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Benjamin A
711 abonnés
1 922 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2014
Avec "Un Singe En Hiver", Henri Verneuil nous livre un très bon film. On y suit deux personnages qui vont se rencontrer, l'un est un ancien alcoolique, pendant que l'autre est un jeune alcoolique. C'est vraiment très bien écrit, le scénario déjà et surtout les dialogues, c'est souvent très marrant et parfois très poétique. La rencontre entre ces deux personnages et vraiment excellente, et donne lieu à de très belle scènes. Et puis celle des claquettes avec un Belmondo extraordinaire, tout comme Gabin et le duo marche à merveille. Ces deux acteurs prouvent leur grande valeur. C'est aussi un bel hymne à la liberté, avec par moment quelques touches de poésie. La mise en scène est bonne, c'est plutôt bien réalisé. Un très bon film, beau, libre et touchant comme malheureusement on en voit de moins en moins.
La rencontre entre deux écorchés de la vie, un ivrogne repenti et un un ivrogne fier de l’être, saupoudrée par les dialogues brillants d’Audiard, ne pouvait faire que des étincelles. Gabin et Belmondo forment un duo grandiose.
"Nous, on ne paie plus, on ne connait plus, on ne salue plus… on méprise" ! "Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond, vous ne méritez pas de boire" ! ... Ah ! Ce Audiard ! "Un Singe en Hiver" c'est avant tout des dialogues ciselés et des performances d'acteurs éblouissantes. Et puis il y a le scénario, ordinaire, mais où se cache un film profondemment humain... un hymne à la vie plus qu'un hymne à l'alcool... Biensur les répliques cultes sont un vivier inaltérable pour tout bon soulard qui se respecte, ( de moins en moins tout de même ; mais qu'attend la jeunesse pour regarder "un singe en hiver" ), mais ce n'est finalement pas le principal. Grand film !
Avant tout, une belle histoire d’amitié entre deux personnages que tout semble éloigner, à commencer par leur âge. A partager la même solitude, voire le même désespoir, les liens se tissent et finissent par déboucher sur une réelle complicité que Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo portent si bien à l’écran. Bien décidés à secouer la communauté bien pensante et pleine de préjugés, ils offrent à tous l’explosion de couleur qui redonne momentanément vie à ce coin perdu de Normandie.
Le film a vieilli, malheureusement. Même si certains dialogues sont bons, il manque de dynamisme à mon goût. J'ai préféré les scènes de "La traversée de Paris" que je recommande pour un Jean Gabin également en grande forme ! Mais un meilleur duo (A mon goût) avec Bourvil. ( le passage bonus avec Louis de Funès :))
Que reste-t-il de "Un singe en hiver" 53 ans après sa sortie ? Pas grand chose. Henri Verneuil, déjà passé par la case Fernandel ("Le mouton à cinq pattes", "La vache et le prisonnier"), s'empare de Belmondo tout juste après le succès de société "A bout de souffle", ainsi que du "Président" Jean Gabin. Ce duo, mémorable pour les joutes verbales orchestrées avec maestria par Audiard lui-même, permet encore aujourd'hui de ne pas raccrocher immédiatement. Tout comme Noël Roquevert ("Le corbeau", "Les diaboliques", "Les barbouzes"...) dans son personnage d’hurluberlu qui fait sauter à grands coups de pétards usés le village normand dans lequel il tient boutique. Usée, la mise en scène l'est aussi. Désolé Monsieur Verneuil, mais vos "Mélodie en sous-sol", "Peur sur la ville" et autres "Clan des siciliens" sont beaucoup plus rythmés. Alors oui, le sujet (l'amitié ne s'attrape pas comme un verre de vin) ne se prêtait sans doute pas à un exercice de style, mais je m'attendais à un Verneuil en bonne et due forme. Je me suis certes ennuyé mais j'ai pu attendre la fin car il s'agit d'un Verneuil qu'on boit jusqu'à la dernière goute, comme tout film culte populaire qui se respecte. Et "Un singe en hiver" est d'abord un film culte pour le duo formé par Gabin-Bébel (ce dernier nous offrant une séquence de toréador de voitures dans les rues du village), et un film populaire car il respecte le schéma traditionnel réalisateur/acteurs/dialoguiste connus de tous. Ce film basé sur l'amitié d'un marginal et d'un hôtelier (ayant juré de ne plus boire d'alcool) nous tient le cou en l'air le temps d'ingérer le contenu du contenant puis se dissipe une fois la digestion entamé. Pour une culture cinéphilique française incontournable. Les autres, direction l'Espagne ou... le Yang-Tsé-Kiang ! Spectateurs, la monnaie de singe est de vigueur ce soir.
Vous mélangez une grande dose de vide, deux acteurs qui cabotinent, un soupçon d'alcool, et vous obtenez Un Singe en Hiver. On s'ennuie ferme devant la succession de scènes qui nous est proposée, toutes plus ennuyantes les unes que les autres, avec en toile de fond un propos assez douteux : l'apologie de l'alcoolisme. Une déception compte-tenu de la réputation du film.
