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    Un Singe en hiver
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    221 critiques spectateurs

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    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Un certain humour, une certaine poésie, une certaine philosophie (discutable), les bons dialogues d’Audiard et d’excellents acteurs (numéro de Gabin impressionnant)… tous les ingrédients d’un film épatant.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2021
    Le film « Un singe en hiver » est une belle et drôle rencontre entre les deux hommes de deux générations différentes, un hôtelier ancien alcoolique et un jeune rongé par sa culpabilité, qui boit de plus en plus pour oublier l’échec de sa vie amoureuse avec Claire qui vit à Madrid. Ce film est aussi un étonnant flot de répliques savoureuses, de belles métaphores en rapport avec l’alcool ! Les dialogues sont signés par Michel Audiard, ils sont à la fois poétiques, cyniques et humoristiques ! Ah la fameuse réplique qui m’a fait rire : « Si la connerie n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, vous finirez sur la paille » ! Il faut dire qu’il y a pas mal de répliques tout de même complexes. C’est ça qui fait le charme du film, aussi ! On peut revoir le film « Un singe en hiver » plusieurs fois pour mieux comprendre et analyser l’humour de Michel Audiard et ce qui a été dit.

    Dans le film « Un singe en hiver », l’hôtelier d’une petite station balnéaire a juré à sa femme de ne plus toucher un verre d’alcool si son état échappe au bombardement, en 1944. Le rajeunissement de Jean Gabin a été bien pensé et bien fait dans les scènes du 2e Guerre Mondiale ! Des scènes de destructions liées au bombardement, sont belles et réalistes ! Bien tournées ! Plus tard, dans les années 60, l’hôtelier sevré va rencontrer un jeune homme Albert Fouquet, joué par le surprenant Jean Paul Belmondo, un singe égaré et fuyant la réalité ! Il va éprouver de l’empathie envers un jeune homme qui boit de plus en plus pour rêver des moments du passé ! Colonialiste, il va regretter son fabuleux voyage en Chine ! Eh bien, voilà, la tentation naît lors de la naissance de l’amitié entre ces deux hommes, nostalgiques du passé ! Quel duo mémorable des grands monstres du cinéma, de deux générations ! Ils sont tous les deux attachants et drôles !

    Il faut dire qu’il n’est pas évident de faire un film comique avec le thème tragique : l’alcoolisme. On rit souvent de l’ivresse, des hommes ivres et de leurs paroles à boire ... on sourit de leurs comportements et de leurs gestes déplacés. L’alcool au bar était bien ancré dans la culture française, les clients aimaient bien se trouver au bar, raconter des histoires, rigoler. Ce n’est pas le vin qui me manque mais l’ivresse ! » La fameuse séquence de la danse avec des claquettes, de Jean Paul Belmondo sous le regard médusé des clients normands, m’a fait rire ! Voilà, l’humour, « C’est ça, le soleil ! ». Il y a aussi une folle scène où Jean Paul Belmondo fait de la tauromachie en plein milieu du carrefour devant les voitures au jour de la Toussaint ! Quel humour noir !

    Dans notre époque actuelle où la réglementation de l’alcool est forte et où l’alcoolisme est mieux sensibilisé dans les médias, on ne peut pas s’empêcher à éprouver de la compassion envers les deux alcooliques même si on sait que c’est de l’humour. C’est vrai qu’on peut rire de certains sujets graves. Enfin, j’ai beaucoup aimé ce film, je compte le revoir pour mieux comprendre le sens des répliques ... »
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2021
    « Un singe en Hiver » de Henri Verneuil est sorti en 1962 et il n’a pas pris une seule ride ce qui pour moi est le gage d’un film de qualité ! Inutile de rappeler le sujet de ce film tiré du roman homonyme de d’Antoine Blondin. Le jeu de Jean Gabin est un peu trop théâtral, déclamatif comme souvent dans ses « vieux rôles » même si à l’époque il n’avait que 58 ans. Par contre Jean-Paul Belmondo avec ses 29 ans crève l’écran dans ce rôle de matador/danseur espagnol au cœur tendre revenant à Tigreville pour reprendre sa petite Marie, 10 ans, dans la pension Dillon. Le rôle de Noël Roquevert en « Landru » et patron du « Chic Parisien » où un gilet attendait justement depuis 30 ans d’être acheté pour la petite Marie, est superbe. Quant à la présence de Suzanne Flon, identifiable dès ses premières paroles, est d’une grande finesse lorsqu’elle parle de la Bourboule où elle à connu son mari et quand elle dit à Belmondo « Il ne faut pas parler du Yang-Tsé-Kiang (à son mari, Jean Gabin alias Albert Quentin, patron de l'hôtel « Stella » à qui « manque non pas l’alcool mais l’ivresse »). C’est mauvais pour lui. J’ai peur que vous ne lui redonniez le goût des voyages ! » Il y a dans ce film une profusion de paroles en or liées à la patte de Michel Audiard … A noter enfin dans la bande musicale l’incontournable « Nuits de Chine » et un thème musical repris dans « L’île nue » de Kaneto Shindô (1960) mais dont je ne connais pas l’origine.
    Après l’histoire des petits singes errant en hiver dans les villes de Chine racontée à la petite Marie, l’épilogue - « et le vieil homme entra dans un long hiver » - prend d’autant plus de valeur qu’on est soi-même âgé !
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Où certains discernent une ode à l'alcoolisation légère et un hymne à l'amitié virile, j'avoue distinguer deux personnages fort pathétiques, minés par leurs échecs, leurs douleurs et leur passé, s'abandonnant à la boisson pour oublier et s'évader quitte à révéler leur égocentrisme et à déranger autrui voire à faire souffrir chacun sans vergogne celle qui les aime. Malgré un certain apaisement apparent à la fin, les derniers mots semblent vouloir nous indiquer que l'illusion et l'aveuglement sont préférables à la réalité. Et c'est là que se pose le vaste débat non seulement de l'amoralisme mais surtout de l'immoralité en art... Par ailleurs ce qui vaut dans ce dramatique vaudeville c'est évidemment son équipe, derrière la caméra, avec la gouaille d'Audiard et devant, avec le tandem virevoltant Gabin/Belmondo et ses seconds rôles, savoureux par leur aspect déconcertant. Une vision ambivalente des effets de l'enivrement physique.
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un classique du cinéma avec deux grands nom du cinéma français. Comme une sorte de passation on a le plaisir a voir évoluer ces deux monstres sacrés dont un est à la presque a la fin de sa carrière et l'autre au début. De plus l'histoire tirée du roman et vraiment touchante à voir et à revoir avec grand plaisir.
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    "Un Singe en hiver" est un très beau film réalisé par Henri Verneuil (le premier qui je vois de sa filmo), une comédie dramatique pleine de charme avec de bons dialogues (Michel Audiard oblige) et surtout cette jolie amitié superbement interprétée par Belmondo et Gabin dont la complicité à l'écran est sans doute la plus grande réussite du film. A voir.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    L'introduction est plutôt brutale en plein bombardement sur cette petite ville normande. Le film est centré sur les deux acteurs phares et sur les plaisirs de l'alcool. Sans alcool commence un long hiver...
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    176 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2020
    Deux générations d acteurs de retrouvent dans ce film d anthologie : Gabin sur la fin et Belmondo sur le début . Tout ça mis en scène par Henri Verneuil qui débute et le maître Audiard qui sublime le scénario .
    Henri Verneuil deviendra un réalisateur référent de Belmondo qui lui offrira une partie de ses grands succès (Peur sur la ville, les Mprfalous , le casse ...)
    L histoire se passe après la seconde guerre mondiale en Normandie qui fut occupée par les allemands .
    Le rythme est bon et le jeu des deux acteurs est complémentaire . Ils ont l air de vraiment s apprécier et de se passer un témoin. Ça fait parfois hymne à l ivresse mais le message est plus subtil que ça .
    Un singe en hiver est bien un bijou du cinéma français de l après guerre , maîtrisé parfaitement par Henri Verneuil qui se sert à merveille des dialogues d Audiard
    Moncinocheàmoi
    Moncinocheàmoi

