnes, au coeur de l'Europe en guerre... deux innocents pris dans le déchaînement de violence des hommes, le bétail pour le sacrifice... Mais les deux héros d'Un singe en hiver auraient voulu que ce cauchemar ne finisse pas. Ils sont l'antithèse du prisonnier et de sa vache : ce sont eux les bourreaux, jamais rassasiés d'explosions et de corps démembrés, inadaptés à la paix, éjaculant dans la guerre, le massacre et la destruction... Il y en a un qui est le plus excité, le personnage de Belmondo, il veut de la corrida, du sacrifice, de la vache vidée de son sang, de l'innocent au crâne défoncé sur un mur... Et devant les explosions : "ah la belle bleue ! ah la belle rouge !"....
Il faut voir à la suite La vache et le prisonnier puis Un singe en hiver, ce sont deux aspects d'une même réalité, comme deux volets d'une même oeuvre. La guerre vue par ses victimes, puis la guerre vue par ses bourreaux. C'est impeccable et grand.
Les deux "héros" ne supportent pas la paix, ils sont nostalgiques de la boucherie humaine de 39-45 et autres massacres coloniaux. Le bon temps, c'était quand on tuait du Chinois au fusil et à la grenade... Et le village normand, en paix, est insulté tout au long du film, faute de le détruire encore comme le village chinois... En fait, à la fin du film, les deux "héros" simulent avec des feux d'artifices la guerre qui s'abattrait de nouveau sur le village normand. Ils haïssent la paix. Leur inadaptation est à la paix. Ils sont nostalgiques de la violence illimitée que la guerre déploie. Ils sont tout simplement immondes.
Verneuil avait fait un peu plus tôt La vache et le prisonnier, dont la scène finale était poignante : le prisonnier, avec sa vache, seuls dans les montagnes, au coeur de l'Europe en guerre... deux innocents pris dans le déchaînement de violence des hommes, le bétail pour le sacrifice... Mais les deux héros d'Un singe en hiver auraient voulu que ce cauchemar ne finisse pas. Ils sont l'antithèse du prisonnier et de sa vache : ce sont eux les bourreaux, jamais rassasiés d'explosions et de corps démembrés, inadaptés à la paix, éjaculant dans la guerre, le massacre et la destruction... Il y en a un qui est le plus excité, le personnage de Belmondo, il veut de la corrida, du sacrifice, de la vache vidée de son sang, de l'innocent au crâne défoncé sur un mur... Et devant les explosions : "ah la belle bleue ! ah la belle rouge !"....
Il faut voir à la suite La vache et le prisonnier puis Un singe en hiver, ce sont deux aspects d'une même réalité, comme deux volets d'une même oeuvre. La guerre vue par ses victimes, puis la guerre vue par ses bourreaux. C'est impeccable et grand.
Que dire de ce film...
La rencontre de deux icônes du cinéma dans un film où tout est parfait, du scenario jusqu'au décors en passant par ce naturel incroyable des acteurs.
A voir et à revoir!
La rencontre de deux icônes du cinéma dans un film où tout est parfait, du scenario jusqu'au décors en passant par ce naturel incroyable des acteurs.
A voir et à revoir!
"Un singe en hiver" (1962) Paris Première le 02.05.2017
Verneuil, (Achod Malakian dans la vraie vie), Audiard, Gabin, Belmondo... A lui seul ce quatuor de noms donnerait envie de voir ce film . Le réalisateur a acquis une sérieuse réputation comme metteur en scène de superproductions et nous offre ici bombardements avec escadrilles d'avions, grands feux d'artifice improvisés et coanimé par Noël Roquevert : du grand art même si bizarrement l'oeuvre reste fidèle au tournage en noir et blanc ! La MGM n'a pas pourtant dû lésiner sur le budget dont le montant ne figure hélas pas dans les archives... Pourquoi pas le noir, après tout pour illustrer l'histoire de deux poivrots qui le sont ? C'est la seule rencontre cinématographique de Gabin et du "môme" Belmondo comme il l'appelait et c'est bien dommage : le duo de complices fonctionne très bien, aussi bien qu'avec Delon ! Le scénario ne provoquera pas de migraines au spectateur et l'histoire de cet ancien fusiller marin qui a la nostalgie du Yangzi Jiang (prononcer : illangue tsé kiangue) reconverti en hôtelier-restaurateur se suit avec plaisir et attention. Des moments d'amusement, mais aussi d'émotion. Dire que ce film qui a attiré près de deux millions et demi en salles a failli ne pas se faire à cause de la censure et des doutes de la MGM sur l'opportunité de donner l'impression de promouvoir l'alcool !
Très bon film agrémenté de la patine du temps qui se laisse regarder en sirotant un bon verre. Mais ne jouez pas aux toréadors avec les voitures : d'ailleurs aujourd'hui les plus modernes détectent les piétons ! A votre santé !
willycopresto
Verneuil, (Achod Malakian dans la vraie vie), Audiard, Gabin, Belmondo... A lui seul ce quatuor de noms donnerait envie de voir ce film . Le réalisateur a acquis une sérieuse réputation comme metteur en scène de superproductions et nous offre ici bombardements avec escadrilles d'avions, grands feux d'artifice improvisés et coanimé par Noël Roquevert : du grand art même si bizarrement l'oeuvre reste fidèle au tournage en noir et blanc ! La MGM n'a pas pourtant dû lésiner sur le budget dont le montant ne figure hélas pas dans les archives... Pourquoi pas le noir, après tout pour illustrer l'histoire de deux poivrots qui le sont ? C'est la seule rencontre cinématographique de Gabin et du "môme" Belmondo comme il l'appelait et c'est bien dommage : le duo de complices fonctionne très bien, aussi bien qu'avec Delon ! Le scénario ne provoquera pas de migraines au spectateur et l'histoire de cet ancien fusiller marin qui a la nostalgie du Yangzi Jiang (prononcer : illangue tsé kiangue) reconverti en hôtelier-restaurateur se suit avec plaisir et attention. Des moments d'amusement, mais aussi d'émotion. Dire que ce film qui a attiré près de deux millions et demi en salles a failli ne pas se faire à cause de la censure et des doutes de la MGM sur l'opportunité de donner l'impression de promouvoir l'alcool !
Très bon film agrémenté de la patine du temps qui se laisse regarder en sirotant un bon verre. Mais ne jouez pas aux toréadors avec les voitures : d'ailleurs aujourd'hui les plus modernes détectent les piétons ! A votre santé !
willycopresto
Que dire de plus? Le talent de Verneuil, les mots d'Audiard, l'humanité de Gabin et Belmondo et des second roles de grande qualité cela donne un des meilleurs films du cinema "populaire" francais de l'époque ou les histoires étaient celles de bon romans.
Un chef d'oeuvre "vrai" sans effet spéciaux, sans vulgarité, sans aucun racollage cinématographique.
Un chef d'oeuvre "vrai" sans effet spéciaux, sans vulgarité, sans aucun racollage cinématographique.
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