Les dialogues d' Audiard, la fougue de Bebel, le jeu époustouflant de Gabin : ce film est une petite merveille, une pépite à ne pas mettre entre toute les mains. Ne vous attendez pas à un film d' action avec des explosions à tout va, l' histoire aura quelques longueurs qui seront vite oubliées lors des scènes épiques d' ivresses, le jeux d' acteurs sensationnel est à montrer dans toute les écoles de cinéma. Une belle poésie traduite par un professionnalisme hors pair.
La rencontre de deux hommes dans une petite ville portuaire normande. Tenancier d'hôtel, Albert est un ancien alcoolique qui n'a pas bu une goutte depuis 15 ans. Gabriel est un publiciste de passage, qui se lamente d'une relation ratée avec une femme qui vit maintenant à Madrid, et qui a un gros penchant pour la bouteille... Pas vraiment d'intrigue, il est davantage question ici de chronique (certains parlent même de "soulographie"...). Le film s'appuie donc beaucoup sur ses interprètes, et il faut dire qu'il y va très fort. Outre les nombreux seconds rôles de caractère, "Un Singe en hiver" c'est la rencontre entre la vieille garde du cinéma français (Jean Gabin) et la Nouvelle Vague (Jean-Paul Belmondo). Deux comédiens hauts-en-couleurs, qui donnent toute sa saveur à ce film, les bonnes répliques de Michel Audiard aidant. Avec en prime un très joli cadre, combinant plusieurs villes normandes. Et quelques scènes amusantes, notamment lorsque Gabriel se prend pour un danseur espagnol ou un toréador. Par contre, le propos sur l'alcool me parait trop naïf. J'ai malheureusement des connaissances alcooliques ou ex-alcooliques, il n'y a rien de glorieux ni de joyeux à les voir se détruire à petit feu, dans des cuites pathétiques. Le film semble suggérer qu'une grosse soulerie permet de "voyager" de manière poétique. Avec certes quelques trouvailles, mais on n'est parfois pas loin d'une apologie ou d'une banalisation de la bouteille. Je dirais presque que le film a mal vieilli à ce niveau... mais déjà à l'époque il fut pointé du doigt pour cela (j'ai du mal à trouver la confirmation, mais il semble qu'il fut interdit aux moins de 18 ans à sa sortie !).
"Arrière les esquimaux!!!!" "Le véhicule je le connais, et c'était pas un train de banlieue". Des dialogues riches et uniques pour un excellent film sur les regrets et l'amitié, sur l'avenir et l'oubli. Un fond amer quand même; cet homme qui a oublié l'ivresse, le plaisir de vivre et qui retrouve avec ce jeune homme tous ses souvenirs et sa fougue d'antan mais un film également drôle avec ses dialogues de grande qualité. Très bon cinéma qui n'oublie pas d'être touchant et sensible.
En 1962, Henri Verneuil réalisait l'un de ses plus beaux films : "Un singe en hiver". Son succès est d'abord celui d'une rencontre ; Gabin, monstre sacré du cinéma français et Belmondo, égérie de la Nouvelle Vague. On y retrouve les bases du cinéma de Verneuil, notamment l'ancrage rural, amplifiés par de fabuleux dialogues d'Audiard. Comme son titre le suggère, "Un singe en hiver" se veut avant tout métaphorique et comporte par là même de belles séquences d'émotion. Le voyage, la mélancolie, le temps qui passe et la solitude sont à l'oeuvre et se mêlent aux situations comiques souvent irrésistibles. Cette unique collaboration entre Bébel et Gabin restera dans les mémoires !
Deux générations d acteurs de retrouvent dans ce film d anthologie : Gabin sur la fin et Belmondo sur le début . Tout ça mis en scène par Henri Verneuil qui débute et le maître Audiard qui sublime le scénario . Henri Verneuil deviendra un réalisateur référent de Belmondo qui lui offrira une partie de ses grands succès (Peur sur la ville, les Mprfalous , le casse ...) L histoire se passe après la seconde guerre mondiale en Normandie qui fut occupée par les allemands . Le rythme est bon et le jeu des deux acteurs est complémentaire . Ils ont l air de vraiment s apprécier et de se passer un témoin. Ça fait parfois hymne à l ivresse mais le message est plus subtil que ça . Un singe en hiver est bien un bijou du cinéma français de l après guerre , maîtrisé parfaitement par Henri Verneuil qui se sert à merveille des dialogues d Audiard
Deux acteurs cultes pour un film pas mal Disons que j'ai pas accroché tout du long mais sur certaines scènes. Un peu long à démarrer puis ouf belmondo arrive. Le film qui souffle un peu d'ennui est relevé heureusement par le jeu de grands acteurs