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Il pourrait y avoir 10 étoiles, je les mettrais. C'est vraiment drôle, des dialogues savoureux, des comédiens hors pair. Et oui, ils tenaient leur rôle à l'époque ! De la justesse, de la poésie et beaucoup d'émotion pour l'un des plus grands films du cinéma Français.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2020
    Beau succès de l’année 1962, Un singe en hiver d’Henri Verneuil est un film toujours multirediffusé sur la télévision française. La raison de cette célébrité est essentiellement due à deux choses : d’un côté l’interprétation du duo vedette et de l’autre les dialogues de Michel Audiard. En effet, les deux stars du film (Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo) semblent prendre un plaisir fou à tourner des scènes d’ivresses mémorables et symboliser la rencontre entre l’ancienne génération (Gabin) et la nouvelle (Bébel). Pour ce qui est des dialogues, Michel Audiard fait une fois de plus preuve de tout son talent et signe certaines répliques qui ont marqué la mémoire hexagonale ("Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille"). C’est cette association qui a permis à cette histoire sympathique mais sans réelle force dramatique de marquer l’esprit des français.
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Un singe en hiver, je n'avais jamais vu le film et je n'arrivais pas trouver la raison du titre. Maintenant je comprends. C'est un film de 1962, avec Jean Gabin dans une phase en pleine guerre mondiale dans un petite bourgade de Normandie. Le village de pêcheurs avec ses bunkers sur la plage. La seconde phase se déroule quinze ans après la guerre, le début des années soixante. Le port et sa criée. Apparait dans le décor, Jean Paul Belmondo et sa jeunesse. Il y a de très bons dialogues, des phrases types. La Normandie et son ambiance. A eux deux ils remettent toute la région en place.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2020
    Une rencontre Gabin-Belmondo, ça ne se refuse pas. Devant la caméra de Verneuil et avec les textes d'Audiard, c'est encore plus savoureux et rend l'errance de deux marginaux bien plus sympathique et tendre. Entre humour et mélancolie, un Singe en Hiver garde encore aujourd'hui une force poétique intacte, avec son ton désabusé et railleur.
    Tonton Twan
    Tonton Twan

    5 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2020
    "un singe en hiver" ou "Championnat normand de la tise en double".

    Adaptation d'un roman de soiffard (Antoine Blondin) par des champions de la soulographie (Verneuil et Audiard) et interprété par un maître en levage de coude (Gabin) et un débutant dans la carrière de poivrot...

    Si la vérité n'est pas au fond du verre, les deux interprètes principaux nous montrent une histoire de vin joyeux pour oublier que leur vie aurait pu être différente avec des si...

    Le truc difficile à comprendre c'est que ces deux énergumènes deviennent de plus en plus poètes et spirituels à mesure que le spiritueux prend le pas sur le sang dans leurs veines... Mais n'est pas Blodin ou Audiard qui veut... Au bar en bas de chez moi c'est sûr je les ai jamais rencontrés...
    Pascal G.
    Pascal G.

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Ce film réuni Belmondo et Gabin donc déja c'est TOP , de plus l'histoire est sympatique et touchante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 février 2020
    Un beau classique. Une histoire simple avec des dialogues et passage comiques. C'est le premier film de la filmographie de Bebel qui n'était pas chaud de faire l'acteur et qui y parvient de façon magistrale très complice avec un acteur très connu dans ce temps. Un régal !
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